#oignons

Macédoine toute simple et histoires de mayo [par Jeanne]

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J’avais annoncé que j’utiliserais une partie des carottes en ratatouillette et une autre en macédoine, et c’est exactement ce que j’ai fait. Une petite macédoine de carottes, pomme de terre, chou-fleur, petits pois, oignon et haricots verts, jugée « délicieuse » par Mademoiselle, qui il est vrai adore chacun des légumes présents ET la mayonnaise.

La mayo justement… En la faisant je me suis fait plusieurs remarques :
– il paraît qu’une fille qui a ses règles ne peut pas réussir mayonnaise. J’ai déjà vu des garçons rater leur mayo, et des filles dans ce cas les réussir. Je ne sais pas d’où vient cette idée désobligeante.
– les œufs des poules de ma Tata sont vraiment bien plus jaunes que les œufs de Carrefour.
– certaines recettes préconisent de mélanger le jaune d’œuf et la moutarde, puis de laisser le mélange reposer 10 minutes avant d’ajouter l’huile. Une fois de plus, rien à voir avec la réussite de la sauce susdite. Perso je ne laisse que très rarement reposer parce que chez nous, c’est fait au dernier moment quand quelqu’un dit « eh, ce serait pas bien, une tite mayo avec ça ? »
– Monsieur va encore râler que je vais faire des friands* avec le blanc d’œuf restant et qu’il va encore devoir tout manger et que c’est pas bon pour sa ligne
– ça fait 13 ans que je suis sortie des études. Non, ça n’a pas « rien à voir ». C’est juste qu’en ajoutant progressivement mon huile (évitez l’huile d’olive, ça tue tout le goût de la macédoine), j’ai repensé à cette anecdote d’il y a une 15aine d’années, quand j’habitais encore en résidence étudiante :

Je préparais mon repas quand mon voisin d’en-face et binôme habituel m’a appelée en panique. « Caaaaaaaaaaaaaaaaaaaal ! » (Oui : Jeanne -> Calamity Jane -> Cal). Un peu inquiète, j’ai filé voir ce qui n’allait pas dans sa chambre.
« Je crois que j’ai raté ma mayonnaise ». Aaah bah là c’est sûr que ça valait le coup d’appeler urgemment à l’aide !
C’était donc il y a 15 ans et je ne sais plus trop à quoi ressemblait sa mayonnaise, mais autant que je me souvienne le ratage ne faisait aucun doute. Je contemplais le désastre d’un air désolé en me moquant ouvertement de lui quand j’ai avisé un détail sur la table.
« Dis-moi : ta maïzena, là, on est d’accord que c’est une pure coïncidence si elle est là ?
– Bah non j’ai essayé d’épaissir la mayo avec, mais ça n’a pas marché ».
En effet, ça n’avait pas marché. Quand j’ai eu calmé mon fou-rire, je lui ai demandé s’il lui restait des œufs (il restait), et on a refait une mayo calmement et dans les règles de l’art !

*Les friands « de reste de blancs » : temps nécessaire : 15 min cuisson comprise.

Par blanc d’œuf restant :
– 35g de beurre fondu,
– 25g d’amandes en poudre ou effilées, j’ai testé les 2, les 2 sont bons,
– 25g de sucre,
– 10g de farine

On mélange tout à la sauvage (sans oublier les blancs, sinon ça n’a aucun sens), au four 10/12 min th°6-7 selon votre four et l’épaisseur de votre moule. Dans les moules à madeleines, c’est plutôt 12 min, sur une plaque pour que Mademoiselle s’éclate avec les emporte-pièce après, c’est plutôt 10 min.

La ratatouillette de Grand-Maman [par Jeanne]

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Quand je suis arrivée chez ma grand-mère la dernière fois, elle avait préparé des légumes, et c’était un vrai régal, bien que remarquablement simple. Elle avait mis : une courgette, une pomme de terre, un oignon, une endive, une carotte (ou 2 ?) et une tomate. Et du beurre (je précise parce que vous ne connaissez pas Grand-Maman, mais ça va un peu de soi qu’il y a du beurre). Moi j’ai fait avec ce que j’avais, c’est-à-dire presque pareil, sans tomate et avec aillet.

Le plat n’ayant pas de nom, je l’ai appelé ratatouillette (c’est une petite ratatouille). Monsieur prétend que sans tomate et sans aubergine, et avec des patates et de l’endive, ça ne peut pas être une ratatouille. Je lui ai répondu que c’était pour ça que ça ne s’appelait pas ratatouille mais ratatouillette.

Dans une casserole, il faut faire revenir les légumes dans le beurre, en commençant par les oignons.

Avant touillage
Après touillage

Une fois que tout est bien revenu, on rajoute un fond d’eau et on laisse cuire.

Toujours à feu doux. Moi j’ai mis à cuire 10 min après ajout de l’eau avec couvercle, et 10 min sans couvercle pour que l’eau de cuisson s’évapore un peu, mon objectif n’étant pas d’obtenir une soupe.

Et voilà ! Presque aussi bon que chez Grand-Maman (« presque », parce qu’on ne peut jamais égaler la cuisine de sa grand-mère chérie, par principe !!!). Monsieur s’est régalé, Mademoiselle aussi !

C’est Grand-Maman qui le dit :
Recette sans épices « parce que je n’aime pas les épices. Sauf le poivre. »
Recette sans gras « parce que le beurre c’est pas vraiment du gras » (ça se saurait).
Et bien sûr recette sans mauvaise foi !

Poêlée de carottes freestyle [par Jeanne]

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Pour accommoder les carottes du panier de… euh, la semaine dernière ? Ah non la semaine dernière il n’y avait pas de distribution de légumes. De la semaine d’avant alors.

Et donc pour les accommoder autrement que
– en macédoine (déjà fait ☑)
– en soupe (déjà fait ☑)
– en accompagnement de ragoût (déjà fait ☑)
– sans doute 2 ou 3 autres essais (déjà fait ☑)
j’ai cherché une idée sur internet, et je suis tombée sur une recette de poêlée « freestyle ».

1ère étape, le nettoyage. Bah oui parce que je ne sais pas si vous avez essayé d’éplucher les carottes des paniers, mais moi j’ai vite abandonné. Elles sont toutes fraîches toutes tendres de toute façon, alors c’est pas la peine. Faut juste enlever la terre. Et pour ça, quelqu’un qui m’aime bien m’a offert une brosse à légumes la semaine dernière, je l’ai donc testée avec grand plaisir. Bilan : ça porte bien son nom, c’est parfait pour nettoyer les carottes !

Alors ne vous faites pas une fausse idée de moi, les carottes bien alignées comme ça c’est juste pour la photo hein. Normalement, dans l’évier comme ailleurs chez moi, c’est un joyeux bazar.

Revenons à notre recette : pour une poêlée de carottes freestyle, en plus des carottes bien propres, il faut des oignons et de l’ail, qu’on fait revenir dans un peu d’huile d’olive (jusqu’à ce que les oignons soient transparents, gnagnagna, toutes les recettes le précisent, mais bon au bout d’un moment on le sait hein).

Ensuite, nos carottes bien propres, on les coupe petit. Avec un couteau qui s’en fout de si c’est une carotte ou un bout de doigt dessous.

On n’est pas obligé de laisser ses oignons cramer, on peut s’arrêter juste avant, c’est même mieux.

Et après on ajoute les carottes, et un fond d’eau.

Ça cuit une grosse 30aine de minutes, et c’est là que le freestyle intervient. La personne qui décrivait sa recette disait qu’elle avait plus ou moins fait ses fonds de placards en terme d’épices, et donc elle assaisonnait ses carottes avec du curry, de la moutarde et des herbes de Provence. Moi, j’ai mis des épices données par l’ancienne nounou (tunisienne) de Mademoiselle. Je n’ai pas les noms parce que c’est dans des sacs, mais ça sent bon et c’est joli : à vue de nez, je dirais que c’est du paprika, du curcuma, du cumin. Et des herbes de Provence et de la moutarde. Parce que je trouvais que c’était une bonne idée.

Pendant ce temps, Mademoiselle s’éclate avec des emporte-pièce et un friand cuit à la plaque. Rien à voir, mais je trouve ça marrant. Et puis rien à voir, mais pendant qu’elle fait ça, elle me laisse freestyler mes carottes en paix.

Le temps qu’on réponde 58 fois que oui, c’est joli tous ces petits gâteaux, la poêlée est terminée et prête à être dévorée. On peut rajouter du persil de la distribution d’avant, c’est joli, ça fait des petits points de vert sur tout ce orange. Mais bon, paraît que le persil c’est pas top quand on allaite, donc on est restés avec une belle assiette orange nous.

Bon app’ !