Commentaires fermés sur Arts de la table : le radis
Il ne vous a pas échappé que nous avons eu des radis de toutes les couleurs dans le panier de mardi. Pourquoi ne pas en faire un joli bouquet ?
Il vous faut : des radis, de l’eau.
Et surtout, un couteau pointu, type couteau d’office.
Après après enlevé la petite radicelle du bout, entaillez bien régulièrement vos radis en faisant un quadrillage le plus fin possible. Moi je me suis loupée, j’ai voulu quadriller un peu trop fin et du coup j’ai zigouillé une rangée. Bon, bah faut pas.
Le radis lacéré va ensuite faire un petit séjour thalasso dans de l’eau revivifiante et froide pendant quelques heures.
Retenez vos exclamations devant la jolie fleur qui a éclos devant vos yeux ébahis !!!
Voilà vous faites ça avec plusieurs radis et vous avez un bouquet !
L’autre jour (ouh la ça sent la grande anecdote), sur l’emballage du bleu de Bresse (haha, je vous avais prévenus), il y avait une recette (et bam !, vous êtes scotchés, je le savais !). Voilà, c’est tout, bonne nuit !
Après un teasing pareil, je ne peux pas ne pas vous raconter la suite. Et donc cette recette : bagels au bleu de Bresse (ça alors) avec du bleu de Bresse (encore lui), de la salade et autre chose que j’avais oublié. J’ai pensé que ça devrait être bon mais de tous les ingrédients, je n’avais que… le bleu de Bresse (c’est bien, y’en a 1 qui suit).
Suite de cette aventure trépidante quelques jours plus tard, au supermarché. Mademoiselle a demandé et obtenu des tomates cerises, de la bûche de chèvre, on a eu du mesclun dans le panier de mardi, j’ai toujours… du bleu de Bresse au frigo, et je suis dans un endroit fort adapté pour trouver du pain à bagel. Échec. Il y a de quoi faire des burgers pour tous les visiteurs de la Fête de la Morue, mais pas un seul paquet de bagels. J’avise un sachet de pains typés bretzels. Allez, pour une fois, je ne vais pas suivre la recette à la lettre.😇
De retour à la maison, je prépare mes ingrédients et je propose à Mademoiselle de faire des petits sandwiches avec moi. Réponse enthousiaste.
On notera la présence de bacon (pas Francis, l’autre), c’était pas sur ma recette mais j’en avais et puisque c’était plus des bagels t’façon, un peu de changement en plus ou en moins…
On a commencé par tartiner… le bleu de Bresse. Là, la collaboration de Mademoiselle s’est arrêtée prématurément parce qu’elle me vidait la pile d’ingrédients sans attendre qu’ils soient assemblés. Elle s’est fait virer de la cuisine, la bouche pleine de fromage.
Ensuite le bacon :
Le mesclun sur tout ça et on referme. Et là, vous allez rigoler… je vois une autre recette, sur le paquet de pains bretzelés ! La même chose mais avec du fromage de chèvre et des tomates cerises. Je suis trop une oufette dans ma tête, je décide de varier les plaisirs, il y aura 2 sandwiches de chaque !
Et voilà le résultats une petite entrée bien sympathique et saluée par les critiques en présence.
NB1 : Après la fin des tomates cerises, je les ai remplacées par des radis. C’était tout aussi réussi !
NB2 : Non mais sans blague, vous venez de passer 10 minutes à lire une RECETTE pour des SANDWICHES ! Non mais allô !
Et pas red mint comme je l’avais compris initialement. Ça n’était pourtant pas dénué de sens, d’un point de vue colorimétrique : vert menthe à l’extérieur, rouge à l’intérieur… mais ce n’est pas ça. On tape direct dans la bidoche.
Et donc ce radis, il est très joli. Niveau couleur ça doit être un cousin de la rhubarbe. Niveau goût, pas de doute on est dans la famille radis.
J’ai tenté une jolie présentation. Tant qu’il n’y avait que les radis dans l’assiette, ça allait. Quand j’ai commencé à vouloir dessiner à la crème de vinaigre balsamique, j’ai vu l’esthétique de l’assiette faire ses bagages et se barrer en soupirant.
Mademoiselle a trouvé le goût trop fort. Mais ma maman lui a fait un petit sandwich radis-st nectaire (oui, je sais c’est pas commun, que voulez-vous, ils sont trop classiques à la mie câline…), et là elle en a mangé 2 ou 3 (des sandwiches).
Pour varier un peu j’ai fait une salade aussi, et c’est bon. À mon avis ce serait encore meilleur avec autre chose que du radis (mais j’ai fini la salade verte de la semaine dernière 😔 alors pour la salade composée il faudra repasser –Monsieur aura beau jeu de dire que je ne repasse pas et que c’est mieux comme ça parce que quand je repasse c’est mal fait, mais ça c’est son avis à lui et ça n’a rien à voir avec les radis).
Je n’ai donc plus de radis red meat. Mais mardi on a eu des radis noirs !😉 Affaire à suivre donc.
Commentaires fermés sur Idée radis et idée asperges [par Jeanne]
Ce week-end j’étais chez des amis, ce qui aurait pu/dû être sans incidence sur ma consommation de radis de cette semaine, sauf que ces amis regardent beaucoup la télé et que du coup je suis tombée sur une recette de Laurent Mariotte, qui accompagnait une escalope de veau (je crois) de radis… cuits.
Vous connaissez mon goût pour l’aventure : quand j’ai vu ca je me suis dit que j’allais tester. Coup de bol, mardi, on a eu des radis. Je n’aurai pas eu à attendre longtemps !
C’est extrêmement simple : il faut couper les radis, les faire revenir dans un peu d’huile d’olive quelques minutes, déglacer au vinaigre de xérès, et lui à la fin il rajoutait les fanes. Mais les fanes chez moi étaient un peu trop dures pour ça, et en plus elles étaient déjà utilisées dans la mousse d’extraterrestres.
J’ai fait comme Laurent Mariotte avait dit, au vinaigre près : je n’ai pas de xérès et j’ai mis du balsamique.
Le résultat était étonnant : ça ne ressemblait à rien de ce qu’on connaissait, une petite touche acide avec le vinaigre… j’en referai, avec des escalopes de veau pourquoi pas !
On a mangé les radis comme entrée chaude. Le plat, c’était des asperges et des pommes de terre nouvelles au citron et au parmesan.
Après quelques minutes de cuisson à l’eau, on met tout dans la poêle avec de l’huile d’olive. Quand ça a légèrement grillé, un trait de jus de citron et du parmesan râpé, et le tour est joué !
Monsieur était content de manger les asperges autrement que toujours à la sauce hollandaise !? (même si avec tous ces tests de nouvelles recettes, ça fait un bout de temps qu’on n’en a pas mangé, de la sauce hollandaise).
Dans la catégorie « cuisine des restes » : on n’a pas fini les asperges du premier coup, et j’ai mélangé ce qui restait à des spaghetti en rajoutant un peu de parmesan : c’était un régal, presque encore meilleur que tout seul !
Commentaires fermés sur Repas échantillon [par Jeanne]
Cet article est un bilan de l’utilisation des légumes de la semaine et des recettes que j’avais sélectionnées mardi soir.
Je vais commencer par les fèves de la semaine dernière. J’avais dit que je chercherais une recette un peu orientale, et c’est ce que j’ai fait. Après écossage (et m’être dit que Dame Nature abusait sur le ratio emballage/cadeau), petite cuisson à l’eau, puis dérobage. Ça ne s’appelle sans doute pas comme ça, mais dans la recette ils disaient d’enlever la robe et j’ai trouvé ça joli comme terme pour une petite peau terne.
Une fois que j’ai les fèves à nu, je les mélange à des oignons et une partie de leurs verts revenus à l’huile, du paprika, du cumin en poudre, du cumin en graines, et ça donne un résultat très satisfaisant qu’on a dégusté en amuse-bouche :
Petite soupe avec les fanes des radis pour faire une pré-entrée : il n’y en avait pas énormément, mais c’était juste pour faire goûter à un Monsieur Cousin dubitatif. Puis conquis (alors que ledit cousin, il y a 30 ans, était célèbre pour son « pas youpe ! » quand il ne voulait pas du potage préparé avec amour par sa maman !).
En entrée, wraps avec les radis. On a un peu tâtonné sur la 1ère (une wrap ? Une tortilla et une crêpe !) au début sur les quantités à mettre, mais à la deuxième on était bien. Et donc les quelques radis que Monsieur et Monsieur Cousin n’avaient pas boulottés à l’apéro, coupés en rondelles, du jambon blanc, de la salade, des verts d’oignons coupés tout petit, et dans la recette ils mettaient de la crème fraîche, mais moi j’avais envisagé de mettre plutôt du yaourt, et finalement j’ai mis du skyr, que j’avais par hasard au frigo. C’est un yaourt islandais, mais ça ne veut rien dire parce que sur le paquet c’est marqué que c’est fabriqué en Slovénie alors peu importe. Pour en avoir refait peu après, je suis en mesure d’affirmer qu’un petit suisse fait parfaitement l’affaire, l’essentiel étant que ça se tienne un peu.
Les radis apportent une touche croquante et fraîche délicieuse. Pour l’enroulage ça se fait bien. Il suffit de faire comme Monsieur qui s’enroule dans la couette et ne m’en laisse plus après. Pas compliqué.
J’avais dit que le chou pak-choi serait préparé en méli-mélo de légumes (je ne me rappelle plus du terme de la recette, mais c’était l’idée), en remplaçant le brocolis par le pak-choi. J’avais tous les autres légumes, à savoir quelques carottes (mais pas toutes, il m’en fallait pour une autre recette, voir ci-après) et asperges (celles que je n’avais pas mises dans le ragoût) :
Une fois tout coupé, j’ai fait la rebelle et j’ai mis un petit bout de gingembre avec. Je suis comme ça, moi, les recettes, je les réinvente (ou je suis incapable de les suivre, mais ça c’est la théorie de Monsieur, je ne partage pas).
Le tout revient dans un peu d’huile, puis on met un peu d’eau pour que ça cuise, on remue bien :
Et à la fin on rajoute de la sauce soja et de l’huile de sésame. Effet asiatique garanti. Ce fut notre plat principal :
Voilà, donc ce jour-là on avait notre 5 fruits et légumes haut la main.
Là je triche parce qu’on passe à un autre repas : chou-rave en salade avec pommes, oseille et noix. J’ai délégué sur cette recette, on voit donc les douces mains de Monsieur Cousin au boulot. Moi je me suis occupée de la sauce à l’huile de noix (j’en avais, pas besoin de tricher en mettant une pointe de curry) : jus de citron, huile d’olive, huile de noix.
La préparation n’est pas compliquée, il faut tout couper en morceaux et servir avec la sauce.
L’association chou/pommes/noix est très réussie. Il est préférable d’éplucher le chou avant, car la peau est un peu plus dure que la chair. Je suis plus dubitative sur l’intérêt de l’oseille qui au mieux se sent à peine, au pire est très acide et astringente quand elle est crue (alors que c’est siiiiiiii bon en soupe ou en sauce pour poisson). Et le chou étant bien croquant, il faut penser à faire des morceaux relativement petits si on ne veut pas avoir l’impression d’avoir la mâchoire des frères Bogdanov à la fin.
Et enfin, l’avant-dernière recette que j’avais listée : la tatin de carottes au cumin. Alors je m’y suis prise comme un manche niveau timing, en commençant la recette (y compris la pâte brisée) au moment de l’apéro alors qu’il y a 25 min de cuisson après. Bref. Ça explique que ma pâte ait été faite un peu à la va-vite et qu’elle soit donc un peu trop friable pour être honnête. Une fois la pâte faite et étalée, je l’ai soigneusement mise dans la tourtière en attendant la fin de cuisson des carottes. Monsieur m’a demandé depuis quand la pâte se mettait au fond pour une tatin… ah oui, c’est vrai, c’était une tatin. J’ai viré la pâte, mis les carottes (qui entre-temps étaient prêtes), remis la pâte, fait des pansements tout partout. Bon, je ne suis pas prête pour Top Chef.
La décence m’empêche de vous montrer des photos une fois coupée en parts et servie, mais vraiment c’était délicieux et ça avait un goût de trop peu. Trop peu de carottes (une partie était partie dans le méli-mélo ci-dessus, il aurait fallu que je les mette toutes), et trop peu de tarte !
La dernière recette (le gratin de fenouil à la tapenade) fera l’objet d’un article à part.