Dans les 2 derniers paniers, nous avons eu les premiers poireaux et les premières carottes de la saison. Des pommes de terre aussi.
Moi, quand je vois côte à côte poireaux, carottes et pommes de terre, je pense soupe. Il y a 10 jours, la température extérieure ressentie avoisinait les 75°C pour certains, et j’ai bien remarqué les airs au mieux pas emballés ou dubitatifs, voire pleins de compassion pour ma santé mentale quand j’ai fait part de ma grande inspiration à la distribution.
À la maison, l’accueil de mon idée par Monsieur a été franchement hostile. J’ai compris qu’il fallait que j’attende encore un peu pour les soupes, j’étais trop avant-gardiste.
J’ai donc fait des salades :
1) poireaux cuits à la vapeur avec une vinaigrette vinaigre de cidre, huile de pépins de raisin, moutarde, échalote, et des petits cubes d’un fromage de chèvre retrouvé au fond du frigo, une bûche type Ste Maure à consommer de préférence avant le 17 mai, donc avant la naissance de Mademoiselle III, ça ne nous rajeunit pas ; c’est toujours très bon, mais on oublie le côté crémeux de la bûche pour avoir un chèvre beaucoup plus sec. En salade c’est mieux, ça ne colle pas aux couverts de service et ça se répartit équitablement dans le saladier. Cette salade s’accompagne volontiers d’œufs mimosa.
À la distribution, Mademoiselle I a prétendu ne pas aimer les poireaux. Comme je connais la bestiole (c’est moi qui l’ai faite quand même), je lui ai dit que je voudrais bien voir ça, qu’elle n’aime pas les poireaux. Ce qui n’est pas vrai, j’en aurais été contrariée. Mais je ne risquais rien. Et de fait, elle s’est resservie 3 fois et a grogné quand le plat a été fini. Mademoiselle II a dit que non non non c’était pas bon, mais une fois le fromage de chèvre trié (on sait qu’elle n’aime pas ça, même si c’est la honte de la famille), elle a trouvé ça très bon.
2) carottes râpées avec une vinaigrette vinaigre de cidre, huile d’olive, ail (beaucoup). Là je ne l’ai pas fait mais souvent j’ajoute une poignée de cacahuètes dans le robot en train de râper les carottes. On peut également mettre des pignons de pin légèrement grillés, des raisins secs, du persil, de la ciboulette, etc. J’ai fait très simple.
Pas de surprise chez les demoiselles, Mademoiselle I était très contente de voir des carottes râpées sur la table, Mademoiselle II a dit ne pas en vouloir, mais, contrainte par un odieux chantage à base de cornet de glace, elle a tout mangé. sans difficulté
3) n’apparaît pas sur la photo, mais les pommes de terre ont été accompagnées de filets de harengs fumés coupés en petits morceaux, avec le même genre de vinaigrette que pour les carottes mais avec des échalotes (beaucoup) et pas d’ail.
C’est un des plats préféré des demoiselles, il n’y en a jamais assez.
Voilà, les salades, ça fait plus estival que la soupe, mais je n’ai pas dit mon dernier mot !