#huile

Pesto delizioso [par Jeanne]

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Mardi, ça n’aura échappé à personne, nous avons eu du basilic. Et qu’est-ce qu’on fait de très très bon avec du basilic ? [Un indice se cache discrètement dans le titre de l’article]

Faire du pesto, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit, merci aux 2 du fond qui suivent, est une occasion en or de sortir le mortier. Faut dire que vu son poids, il n’est pas sorti tous les jours. Mais c’est l’outil idéal pour faire une quantité raisonnable de pesto (on verra par la suite que moi j’en ai fait un peu trop).

Quand la balance de cuisine ne suffit plus et qu’il faut sortir le pèse-personne, c’est qu’on a un mammouth. Moi personnellement je ne me pèse pas sur la balance de cuisine par exemple ?.

Pour faire un délicieux pesto comme en Italie, il faut, par ordre d’apparition à l’écran : du basilic, du sel, de l’ail, des pignons de pin, de l’huile d’olive et de l’huile de coude.

Ne cherchez pas l’ail sur la photo j’avais commencé par l’oublier. Et Monsieur est passé par là et m’a remise dans le droit chemin.

On commence par pilonner les feuilles de basilic et le sel, qui fait office d’abrasif. Et très vite on ajoute l’ail. Nous on adore l’ail alors on en met beaucoup mais moins ça va aussi.

De toute ma botte de basilic, il ne reste plus que cette petite purée. Intense en goût et en fumet, la petite purée.

C’est le moment d’ajouter les pignons. Et là vous commencez à comprendre pourquoi j’ai listé l’huile de coude dans les ingrédients normalement.

Comme j’ai été un peu enthousiaste sur les quantités, un peu ambitieuse sur ma force, et que j’avais un peu faim, je me suis arrêtée de pilonner un peu trop tôt. Il restait des petits morceaux de pignons. Normalement on a une belle purée bien homogène.

C’est l’heure d’ajouter l’huile d’olive, en mode mayo, peutapeu, sans cesser de tourner.

Là j’ai regretté de ne pas avoir fait les choses bien à l’étape précédente parce que du coup je n’avais pas la texture parfaite que j’ai d’habitude.

Je décide donc de tricher (si ce n’est pas très clair, c’est mon pesto dans le petit mixeur sur la photo suivante).

Mais là aussi, la trop grande quantité ne permet pas un résultat parfait. C’est un petit mixeur… C’est que j’ai voulu utiliser tout le basilic qu’on a eu. Quand je fais du pesto d’habitude, j’ai 3 ou 4 fois moins de feuilles ! Tant pis, c’est une question de texture, le goût sera au rendez-vous.

Comme je suis une filoute, je remets le tout dans le mortier pour faire admirer à Monsieur… qui ne se fait pas avoir parce qu’il a entendu le mixeur tourner.?

Mais il ne m’en tient pas rigueur parce qu’il se souvient avoir fait le pesto au mixeur plongeant dans la pizzeria où il travaillait pendant ses jeunes années.

Bref, le pesto est fait pour un régiment, les spaghettis sont cuits, il n’y a plus qu’à servir !

Il est à noter que le pesto se congèle très bien, dans des bacs à glaçons par exemple. Et qu’est-ce que c’est bon, du pesto maison !

Buon appetito a tutti!

Mission cake aux légumes [par Jeanne]

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Ce soir, quand il a fallu faire à manger, j’ai eu la musique de Mission impossible dans la tête. Tididouuuuuum tididouuuuuum tididouuuuuum toudoum poum poum poumpoumpoum poum etc. J’espère que je ne suis désormais plus la seule à l’avoir dans les oreilles. De rien ça me fait plaisir.

Votre mission si vous l’acceptez consiste à cuisiner un repas avec les légumes de mardi et les restes de la pizza auvergnate de la veille. J’ai donc à ma disposition :

Courgettes, chou-rave, une gousse d’aillet trouvée par Mademoiselle je ne sais pas trop où (enfin j’espère dans le tiroir des légumes quand même), des oignons nouveaux anciens, des carottes-pas-de-l’AMAP, et donc des lardons, du bleu d’Auvergne et du cantal râpé.

J’avais aussi Mickey et un petit Père Noël mais je ne les compte pas dans les ingrédients. Plus dans les dommages collatéraux du fait d’avoir un escabeau dans la cuisine pour que Mademoiselle soit plus ou moins autonome sur ce qu’elle veut attraper (ou laisser sur le plan de travail, donc).

Je me suis décidée pour un cake aux légumes. J’ai trouvé une recette de cake aux courgettes et au jambon, et je me suis fait une joie de ne la suivre qu’un tout petit peu.

Première étape : le tri et l’épluchage des protagonistes.

J’ai ensuite coupé en petits dés et fait revenir tout le monde à la poêle un bon quart d’heure environ. La recette préconisait de mettre un filet d’huile d’olive mais je suis d’avis que le gras des lardons suffit amplement, je n’en ai donc pas rajouté.

Pendant que ça (s’en va et ça) revient, je fais la pâte à cake. La recette donnait les proportions pour 350g de courgettes. Je n’ai évidemment rien pesé mais à vue de nez j’en avais 2 à 3 fois plus. J’ai donc doublé les proportions pour avoir 400g de farine, 20cl de lait, 10cl d’huile d’olive, 6 œufs et un sachet de levure chimique. On mélange tout.

J’ai ensuite incorporé mes maigres restes de fromages :

Et les légumes. Et hop, dans un plat à four beurré, 40 min à 180°.

Et voilàààààà. Toujours sous le regard jaloux de Mickey, qui sait bien qu’il n’en aura pas.

J’ai servi ça avec une petite salade verte.

Bilan : on a tous aimé, on en a tous repris, même Mademoiselle, qui était particulièrement séduite par le côté multicolore du cake : jaune pour la pâte, orange pour les carottes, blanc pour le chou et les courgettes, vert pour les herbes de Provence (que j’ai oublié de mentionner comme ingrédient plus haut) et la demi-peau des courgettes, rose pour les lardons… et bleu (même si ce dernier a fondu blanc à la cuisson) !

Il aurait pu y avoir plus de bleu, ou plus de lardons, enfin plus de quelque chose qui a un goût un peu prononcé. On a pallié ce manque en mangeant la salade (et sa vinaigrette) en même temps.

Bon appétit !

Repas échantillon [par Jeanne]

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Cet article est un bilan de l’utilisation des légumes de la semaine et des recettes que j’avais sélectionnées mardi soir.

Je vais commencer par les fèves de la semaine dernière. J’avais dit que je chercherais une recette un peu orientale, et c’est ce que j’ai fait. Après écossage (et m’être dit que Dame Nature abusait sur le ratio emballage/cadeau), petite cuisson à l’eau, puis dérobage. Ça ne s’appelle sans doute pas comme ça, mais dans la recette ils disaient d’enlever la robe et j’ai trouvé ça joli comme terme pour une petite peau terne.

Une fois que j’ai les fèves à nu, je les mélange à des oignons et une partie de leurs verts revenus à l’huile, du paprika, du cumin en poudre, du cumin en graines, et ça donne un résultat très satisfaisant qu’on a dégusté en amuse-bouche :

Petite soupe avec les fanes des radis pour faire une pré-entrée : il n’y en avait pas énormément, mais c’était juste pour faire goûter à un Monsieur Cousin dubitatif. Puis conquis (alors que ledit cousin, il y a 30 ans, était célèbre pour son « pas youpe ! » quand il ne voulait pas du potage préparé avec amour par sa maman !).

En entrée, wraps avec les radis. On a un peu tâtonné sur la 1ère (une wrap ? Une tortilla et une crêpe !) au début sur les quantités à mettre, mais à la deuxième on était bien. Et donc les quelques radis que Monsieur et Monsieur Cousin n’avaient pas boulottés à l’apéro, coupés en rondelles, du jambon blanc, de la salade, des verts d’oignons coupés tout petit, et dans la recette ils mettaient de la crème fraîche, mais moi j’avais envisagé de mettre plutôt du yaourt, et finalement j’ai mis du skyr, que j’avais par hasard au frigo. C’est un yaourt islandais, mais ça ne veut rien dire parce que sur le paquet c’est marqué que c’est fabriqué en Slovénie alors peu importe. Pour en avoir refait peu après, je suis en mesure d’affirmer qu’un petit suisse fait parfaitement l’affaire, l’essentiel étant que ça se tienne un peu.

Les radis apportent une touche croquante et fraîche délicieuse. Pour l’enroulage ça se fait bien. Il suffit de faire comme Monsieur qui s’enroule dans la couette et ne m’en laisse plus après. Pas compliqué.

J’avais dit que le chou pak-choi serait préparé en méli-mélo de légumes (je ne me rappelle plus du terme de la recette, mais c’était l’idée), en remplaçant le brocolis par le pak-choi. J’avais tous les autres légumes, à savoir quelques carottes (mais pas toutes, il m’en fallait pour une autre recette, voir ci-après) et asperges (celles que je n’avais pas mises dans le ragoût) :

Une fois tout coupé, j’ai fait la rebelle et j’ai mis un petit bout de gingembre avec. Je suis comme ça, moi, les recettes, je les réinvente (ou je suis incapable de les suivre, mais ça c’est la théorie de Monsieur, je ne partage pas).

Le tout revient dans un peu d’huile, puis on met un peu d’eau pour que ça cuise, on remue bien :

Et à la fin on rajoute de la sauce soja et de l’huile de sésame. Effet asiatique garanti. Ce fut notre plat principal :

Voilà, donc ce jour-là on avait notre 5 fruits et légumes haut la main.

Là je triche parce qu’on passe à un autre repas : chou-rave en salade avec pommes, oseille et noix. J’ai délégué sur cette recette, on voit donc les douces mains de Monsieur Cousin au boulot. Moi je me suis occupée de la sauce à l’huile de noix (j’en avais, pas besoin de tricher en mettant une pointe de curry) : jus de citron, huile d’olive, huile de noix.

La préparation n’est pas compliquée, il faut tout couper en morceaux et servir avec la sauce.

L’association chou/pommes/noix est très réussie. Il est préférable d’éplucher le chou avant, car la peau est un peu plus dure que la chair. Je suis plus dubitative sur l’intérêt de l’oseille qui au mieux se sent à peine, au pire est très acide et astringente quand elle est crue (alors que c’est siiiiiiii bon en soupe ou en sauce pour poisson). Et le chou étant bien croquant, il faut penser à faire des morceaux relativement petits si on ne veut pas avoir l’impression d’avoir la mâchoire des frères Bogdanov à la fin.

Et enfin, l’avant-dernière recette que j’avais listée : la tatin de carottes au cumin. Alors je m’y suis prise comme un manche niveau timing, en commençant la recette (y compris la pâte brisée) au moment de l’apéro alors qu’il y a 25 min de cuisson après. Bref. Ça explique que ma pâte ait été faite un peu à la va-vite et qu’elle soit donc un peu trop friable pour être honnête. Une fois la pâte faite et étalée, je l’ai soigneusement mise dans la tourtière en attendant la fin de cuisson des carottes. Monsieur m’a demandé depuis quand la pâte se mettait au fond pour une tatin… ah oui, c’est vrai, c’était une tatin. J’ai viré la pâte, mis les carottes (qui entre-temps étaient prêtes), remis la pâte, fait des pansements tout partout. Bon, je ne suis pas prête pour Top Chef.

La décence m’empêche de vous montrer des photos une fois coupée en parts et servie, mais vraiment c’était délicieux et ça avait un goût de trop peu. Trop peu de carottes (une partie était partie dans le méli-mélo ci-dessus, il aurait fallu que je les mette toutes), et trop peu de tarte !

La dernière recette (le gratin de fenouil à la tapenade) fera l’objet d’un article à part.

Nouvelle année à l’AMAP de Bègles

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Voici donc venu le temps très proche du renouvellement des contrats et des entrées des nouveaux.
Les nouveaux contrats prendront effet la première semaine de novembre, (pour une année) mais les permanences d’inscriptions auront lieu en octobre.
Notre Assemblée générale a lieu mardi 3 octobre à 20 h (à l’issue des distributions des paniers) au centre Jean Lurçat, rue Pierre et Marie Curie à Bègles.
Nos producteurs seront présents afin de discuter avec les amapiens de l’année écoulée, de leurs éventuels problèmes, du montant des contrats et échanger aussi sur les chantiers solidaires auxquels tout amapien doit participer.
Cette assemblée générale vous est ouverte afin que vous puissiez venir écouter, échanger et par là même valider votre décision d’adhésion.
Elle se fait sous forme d’auberge espagnole. Apportez un petit quelque chose à partager. Vous êtes les bienvenus.
 
Vous trouverez ci-dessous un petit rappel  :
L’adhésion est annuelle et coûte 10 €
– La participation aux chantiers solidaires chez les producteurs, lorsqu’ils en font la demande est obligatoire – au moins une fois par an
– La tenue des permanences de distribution est obligatoire une fois par trimestre (à noter qu’il faut entre 2 et 3 personnes chaque mardi soir) – Il faut arriver à 18h30 pour installer les tables afin que quand les producteurs arrivent tout soit prêt. A l’issue de la distribution, à  20 h, nettoyer les tables, les ranger et fermer.
– Enfin l’Amap n’étant pas un supermarché, il est important de prendre le temps d’échanger avec les autres.
Notre Association AMAP fonctionne sous l’égide d’un bureau collégial, sans président ni secrétaire. Seul un trésorier est obligatoire.
Le bureau est donc composé des personnes REFERENTES, désignées collégialement à l’Assemblée Générale :
– le trésorier (éventuellement un trésorier adjoint)
– le référent « liste d’attente » et gestion des listes de diffusion
– le référent des plannings de permanence et gestion des clés du centre
– 2 référents légumes
– 2 référents pains
– 2 référents œufs
– 2 référents produits laitiers
– 1 référent site Amap
– 1 référent poulets
– 1 référent savons
– 1 référent produits body nature
– 2 référents huile d’olive
– 1 référent viande
– 1 référent produits de Sicile
Ces personnes composent donc le bureau, qui tout au long de l’année, prend les décisions nécessaires au bon fonctionnement de l’association.
Notre AMAP propose :
 
5 contrats fixes :
1/ Légumes  – toutes les semaines – 1 panier ou 1/2 panier
2/ Oeufs – toutes les semaines de début novembre à mi-décembre et d’environ avril à fin octobre. La période de coupure correspond à la période où les poules ne pondent plus. Notre producteur les tue, nous les propose en conserve ou à cuisiner et rachète un jeune cheptel en début d’année. La période qui débute mi-avril environ correspond au moment où les poulettes recommencent à pondre.
3/ Pains, farines, gâteaux, brioches : toutes les semaines pour le pain (possibilité de commander des pains différents chaque semaine), et une fois par mois pour les farines et douceurs sucrées. Comme pour les autres contrats vous vous engagez pour l’année, mais il vous est proposé deux périodes de 6 mois afin que vous puissiez modifier vos choix au bout de 6 mois.
4/ Produits laitiers : livraison tous les 15 jours. Vous faites votre choix de produits tous les débuts de mois pour le mois suivant et vous payez au référent ce que vous avez commandé pour le mois. C’est le seul contrat fixe qui est modulable et qui se paie en fonction de votre commande.
5/ Poulets : c’est un nouveau contrat que nous avons débuté en septembre. Livraison une fois par mois
Des contrats ponctuels :
Viande de bœuf et de veau + noix et huiles de noix : 1 fois par trimestre environ : le référent vous informe, vous commandez, vous venez récupérer à la date annoncée et vous payez à ce moment là
Huile d’Olive : même procédure que pour la viande – commande 2 fois par an
Vins : environ tous les 2 ou 3 mois : le producteur vient lors d’une permanence, organise des dégustations. Vous commandez si vous êtes intéressés
Savons : une savonnière locale propose des produits naturels, entre 3 et 5 fois dans l’année
Produits d’entretiens et produits corporels de la marque Body Nature : idem
Agrumes et produits de Sicile : seulement l’hiver, entre 1 à 3 commandes possibles
Nota : tout amapien qui connaît un producteur Bio qui propose des produits qui ne sont pas déjà distribués peut en faire la proposition et devient référent de droit de ce contrat là.
A ce jour nous avons une liste d’attente pour les contrats légumes et œufs.
Vous pouvez cependant adhérer au 1er novembre aux autres contrats disponibles. Si vous devenez adhérent, vous remonterez sur la liste d’attente au dessus de ceux qui attendent qu’une place se libère pour adhérer. C’est une position que nous avons adoptée il y a deux ans et qui a permis à une bonne dizaine de nouveaux adhérents de bénéficier très vite des places qui se libéraient pour cause de déménagement notamment.
 
A ce jour notre AMAP compte plus de 60 adhérents, ce qui chaque mois donne plus de 300 équivalents paniers.
C’est donc une association qui a besoin d’être bien structurée et qui doit pouvoir compter sur l’engagement de chacun.
D’ailleurs cette année plusieurs postes de référents sont à renouveler. En tant que nouvel adhérent il ne vous sera pas demandé de candidater, sauf si vous le souhaitez.