Je ne sais pas si j’ai déjà mentionné que j’avais des collègues super. Ils bossent bien, sont gentils, et ne manquent pas d’humour (et non, ils ne lisent pas ce blog 😋), donc les discussions vont bon train à la pause café. Et donc j’ai appris il y a peu qu’une de mes collègues s’initiait au batch-cooking, et que pour l’instant ça lui plaisait bien. Le principe, c’est de cuisiner 2 ou 3h le dimanche, pour avoir tous les repas de la semaine (batch = lot). Elle a donc fait la pub du site cuisine-addict.com où je ne suis pas encore allée, mais où elle trouve de bonnes idées et un bon cadrage pour son batch-cooking. Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce qu’elle a évoqué quelques recettes qu’elle avait été amenée à préparer, et que l’une d’elle m’a tapé dans l’oreille : gratin de courgettes à la féta. Voilà qui s’annonçait pétillant, et justement, j’avais des courgettes !
Pour faire exactement la même recette que moi, il vous faut :
– 2 courgettes rondes
– un paquet de féta
– 5 mini-chorizos qui ont survécu au pique-nique de la semaine dernière
– un fond de crème et son pot
– un œuf
– de l’emmental râpé en quantité raisonnable
J’ai donc épluché mes 2 courgettes rondes, les ai coupées en tranchounettes toutes fines toutes fines, trouvé qu’elles cachaient bien leur jeu en terme de volume et sorti un plat au four plus grand que celui que j’avais sorti initialement ; une fois le problème des courgettes réglé, j’ai coupé la féta petit petit petit : j’ai commencé à apprendre le grec, vous apprendrez avec intérêt que « petit » se dit « micro ». Une fois les micro-bouts prêts, je les ai répartis comme j’ai pu entre les tranches.
Ensuite j’ai avisé dans le frigo des micro-chorizos apéro. Bien que micro, je les ai recoupés en tranches encore plus micro, et je les ai à leur tour réparties dans les tranches. J’ai cassé un œuf dans le fond de crème fraîche qui me restait, versé ce magnifique appareil sur les courgettes, saupoudré l’inévitable couche d’emmental râpé, et j’ai mis au four suffisamment pour que ça gratine (une grosse vingtaine de minutes).
Au sortir du plat il ne paye pas de mine.
Mais quand on le dépiaute un peu, on se rend compte qu’on va se régaler.
Sur ce, je vais faire ma permanence pommes-pain à l’AMAP. Quand je rentre, les demoiselles ont mangé leur gratin. D’après Mademoiselle, c’est « une grosse délice ». Mademoiselle II n’a rien dit mais a tout mangé, y compris MES bouts de chorizo dans MON assiette, après son dessert et son brossage de dents…🤬