Voici une courge spaghetti. Et plus particulièrement une courge spaghetti qui a reçu un bisou de son voisin le chou-rouge, quel profiteur celui-là. Il a laissé une trace de bleu à lèvres.
Et aujourd’hui n’est pas un jour de chance pour notre petite courge, puisqu’en plus de se faire voler un bisou, elle va être cuite…
40 min plus tard, elle a joliment craquelé. Je la laisse s’égoutter un moment dans l’évier pour éviter la fameuse et désagréable flaque sur le plan de travail.
Une fois qu’elle s’est bien égouttée et qu’elle a un peu refroidi, je n’ai aucune pitié et la fends dans le sens de la longueur :
Un habile coup de cuillère (enfin 2, un par côté) plus tard, et j’ai la même sans les pépins. (« Beuh, c’est pas une pomme, on dit pas des pépins pour une courge ! – Oh eh ! C’est moi qui écris, c’est moi qui décide ! »)
Après la cuillère, il faut sortir la fourchette pour avoir de beaux spaghetti de courges, qu’on effile et qu’on met dans la poêle.
Il est temps d’ajouter les lardons, et on laisse cuire jusqu’à ce que la flotte de la courge soit évaporée, ça correspond peu ou prou au temps nécessaire aux lardons pour cuire.
Et voilà, un peu de fromage râpé, une grosse cuillère de crème fraîche, et il n’y a plus qu’à se régaler, tous autant qu’on est, Monsieur, Mademoiselle, et moi !!!
Ça a quand même un goût de trop peu…