Car oui, il y a des gens qui n’aiment pas le fenouil. On me dit dans l’oreillette que ça arriverait même à des gens bien. Sauf que les gens bien, ils ne veulent pas gâcher. Et quand en plus Monsieur aime ça et que Madame n’aime pas mais allaite (et le fenouil c’est ce qu’il y a de meilleur pour l’allaitement, paraît-il…), alors ça vaut le coup de se creuser la tête pour voir comment le préparer.
Rendons à César ce qui lui appartient, la recette vient de Marmiton.
Et donc, avec le bulbe de fenouil qu’on a eu dans le panier il y a quelques semaines, j’ai récupéré l’aneth pour faire une tisane (cf les commentaires sur l’allaitement). Je ne vous le conseille pas, c’est pas terrible, faut-y que je sois une mère dévouée pour avaler ça. Bref, l’heure n’est pas à l’auto-louange. Il me reste donc ça :
Avec mon plus beau couteau, je détaille le bulbe en lanières. Ça y est, j’ai les doigts qui puent le fenouil et je commence à grogner dans ma cuisine. Pour que ce soit quand même un peu bon, je rajoute 2 échalotes. Oui, c’est dans la recette, mais je les ai rajoutées avec grand plaisir. Hop, à la poêle avec du beurre.
On laisse dorer, bon, quand on cuisine un peu, c’est le process habituel hein ! Sauf que là on rajoute un peu de sucre (50 g) pour que ça caramélise (15 minutes).
Et soudain, surgit face au vent, le vrai héros de tout le temps : le zesteur et son orange. NB : là, c’est une orange du commerce, mais on peut en commander via l’AMAP.
Zioum zioum zioum, on zeste tout ça, on évite de se peler le doigt dans l’enthousiasme du moment, et on laisse mijoter encore 5 minutes. Alors je vois qu’il faut mettre le jus de l’orange aussi, mea culpa, quand j’ai fait la recette j’ai complètement oublié. Pas de jus pour nous donc. Et pas d’aneth non plus puisque je l’ai déjà consommé infusé (faut suivre un peu !). Notez que « aneth » est masculin, et j’apprends par la même occasion que c’est également un prénom féminin. Je me coucherai moins bête ce soir.
Pendant ce temps, on mélange la crème liquide (7 cl), la maïzena (1 cuillère à soupe) , la farine (25 g) et les œufs (2). Et j’ajoute directement dans cette préparation les 150 g de fromage de chèvre frais que j’ai commandés à la ferme des Jarouilles via l’AMAP. J’ai ouvert le paquet comme un cochon donc l’étiquette est déchirée, mais ça donne une idée.
Voilà, on mélange tout ça avec le contenu de la poêle qui est prêt, depuis le temps. Dans la recette ils mettent le fenouil, puis les dés de fromage de chèvre, et par-dessus la préparation à la crème. Faites comme vous voulez, moi j’ai choisi la simplicité.
On répartit tout ça dans des ramequins beurrés, et hop, au four chaud à 200°C. La recette ne précise pas le temps de cuisson donc j’y suis allée à tâtons, et ça a été présentable au bout de 25 minutes.
Tadaaaaaam !
Mangé avec une salade verte, c’est presque très bon. Enfin ça a toujours un petit fond de goût de fenouil bien sûr, mais si j’avais aimé ça j’aurais trouvé ça délicieux !
Bon appétit !