Ça fait des jours qu’il est là. Qu’il vous fixe. À chaque fois que vous ouvrez le frigo. Vous êtes sûrs qu’il vous nargue. Alors que vous n’êtes pas les seuls dans ce cas-là. Personne ne sait quoi faire d’un radis asiatique. Vous aviez même oublié comment ça s’appelait, heureusement que David l’avait mentionné dans son mail.
Cette fois c’est terminé, son sort est tranché. Vous allez le préparer en salade thaïe.
Parce que oui, le radis asiatique, aussi appelé daïkon, est, comme son nom l’indique, asiatique. Le préparer à la thaïe lui rappelera son enfance, quand il n’était encore qu’une petite graine innocente.
Dans la recette que j’ai trouvée, il faut du daïkon et des carottes. Je n’ai plus de carottes mais les radis asiatiques sont gros, ça devrait suffire.
Je prépare le reste : 2 cc d’huile d’olive, 2 cc d’huile de sésame, 1 cc de sucre roux, 3 cs de nuoc-mam, du citron. Normalement il faut du citron vert, mais l’état de mon citron vert m’a fait estimer que jaune, c’était bien aussi.
Dans les options de la recette, il est précisé qu’avec des cacahuètes, c’est très bon. Je rajoute les cacahuètes dans mes ingrédients.
Je commence par faire la sauce, en mélangeant tous les ingrédients (le zeste et le jus du citron) sauf radis et cacahuètes.
Après j’installe le robot de cuisine qui râpe et j’épluche les radis. Il est d’une délicate couleur rose à l’intérieur, c’est très joli.
C’est là que le timing est parfait puisqu’on est alors mardi à 18h, et 1h30 plus tard je suis l’heureuse propriétaire d’un tas de carottes. Je vais pouvoir faire la recette complète.
Après un gros nettoyage des carottes, Mademoiselle s’éclate à râper carottes, radis et cacahuètes (enfin, elle, elle appuie sur le bouton, la machine fait le reste). Ça fait un beau dégradé orange-rose ! Mademoiselle est toute fan.
Reste à ajouter la sauce à tout ça et à se régaler !
Mademoiselle en a redemandé 2 fois. La 2ème fois j’ai dit non, elle avait eu du mal à finir son yaourt, c’était pas pour repartir sur de la salade aussi sec !