Ça y est, j’ai trouvé le courage d’écosser nos jolies fèves. Et comme la dernière fois que j’en avais cuisiné, c’était pas tellement terrible*, cette fois j’ai regardé une recette.
*j’avais mis à cuire à la vapeur plein de légumes différents, carottes, pommes de terre, petits pois et fèves. Immense succès des 3 premiers auprès des Demoiselles, mais les fèves, on a eu beau essayer de leur faire croire que si si, c’était très bon, j’avais pas enlevé la peau, et on peut toujours se la raconter, c’est quand même moins bon avec la peau que sans.
Bref, donc là, dans notre recette, ééééévidemment il faut les écosser, mais il fait ééééégalement les peler, et ça c’est très facile après un passage de 4 minutes dans l’eau bouillante, puis rincées à l’eau froide. Attention j’ai dit que c’était facile, pas que c’était rapide, faut quand même les faire une à une.
Heureusement, j’ai un Monsieur tout à fait passionné d’écossage et de pelage de fèves qui avait commencé par me dire que oui oui, il pouvait épeler « fèves », puis, résigné, que oui oui il pourrait m’aider à les peler, pour enfin se pointer dans la cuisine juste à temps pour dire « oh-bah-zut-alors-t’as-déjà -fini-oh-moi-qui-me-faisais-une-joie-bon-je-vais-faire-cuire-la-ventrèche ».
Et une fois mes petites fèves pelées, un tour de moulin à poivre, un tour de moulin à sel, un trait de votre meilleure huile d’olive, quelques brins de ciboulette du jardin, ceux que les escargots ont épargnés, et hop, voici une salade toute pimpante !
J’ai suivi rigoureusement la recette, une fois n’est pas coutume. MAIS je dois signaler que sur la photo qui l’illustrait sur marmiton, on distinguait nettement de la menthe sur la première photo, et un morceau de roquefort sur la 2ème. Des suggestions que je suivrai peut-être la prochaine fois pour changer.
Verdict :
– Mademoiselle I « j’aime un peu » (mais je ne me re-servirai pas) ;
– Mademoiselle II a fait une comédie pour ne pas manger LA fève qu’on lui avait demandé de goûter et m’a vite donné le reste de son assiette une fois sa mission remplie avec bien du mal ;
– Mademoiselle III a goûté, entrepris de mettre par terre la fève suivante, et m’a ensuite mangé la moitié de mon assiette en me tenant bien le bras pour maîtriser la direction qu’il prenait avec la fourchette au bout ;
– Monsieur a trouvé ça très bon et aurait bien mis un peu plus d’huile d’olive dont il ne sentait pas assez le goût ;
– moi je suis prête à repasser du temps à les peler parce que vraiment, qu’est-ce que c’est bon des fèves fraîches quasi-crue dans une préparation toute simple comme ça !
Bon appétit !