#aillet

Les polpettes au chou

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Alors autant prévenir tout de suite, je suis un escroc et ce n’est pas une recette de polpette qui suit. Mais c’est ce qui m’a inspirée. Je m’esplique : j’étais en Italie récemment, et j’ai eu l’occasion de goûter des polpettE (pluriel de una polpetta) : de délicieuses boulettes de viande à la sauce tomate. De retour en France, et comme j’avais de la chair à saucisse au frigo, je me suis dit que j’allais faire ma version de polpette à mes poulettes (et à mon Monsieur), mais manque de bol, plus de tomates à la maison. C’est là que mes polpetteS bien françaises ont commencé à sérieusement dériver des polpettE italiennes originales, parce que je me suis dit que j’avais du chou et que je pourrais peut-être emballer mes boulettes dans des feuilles de chou, que ça devrait être bon. Et pour accompagner tout ça, j’avais de l’aillet. Entre autres. Dont acte.

Tout d’abord, j’ai fait blanchir le chou (pour ramollir les feuilles), donc passage d’une 10aine de minutes dans l’eau bouillante. Il a arrêté de faire le malin avec ses feuilles un peu rouges, tout est devenu vert plus ou moins clair. Pendant ce temps on a le temps de nettoyer et couper l’aillet en tronçons. Qu’on jette avec ménagement au fond de la cocotte, avec un filet d’huile. J’ai trouvé que ça faisait léger comme accompagnement donc j’ai ajouté 4 (petits) oignons.

J’ai remarqué que j’avais quelques tomates cerises aussi et que le rouge (et le jaune) seraient du plus bel effet avec le vert de l’aillet et le blanc de l’oignon, petit rappel esthétique à l’Italie natale de mon idée de recette.

Pendant que l’accompagnement revient tranquillement, j’emballe mes boulettes dans le chou.

Et j’ajoute les boulettes emballées dans la cocotte.

J’ai ajouté un grand verre d’eau pour qu’il n’y ait pas de risque de cramade et en me disant que ça ferait un bouillon-sauce très goûteux. J’ai également mis un tout petit bout de gingembre frais, mais tout petit pour qu’il parfume légèrement sans prendre le pas sur tout le reste.

Une grosse demi-heure après, c’est cuit !

On a mangé ça avec du riz. C’est bon, mais c’est bon !!! Mademoiselle II a mangé 2 boulettes à elle toute seule et en a re-piqué un bout dans l’assiette de son papa chéri après (il a grogné un peu mais elle lui a fait un sourire et il était hors d’état de combattre) !

Bref, un peu de temps de préparation (et encore, ça va relativement vite quand même), mais vu le régal que c’est, ça vaut vraiment le coup ! En plus, polpette c’est un nom marrant ! Bon appétit !

Gloubiboulga laotien au chou

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Une fois n’est pas coutume, voici une presque-recette. C’est-à-dire une recette qui a du potentiel mais qui n’a pas été réalisée intégralement. Je m’explique : j’avais du chou chinois, et pas trop d’idées. Dans ces cas-là, je jette un œil à mes livres de cuisine pour trouver des idées. Et là, je suis tombée sur une soupe laotienne, qui m’a paru sympathique.

Sur le principe, on fait bouillir de l’eau avec un tas d’épices, de l’ail et des oignons et du bœuf, on enlève le bœuf, on fait cuire du riz dans le bouillon, on enlève le riz, on fait des boulettes avec le riz et le chou coupé en lanières, et on fait pocher les boulettes de riz dans le bouillon, et on sert le tout avec la viande.

Sauf que je n’avais pas de viande. Ni de temps. J’ai donc fait une version allégée et accélérée, que voici.

Dans une (très) grande casserole (prenez la plus grande que vous ayez), j’ai mis les feuilles de chou (nb : j’aurais dû les couper en lanières, ça aurait été plus facile à touiller) et beaucoup d’eau :

J’ai ensuite rajouté (à chaque fois par cuillère à soupe) : le sucre, le gingembre, la muscade râpée, le poivre en grains, les graines de coriandre :

Puis l’aillet et l’oignon, et je laisse cuire. Et j’ai gardé l’idée de faire cuire du riz donc je l’ai ajouté au reste.

Normalement on sert les boulettes avec du bouillon et de la sauce soja.

Bilan :
– À la cuisson, ça sent très bon.
– J’ai sorti le chou et l’ai mis à part (il faisait trop chaud pour manger du chou, on verra plus tard, pour l’instant c’est au congel).
– On a donc mangé le riz cuit dans le bouillon aux épices, et les Demoiselles se sont régalées, l’une comme l’autre. Mademoiselle a même eu droit à un trait de sauce soja, le bonheur !
– Je pense refaire la recette avec de la viande, bœuf ou chair à saucisse, j’imagine que ce sera plus facile à mettre sous forme de boulettes (?), car cette 1ère version était prometteuse. Ça tombe bien, on a eu du chou hier !😉

Le borchtchtchtch

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L’actualité ayant mis de l’Ukraine dans nos vies, j’ai décidé d’utiliser mes betteraves, celles que j’ai accumulées au fil des paniers, pour faire cette soupe slave au nom étrange.

Alors déjà, petit point sur son nom : c’est du borchtch. Pas du borcht, ni du bortch, ni du btorch mais bien du borchtch. À noter qu’en cyrillique, c’est un mot extrêmement simple à écrire : борщ. 4 lettres. Mais bon la dernière lettre, le щ, se transcrit chtch, excusez du peu, j’espère au moins que ça fait plein de points au scrabble…! (après enquête, faites-vous plaisir, toutes les versions renvoient à ce plat)

Il y a à peu près autant de recettes de borchtch que de familles ukrainiennes. J’en ai choisi une, la voici :

Il vous faut
1 kg de bœuf à mijoter coupé en gros morceaux,
2 carottes,
1 navet (j’en ai mis 4, ils étaient petits !),
1 poireau (j’ai mis 2 « branches » d’aillet),
1 oignon,
1 feuille de laurier (j’en ai plein le jardin),
une 10aine de grains de poivre,
de l’aneth (j’ai été prise en flagrant délit d’excès de non consommation de fenouil, donc j’en avais – j’en ai toujours d’ailleurs 😏)
et 2 litres d’eau.
Tout ça c’est pour le bouillon. Le reste arrive après.

Faut faire mijoter l’ensemble 2h.

Là ça commence à sentir mégabon. Mais c’est pas du tout fini.

Les betteraves entrent en scène. Il en faut « 2, environ 700g ». Là j’ai rigolé et j’ai mis tout mon stock de betteraves.

Il faut sortir les légumes du bouillon, les donner à Mademoiselle II qui se fera une joie de tout boulotter, sortir la viande aussi, mais elle, elle ressert après, Mademoiselle II doit attendre.

Une fois les betteraves épluchées et coupées en morceaux, il faut les mettre à cuire 45 min dans le bouillon. Pour être tout à fait honnête, la recette dit de faire cuire les betteraves 45 min, de les laisser refroidir et de les couper en morceaux. Je n’ai pas vu la valeur ajoutée de faire ça en 2 temps, donc j’ai coupé les morceaux direct.

Normalement le borchtch est une soupe rouge vif. Le mien n’est pas rouge car j’avais essentiellement des betteraves blanches, les fameuses « chioggia », prononcez kioddja. Je me désolais de ce manque d’éclat flagrant…

… quand plop ! L’unique betterave rouge du lot m’a fait coucou ! (« Chuis trop p’tiiiiiiiiiiiiite ! »)

Une fois les betteraves cuites, on ajoute le reste, à savoir
quelques feuilles de chou (si possible kale, moi j’ai mis du chou chinois),
2 pommes de terre coupées en cubes,
2 pommes coupées en cubes aussi pour tromper l’ennemi,
et une boîte de haricots noirs cuits (mais je n’en avais pas, on n’a presque jamais de boîtes de conserve à la maison, alors j’ai mis des haricots blancs secs que j’avais fait cuire au préalable).
Et on remet le bœuf coupé plus petit.
On met aussi 2 gousses d’ail qu’on ne voit pas sur les photos.

Ça remijote 20 min. Vous étiez pressés ? C’est ballot, c’est pas la bonne recette.

Une fois la cuisson terminée, on rajoute 2 cuillères à soupe de vinaigre (ils demandent du vinaigre blanc, à défaut, j’ai mis du vinaigre de cidre – Monsieur a fait remarquer que ça irait bien avec les pommes – Monsieur est normand…). Ils disent de rectifier l’assaisonnement, mais moi je ne mets pas de sel donc je m’en fiche. 🤭

Vous avez faim non ? Ça tombe bien il est temps de se mettre à table. Notre borchtch est une soupe au départ, mais avec tellement de morceaux qu’on peut le manger en mode solide, avec un peu de crème et d’aneth (là j’ai mis du cerfeuil que j’ai découvert dans le jardin, j’étais toute contente) :

Ou en soupe donc (pareil, crème/aneth – du vrai cette fois) :

Il est à noter qu’avec les quantités indiquées, on a mangé 4 fois dessus (8 parts), sans compter Mademoiselle II qui pourtant n’a clairement pas laissé sa part au chat (une fois le chou soigneusement sorti de l’assiette, haricot par haricot, ou en trempant un bout de viande dans la soupe puis en le suçotant bien consciencieusement avant de recommencer…), donc plutôt 10-12 parts. En soupe ou en « solide ». Alors on a varié les plaisirs : avec crème, avec moutarde, avec les deux, on est des oufs… dans tous les cas c’est très bon, rien à dire, et ça se réchauffe très bien. Un peu long à faire mais ça vaut le coup !

Смачного!

Tarte aillet oignons nouveaux

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« Tiens je vais faire une tarte avec l’aillet et les oignons nouveaux, tu peux marquer pâte feuilletée sur la liste ? ». Un air outré et quelques heures plus tard, j’avais 1 kg de pâte feuilletée maison réalisée avec amour. Je n’avais plus qu’à tenir parole et à préparer la tarte.

Il vous faut donc, en plus de la pâte feuilletée, de l’aillet, des oignons nouveaux, de la crème, de la moutarde, du fromage râpé. Et il y a un peu d’œuf et de lait aussi, mais pas assez pour faire un appareil significatif. Enfin ça c’est à vous de voir aussi hein !

L’unique partie de bravoure est au début, quand on réduit aillet et oignons nouveaux en petits tronçons. Ils se chargent de nous rappeler qu’ils sont nouveaux mais costauds.

Vraie larme, et je ne suis pas un crocodile. On ne pourra pas dire que je ne paye pas de ma personne pour ce blog !

Une fois le plus dur fait, on peut continuer gaiement. En étalant la pâte.

J’avoue une petite fainéantise passagère (si si, passagère…), je n’ai pas coupé la pâte bien ajustée au moule. La flemme. Je la rabattrai par-dessus la garniture. Au fond, c’est le moment de sortir la crème et la moutarde. Faites-vous plaisir sur les quantités selon ce que vous aimez.

Étalez les tronçons d’aillet et d’oignons dessus. Versez le mélange œuf-lait dessus si vous avez opté pour.

Souvenez-vous qu’il vous reste 3 tranches de tomates séchées au frigo et dites-vous que ça irait super bien dans votre tarte. On a fait une version avec des morceaux de jambon aussi, c’est top. Bref, customisez.

Finissez par le fromage râpé. Comme vous n’êtes pas une grosse feignasse de mon acabit, vous n’avez pas à replier les bords.

Une 20aine de minutes de cuisson plus tard, c’est prêt.

Bilan : Mademoiselle, pas très orientée tartes, s’est fait prier pour manger une petite part. Mademoiselle II a apprécié pour deux. Monsieur et moi avons trouvé ça excellent.

Butternut rôti à la crétoise

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Sur une (excellente) idée de Pénélope.

Mardi avant-dernier, mon pommes pote étant absent, j’ai fait la fin de la permanence pommes avec Pénélope (merci à elle). En discutant, elle a parlé d’une recette de butternut rôti avec de la feta, des graines de courge, de la coriandre… même qu’elle m’a envoyé la recette. Le mot magique (coriandre) étant dit, il fallait absolument que je fasse cette recette. Sauf que… quand j’ai fait les courses, la coriandre proposée à l’achat ne sentait absolument rien, ce qui est traumatisant quand on adore ça. J’avais déjà la feta, j’ai décidé de faire à mon idée avec les ingrédients disponibles tout en m’inspirant de la recette de Pénélope.

Il vous faut donc : un butternut (ou une sucrine du Berry ou une courge du même genre) ; de la feta ; des graines de courge ; de l’huile d’olive, du citron (tout ça c’est sur la base originale) ; et j’ai ajouté de l’aillet et des olives.

Après avoir épluché et coupé le butternut en parts de taille raisonnable, j’ai arrosé d’un filet d’huile d’olive, et j’ai parsemé d’aillet et de la moitié des graines de courge : je ne savais pas à quelle vitesse elles crameraient, donc j’ai assuré le coup.😁

Hop, au four à th°7 chaleur tournante, 15 min comme ça et 15 min avec une feuille d’alu dessus pour que ça cuise sans noircir.

Pendant ce temps, j’attrape un citron qui fait le malin et je lui explique que ça va être sa fête.

3 minutes plus tard il se rend compte que je ne bluffais pas et j’ai un jus qui n’attend plus que des compagnons.

Dans le rôle des compagnons : la feta coupée en cubes, le reste des graines de courge, quelques olives coupées petit.

Quand le couteau rentre sans peine dans le butternut, je sors le plat du four.

Et j’arrose le tout avec le jus de citron customisé.

C’est une tuerie. Le côté acidulé du citron avec la texture douce et sucrée du butternut… et le reste des goûts par-dessus, on a adoré. Pour Mademoiselle II, on a écrasé sa part en purée, et c’est parti à toute vitesse (ça se mange, donc elle aime). Mademoiselle n’aime pas les olives noires, donc n’a pas trop accroché, on le savait. Elle a quand même mangé la moitié de sa part en triant un peu.

Bon appétit !

Test : Roulés de blettes au fromage frais [par Jeanne]

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Cette semaine dans le panier, nous avons eu des blettes. Pas un énorme bouquet, donc pas question pour moi de les faire en gratin ou à la poêle, il n’en serait resté que quelques bouchées vu la propension du machin à disparaître à la cuisson.

J’ai réfléchi à comment je pourrais les préparer, et je me suis rappelée que j’avais rencontré un certain succès il y a quelque temps avec des crêpes roulées au jambon et au St-Morêt. Je me suis donc mis en tête de faire des roulés de blettes, et comme je suis une warrior, j’ai fait ça sans recette. Faut être joueur !

1ère étape, blanchir les blettes dans l’eau bouillante. J’ai visé la dizaine de minutes dans l’eau, mais je n’ai pas regardé l’heure ni avant, ni après. Je peux juste affirmer que ça a duré le temps d’une « tétée de réconfort », la tétée de quand le bébé pleure mais qu’il a déjà les yeux fermés et qu’il bâille de temps en temps. Généralement, l’endormissement suit très vite. Une dizaine de minutes ça me semble réaliste.

Il paraît qu’il faut passer les blettes blanchies sous l’eau froide pour qu’elles restent vertes. Je n’ai jamais fait l’expérience de ne pas le faire, donc je ne sais pas si c’est vrai. Moi je les passe sous l’eau froide après pour ne pas me cramer les pattes en les manipulant…

Ensuite, au diable le St Morêt, j’ai du fromage frais de la ferme des Jarouilles, donc c’est ce que j’utilise bien sûr.

Dedans, je coupe en tout mini une tête (et sa queue) d’aillet du panier de la semaine et une échalote.

Bon et puis finalement je rajoute du jambon parce que je me dis que ça devrait être bon (et puis que mon idée originale c’était des crêpes au jambon, ne l’oublions pas !).

J’écrase tout bien. J’ai bien fait de rajouter du jambon, ça adoucit un peu le costaud de l’échalote et de l’aillet (pas la peine de me jeter la pierre hein, on le sait tous que vous goûtez aussi au fur et à mesure de la préparation !).

Et là commence la partie de bravoure, parce que jusqu’ici c’était facile. Pour le roulage, j’ai progressé au fur et à mesure de mes essais. Comme je suis une fille sympa, je vais vous expliquer ce qu’il ne faut pas faire.

Je me suis assez vite rendu compte qu’il ne fallait pas essayer de rouler avec la côte.

Au contraire, si on la coupe et qu’on la met en renfort ça facilite le roulage.

Ce qui facilite drôlement aussi, c’est quand je me rends compte que ma farce toute bien émiettée se compacte facilement et se tient remarquablement une fois en forme. À partir de là, finie la galère avec les 2 petites cuillères, j’ai façonné mes tubes de farce à la main.

Et voilà mes roulés prêts à être enfournés !

Quelques heures plus tard, Monsieur va se chercher un yaourt au frigo et se demande d’où viennent les roulés à la feuille de vigne. C’est vrai que ça pourrait ressembler un peu. Sauf que bon, il sait bien qu’on n’a pas de feuilles de vigne, et que c’est lui qui a rapporté les blettes mardi. Bref.

Après un court séjour dans le frigo donc, j’ai enfourné une petite dizaine de minutes à 180°C. Deux objectifs : servir chaud, faire fondre le fromage frais pour une texture miam, et cuire un peu l’échalote et l’aillet pour calmer leur joie, parce que si on mange un roulé cru, vaut mieux ne pas avoir de rencard après. Tiens ça fait trois objectifs. C’est bien, y’en a qui suivent.

Bilan : c’est délicieux ! Monsieur est emballé, moi aussi, la farce aussi (dans de la blette). Mademoiselle, moins, mais depuis qu’elle a lu que Zoé, l’héroïne d’un de ses livres préférés, n’aimait pas les épinards, elle s’est mise du jour au lendemain à ne plus aimer tout ce qui ressemblait à des épinards. Je considère donc que son avis n’est pas représentatif.

Je suis donc très contente de mon test qui permet de bien mettre en valeur les blettes, même quand il n’y en a pas pour un régiment !

Poêlée de carottes freestyle [par Jeanne]

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Pour accommoder les carottes du panier de… euh, la semaine dernière ? Ah non la semaine dernière il n’y avait pas de distribution de légumes. De la semaine d’avant alors.

Et donc pour les accommoder autrement que
– en macédoine (déjà fait ☑)
– en soupe (déjà fait ☑)
– en accompagnement de ragoût (déjà fait ☑)
– sans doute 2 ou 3 autres essais (déjà fait ☑)
j’ai cherché une idée sur internet, et je suis tombée sur une recette de poêlée « freestyle ».

1ère étape, le nettoyage. Bah oui parce que je ne sais pas si vous avez essayé d’éplucher les carottes des paniers, mais moi j’ai vite abandonné. Elles sont toutes fraîches toutes tendres de toute façon, alors c’est pas la peine. Faut juste enlever la terre. Et pour ça, quelqu’un qui m’aime bien m’a offert une brosse à légumes la semaine dernière, je l’ai donc testée avec grand plaisir. Bilan : ça porte bien son nom, c’est parfait pour nettoyer les carottes !

Alors ne vous faites pas une fausse idée de moi, les carottes bien alignées comme ça c’est juste pour la photo hein. Normalement, dans l’évier comme ailleurs chez moi, c’est un joyeux bazar.

Revenons à notre recette : pour une poêlée de carottes freestyle, en plus des carottes bien propres, il faut des oignons et de l’ail, qu’on fait revenir dans un peu d’huile d’olive (jusqu’à ce que les oignons soient transparents, gnagnagna, toutes les recettes le précisent, mais bon au bout d’un moment on le sait hein).

Ensuite, nos carottes bien propres, on les coupe petit. Avec un couteau qui s’en fout de si c’est une carotte ou un bout de doigt dessous.

On n’est pas obligé de laisser ses oignons cramer, on peut s’arrêter juste avant, c’est même mieux.

Et après on ajoute les carottes, et un fond d’eau.

Ça cuit une grosse 30aine de minutes, et c’est là que le freestyle intervient. La personne qui décrivait sa recette disait qu’elle avait plus ou moins fait ses fonds de placards en terme d’épices, et donc elle assaisonnait ses carottes avec du curry, de la moutarde et des herbes de Provence. Moi, j’ai mis des épices données par l’ancienne nounou (tunisienne) de Mademoiselle. Je n’ai pas les noms parce que c’est dans des sacs, mais ça sent bon et c’est joli : à vue de nez, je dirais que c’est du paprika, du curcuma, du cumin. Et des herbes de Provence et de la moutarde. Parce que je trouvais que c’était une bonne idée.

Pendant ce temps, Mademoiselle s’éclate avec des emporte-pièce et un friand cuit à la plaque. Rien à voir, mais je trouve ça marrant. Et puis rien à voir, mais pendant qu’elle fait ça, elle me laisse freestyler mes carottes en paix.

Le temps qu’on réponde 58 fois que oui, c’est joli tous ces petits gâteaux, la poêlée est terminée et prête à être dévorée. On peut rajouter du persil de la distribution d’avant, c’est joli, ça fait des petits points de vert sur tout ce orange. Mais bon, paraît que le persil c’est pas top quand on allaite, donc on est restés avec une belle assiette orange nous.

Bon app’ !