Ok, j’avoue, j’avais pas reconnu le légume, et je les avais sortis en me disant : go, j’épluche et je fais cuire les betteraves comme ça elles auront le temps de refroidir et je pourrai les faire en salade.

Un peu surprise de voir au premier coup d’économe que ça n’était pas du tout rouge mais au contraire du plus beau blanc à l’intérieur. Je me suis remise en question direct et l’option radis noir s’est présentée. Comme on ne se connaît pas très bien avec les radis noirs, j’ai quand même vérifié la tronche que c’est censé avoir sur internet. Et une fois que j’en ai été sûre, je n’étais pas très avancée. Qu’est-ce que je vais faire de ces 3 radis noirs ????

Mea culpa auprès de David et Émeline, on en avait peut-être déjà eu mais ça ne m’avait visiblement pas laissé un souvenir impérissable.

Donc, petite recherche internet : comment qu’on cuisine-t-y ces machins-là ??? Carpaccio, poêlés… Ou en soupe. Comme on a un magnifique temps de février en ce moment, c’est l’option soupe que j’ai choisie et dont voici la recette.

Il vous faut : des radis noirs, des pommes de terre, du bouillon de volaille, de la cardamome, du poivre, de la crème. Normalement il fallait des navets mais n’en ayant pas, j’ai fait sans.

Première étape : épluchage des radis noirs et des pommes de terre, et cuisson dans du bouillon (plus de vrai bouillon à la maison, j’ai pris un bouillon-cube de grosse tricheuse, j’y reviendrai).

Une fois que c’est cuit, on met le poivre et la cardamome, et on mixe. Normalement il fallait 2 cuillères à café de cardamome en poudre mais je n’avais que des grains. J’y reviendrai aussi.

Tout à la fin, on rajoute la crème fraîche et on sert.

Bilan : on va racheter des radis noirs rien que pour cette soupe, c’est un délice !!!

Deux bémols toutefois : 1) les grains de cardamome ne sont pas bien broyés par le mix soupe (on n’a pas une bête de course aussi…), ce n’est pas très agréable. Donc soit il faut mettre de la poudre comme demandé sur la recette, soit il faut simplement faire infuser la cardamome et la retirer juste avant de servir. 2) nous mangeons la soupe sans sel depuis plusieurs années, donc la présence du bouillon-cube a un effet miam particulièrement marqué chez nous.

Mademoiselle II n’a pas aimé. Mademoiselle I a commencé par dire qu’elle était trop bonne la soupe avant d’en laisser une cuillerée en marmonnant que finalement elle n’aimait pas trop, ce qui ne l’a pas empêchée le lendemain de faire une comédie pour en ravoir. Mademoiselle III avait à peine le temps d’avaler qu’elle rouvrait déjà la bouche toute grande pour en avoir d’autre et la casserole est devenue vide bien trop tôt à son goût.

Je recommande vivement !