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Tambouille de courge spaghetti sans prétention

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La semaine dernière, il n’a échappé à personne que nous avions eu une courge spaghetti. Moi, les courges spaghetti, j’aime les préparer comme leurs homologues pâtes-spaghetti.

Et donc apres avoir fait bouillir 45 min la courge, puis l’avoir laissée refroidir et égoutter, je me suis lancée dans la confection d’une petite sauce d’inspiration basquaise : lardons, oignons, tomates, herbes de Provence. Tout dans la poêle.

J’ouvre ensuite la courge, j’enlève ses pépins, je la vide de ses spaghetti :

Et je mélange tout, et je sers avec du gruyère râpé.

La photo est très moche, j’en conviens.

Mademoiselle en a repris… 3 fois. Ma maman a tiré la tronche quand elle a vu la courge (c’est pas trop son truc les cucurbitacées, mais la dernière fois qu’elle est venue à la maison elle a trouvé spirituel d’apporter 3 bulbes de fenouil. C’est une vengeance personnelle), mais elle a aussi fini par se resservir. Mademoiselle II ouvrait bien grand la bouche en signe d’assentiment.

À noter que ça se réchauffe très bien, et que le lendemain on en a remangé avec des spaghetti-pâtes, et que c’était encore meilleur !

Céleri à la provençale

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La semaine dernière, j’ai tardé à préparé le céleri, et au bout de quelques jours le céleri sentait fort et c’était un cauchemar pour moi le matin d’avoir cette odeur que je n’aime pas en sortant les affaires du petit dèj. Cette semaine, Monsieur a eu pitié de moi, il a préparé la partie rave rapidement en purée, et il s’est occupé du reste ce week-end. Par pure compassion.

Il a commencé par me taxer des lardons et des oignons que j’étais en train de couper pour la courgiflette et les a mis à revenir ensemble. Jusque là, ça restait comestible et même plutôt appétissant pour moi.

Pendant que ça revient tranquillement, il sépare les côtes des feuilles, et les ajoute aux oignons dans la poêle. 🤢

Il finit en ajoutant un peu de concentré de tomate avec un petit fond d’eau. Ça a mijoté tranquillement et je l’ai coupé quand il n’y avait plus d’eau.

Il paraît que c’était bon. Je le crois sur parole.

Douillons

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Je me suis lancée dans une recette de pâtisserie normande pour finir les pommes de la dernière livraison en vue de la nouvelle fournée attendue demain. Connaissez-vous les douillons ?

Il faut :
– autant de pommes que de convives
– du sucre (internet dit qu’on peut remplir les pommes avec un tas de choses, mais moi j’ai mis du sucre, tout simplement)
– une pâte feuilletée ou de quoi en faire si vous voulez crâner, donc du beurre, de la farine et de l’eau. (100g de beurre, 65g d’eau et 135g de farine : c’est facile à retenir : pour une mesure de farine, il faut la moitié en eau, et la moitié de la somme farine + eau pour le beurre. Si si, c’est clair, je vous assure, relisez).

La pâte feuilletée, contrairement à une idée bien répandue, ce n’est pas difficile à faire, mais si on veut l’utiliser le soir il faut la commencer le matin parce qu’elle a besoin de faire des séjours répétés au frigo. On commence par mélanger la farine et l’eau, et on enferme le beurre dedans une première fois et zioup, au frigo sans avoir trop joué du rouleau, sinon le beurre risque de ressortir.

Monsieur et moi n’avons pas la même façon de faire la pâte feuilletée. Lui fait ça de façon un peu psychorigide, avec de la farine Francine, du beurre Paysan breton, et il suit scrupuleusement toutes les étapes qu’on avait apprises lors d’un cours « pâte feuilletée » chez Lenôtre il y a quelques années. Moi je prends le beurre qu’on a, la farine qu’on a, et d’après lui je fais un peu n’importe quoi.

Extraits : « Mais c’est pas comme ça qu’il faut enfermer le beurre dans l’abaisse ! Il faut faire un carré et rabattre les 4 coins sur le beurre, pas plier en 3 et souder les bords ! Pauvre Monsieur Lenôtre, s’il savait que tu n’as rien écouté ! »
Ou encore « Comment ça t’as pas mis de sel dans ton abaisse ? – J’en mets pas dans la soupe je vois pas pourquoi j’en mettrais dans la pâte feuilletée ! – Mais t’en mets dans le pain ! – Ah oui tiens, c’est vrai. Mais le pain sans sel c’est pas bon ».

Il n’empêche que sa pâte ne monte pas mieux que la mienne, donc no stress.

Après un séjour d’une demi-heure au frigo, on étale la pâte dans un sens et on la plie en 3. On remet au frigo 1/2h, on réétale dans l’autre sens, on replie en 3, on remet au frigo 1/2h, etc. On fait ça 5 fois.

Voilà ma pâte faite peut-être n’importe comment, mais néanmoins parfaite.

Je n’avais jamais fait de douillons, donc la taille de la pâte à mettre autour de chaque pomme et la façon de refermer le « petit sac » a fait l’objet d’un test. Avant de refermer, j’ai rempli chaque pomme pelée et évidée de sucre.

On a donc un petit sac avec un pétard au-dessus, un autre plié à plat, et un dernier bien collé à la pomme.

Le tout est mis à four chaud. Pareil, le temps de cuisson a été assez expérimental. J’ai commencé par 10 min à 210°C/th°7 pour que la pâte sèche et feuillette, puis 30 min à la même température mais avec une feuille d’alu dessus pour que ça compote à l’intérieur sans cramer à l’extérieur, et on a fini par 10 min sans la feuille d’alu. C’est sans doute perfectible, mais j’avais le résultat espéré (sachant que si j’avais passé la pâte au jaune d’œuf, ça aurait été bien plus doré).

J’ai servi le tout dans des ramequins individuels, ça se tenait suffisamment pour supporter d’être déplacé sans dommage.

Résultat parfait, la pomme (une chanteclerc) avait parfaitement compoté, le sucre a légèrement caramélisé, la pâte avait bien feuilleté…

Bilan : Monsieur « c’est incroyable ce que c’est bon ! ». Il n’y a que des bonnes choses, je ne vois pas comment ça pourrait être mauvais, mais le commentaire fait toujours plaisir.

Mademoiselle : « c’est joli ce que tu as fait Maman ! Tu me montres comment on écrit Madeleine en attaché ? ». Mademoiselle n’est pas très portée dessert, elle n’a pas touché à son douillon. Et elle adoooooooooore les exercices d’écriture et de « dictée » en ce moment. Les 2 ont le temps de changer, et un jour on regrettera cet enthousiasme naïf à la vue d’un N fait à l’endroit alors qu’un douillon la regarde, désespéré, juste à côté…

Courgiflette

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Pour varier les plaisirs avec les courges, je vous propose une recette bien d’hiver, que j’ai testée hier. Il ne vous a pas échappé que nous avions eu de la courge mardi. Alors pardon, je ne suis pas experte en courges, je ne connais pas le petit nom de celle-ci, mais de toute façon même si les formes changent, globalement quand on peut faire une recette avec une, on peut la faire avec les autres.
Il faut donc :
– la courge incriminée
– des oignons
– des lardons
– du fromage tartiflettable. Je n’avais pas de reblochon sous la main, mais j’avais un délicieux Saint Nectaire, et le Saint Nectaire, c’est bon quand c’est cru, mais quand c’est cuit ça tue tout !
– d’autres ingrédients polémiques peuvent être utilisés, comme du fromage râpé ou de la crème fraîche, on n’a pas tous la même façon de faire la tartiflette.

Première étape : faire précuire la courge (pour la tartiflette je fais précuire les pommes de terre, même motif, même punition). Donc on enlève les graines, on coupe en morceaux de taille raisonnable…

… et hop, à la flotte.

Ensuite, c’est le tour des oignons. Notez l’accessoire indispensable si on veut avoir la classe dans sa cuisine et avoir un gros rond autour des yeux une fois son méfait accompli (mais les yeux qui ne piquent pas). Monsieur s’est plié de rire en me voyant, mais pas plus courageux que ça, il n’est pas resté longtemps dans la zone d’évaporation du sulfate d’allyle…

Je mets les oignons à revenir avec les lardons.

Et enfin le montage de la courgiflette : dans un plat à four, je mets une couche de courge (une couchrge ?) :

… une couche d’oignons aux lardons…

… et une couche de saint Nectaire.

15 min à four chaud et on obtient un plat bien appétissant :

C’est toujours pareil, un gratin, si on veut qu’il soit bien présenté dans l’assiette, il faut le faire cuire dans des plats individuels.

Mais c’était délicieux. Même que quand Monsieur et moi on en a repris, Mademoiselle s’est affolée « eeeeh, ne prenez pas touuuuuut ! ».

Poireaux fondants

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Une idée pour si vous en avez marre des soupes et des gratins de poireaux.

Hier, je suis rentrée tard du boulot. Ce sentiment de liberté que ça procure de ne pas avoir à pédaler comme une malade pour arriver à l’heure pour récupérer Mademoiselle II, puis Mademoiselle, c’était très agréable. En plus, en arrivant à la maison, ça sentait hyper bon. Vous avez sans doute rencontré cette frustration quand parfois, vers 18h30-19h (ou vers 12h-12h30) vous passez à côté d’une maison d’où émane un fumet alléchant, mais vous savez que ça n’est pas pour vous. Eh beh là, ça sentait bon chez moi, ça voulait dire
1) que j’allais me régaler et
2) que je n’allais pas avoir de repas à préparer en 4ème vitesse. J’aime bien cuisiner, mais parfois c’est agréable de ne rien avoir à faire.

Et donc j’ai retrouvé mon monsieur aux fourneaux, Mademoiselle en robe de princesse et Mademoiselle II dans sa chaise haute avec un bout de pain pour la faire patienter. La vie normale quoi. J’ai connu un petit ascenseur émotionnel quand j’ai vu les épluchures de céleri à côté du gaz. Comment, cette délicieuse odeur ne serait qu’un leurre ? Mais ça a été très court, Monsieur m’a tout de suite rassurée, il s’était fait une purée de céleri pour le lendemain mais bien sûr il avait prévu autre chose pour le soir (ouf !). Et donc cette délicieuse odeur, elle venait d’une poêle. Je préviens tout de suite, le plat n’est pas très photogénique, mais il faut imaginer qu’il était aussi bon que mal photographié :

A moi de deviner le contenu, mais c’était assez facile :
– des poireaux (tous ceux de mardi),
– des oignons,
– un petit reste de jambon (qui pourrait au choix être remplacé par des lardons ou franchement supprimé, ça n’apportait pas grand chose)
– de la crème fraîche
– de la moutarde (c’est ça qui fait une grande partie de l’originalité du plat)
– des herbes de Provence (évidemment, puisque c’est Monsieur qui cuisine).
Le tout passé à la poêle jusqu’à ce que ce soit cuit.

Bilan : un régal (il n’y a que des bonnes choses, il ne pouvait pas en être autrement).
Mademoiselle a commencé par déclarer qu’elle n’aimait pas. J’ai séparé sa part en 2 dans son assiette, l’ai priée d’en manger la moitié, et après avoir re-goûté, elle a demandé si elle pourrait manger les 2 moitiés… (elle a obtenu l’autorisation) ;
et Mademoiselle II, il suffit de mesurer l’ouverture du bec pour voir si elle aime quelque chose :

Elle a aimé aussi.

Sucrine du Berry à la cardamome

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Voici un titre d’article qui ne ferait pas honte à un menu chic ! C’est l’effet de la particule. Sucrine du Berry, c’est plus classieux que sucrine berrichonne. Même si c’est toujours une courge.

Et la cardamome avec son petit parfum distingué, elle me choque toujours un peu l’oreille, mais c’est ma faute : pendant environ 3 décennies (bon allez, peut-être 2 seulement, mettons que la 1ère ne compte pas), j’ai cru qu’on disait cardamoNe. Je trouve que ça aurait sonné mieux, mais je n’ai pas le pouvoir de décider de ces choses-là.

Et donc cette noble sucrine, elle va présentement finir en soupe avec la cardamome. En velouté, même.

Il faut : de la sucrine, de la cardamome (si si, je vous assure !), des oignons. De la crème pour le côté velouté. Du bouillon cube ou du sel si vous ne comptez pas servir cette soupe à une toute petite personne.

Et une cocotte-minute parce qu’aujourd’hui vous êtes pressés, votre moitié vient de proposer à ses parents de rester manger alors que rien n’était prêt et nonobstant ce contretemps, vous voudriez vous coucher tôt (c’est un exemple hein, il y a plein de raisons d’être pressé).

Il faut donc peler la sucrine, en ôter les pépins et la couper en morceaux. Pareil pour les oignons. Épargnez-vous la laborieuse car vaine recherche des pépins d’oignons. Vous pourriez à la rigueur trouver des graines si vous aviez sous la main un plant dont le bourgeon serait devenu fleur, mais dans ce cas il n’y aurait plus grand chose à tirer de l’oignon, donc cette remarque est nulle et non avenue.

Pour la cardamome, j’ai pris 3 capsules et je n’ai mis que les graines contenues à l’intérieur dans la soupe.

Voilà il ne reste plus qu’à ajouter de l’eau en quantité raisonnable et à faire cuire.

À la cocotte, j’ai laissé cuire 15min après le sifflement de la soupape et c’était largement bon.

Je suis une piètre reporter culinaire, j’ai oublié de prendre une photo de la soupe une fois passée au mixsoupe (la raison de cet oubli est la même que celle qui m’a conduite à utiliser une cocotte-minute aujourd’hui). Mais bon, ça ressemblait à une soupe orange…

Ce qui est important, c’est de rajouter la crème, ou le lait, ou le boursin si on veut un velouté.

Bilan : en termes de texture, elle supporterait d’être épaissie par une ou deux pommes de terre. Et en termes de goût, moi, j’adore. Je trouve que la cardamome apporte un peu comme l’ajout de lait de coco dans la soupe d’il y a quelques semaines : on passe d’une bonne soupe standard à une bonne soupe avec une petite touche exotique. Il ne faut pas abuser pour garder ce côté « ça change » mais c’est très agréable.

Popopo-pommes (©Beethoven)

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Dans la livraison de pommes de la semaine dernière, Pascale nous avait prévenus qu’il y aurait des Chanteclers, des Pitchounettes et des Rougelles. Je ne sais jamais si je suis censée mettre un s à ce genre de pluriel, on va dire que oui pour aujourd’hui.

Alors je sais pas vous, mais moi dès qu’on dépasse le périmètre granny, golden, pink lady, je ne distingue plus les pommes entre elles. Alors bien sûr, la rougelle, c’est un nom à correspondre à une pomme rouge, mais là aussi, il y a rouge et rouge. J’ai décidé d’enquêter un peu.

Voici donc 3 gentils éléments du sac de mardi :

Commençons par la plus facile : la chantecler. Facile puisque c’est la seule jaune. J’ai appris avec un intérêt certain qu’il s’agissait d’une variété assez récente (1977), hybride entre la golden et la reinette clochard. Les pommes Chantecler ont d’abord été vendues sous le nom de Belchard (-chard comme clochard, vous suivez ?), et depuis qu’elles sont tombées dans le domaine public, en 2011, elles s’appellent Chantecler. Découverte pour moi : le fait qu’il y ait un domaine public des pommes. Ou plus exactement qu’il y ait des pommes qui n’y appartiennent pas. Après, que les pommes tombent, que ce soit dans le domaine public ou par terre, je considère que c’est une chose normale que Newton a très bien formalisée à son époque.

Notre chantecler, donc, elle est à manger crue ou cuite, mais vu les autres variétés qu’on a, je vous recommande cuite. En les évidant et en les remplissant de raisins secs et/ou de chocolat, au four th°5 (150°C) pendant ~30min (jusqu’à ce que la peau soit craquelée), c’est une tuerie.

Chantecler

La pitchounette n’a pas seulement un nom marrant. C’est aussi une pomme 3/4 rouge sur fond jaune strié, à petit calibre mais énorme en goût, elle est très sucrée, juteuse, douce et craquante. Une typique « pomme à couteau », puisqu’apparemment c’est comme ça qu’on appelle les pommes qu’on mange crues, même si on se sert de ses dents et pas d’un couteau.

Pitchounette

Et alors pour la rougelle, je n’ai pas trouvé beaucoup d’infos. A vrai dire les seuls résultats que j’ai trouvés étaient sur le site de notre producteur :

Dans leurs vergers, 2 hectares sont en bio et concernent les variétés de pommes Pitchounette, Goldrush ainsi que trois variétés expérimentales (Désirée, Judelle, Rougelle), 2,29 hectares sont en conversion deuxième année (Chantecler, Rougelle), 0,98 hectare a été surgreffé et est en conversion vers l’agriculture biologique sur trois ans (Rougelle, Dalinette, Lafayette) et 1 hectare est utilisé pour l’expérimentation. Les variétés Désirée, Judelle et Rougelle ont été créées à la suite du développement de leur partenariat avec des AMAP et à la demande croissante de leur clientèle. Elles sont issues d’une recherche interne au sein de l’association Vernoge avec l’aide d’un chercheur retraité de l’INRA, M. Lespinasse.

http://martignamap.e-monsite.com/pages/les-contrats/pommes-poires-noix.html

Alors je me demande si on n’a pas là une variété que personne d’autre au monde n’a…? Ce qui est sûr, c’est que j’ai testé cru (au couteau sans couteau), elle est délicieuse. Je n’ai pas encore expérimenté la cuisson, affaire à suivre !

Rougelle

Et pour finir, le saviez-vous ? Avec 16 kg par ménage et par an, la pomme est le fruit le plus consommé en France !

Poêlée ensoleillée au chou rouge [par Élise]

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Petite tambouille du jour :
Force est de constater que le chou rouge attend depuis plusieurs jours (semaines…) dans le bac du frigo. Cette semaine ça commence même dangereusement à s’accumuler avec la distri de mardi. J’en discute avec ma maman de passage à la maison pour m’aider avec les 3 loustics pendant que Monsieur s’offre une semaine de voile en solo (je l’ai autorisé…). Elle me dit qu’elle fait des poêlées avec le chou rouge. Tiens mais c’est vrai ça, pourquoi cataloguer ce pauvre chou rouge à l’éternelle salade chou rouge – pommes – noix… 

Du coup ce soir j’ai utilisé :

– 1 oignon – 4 grosses carottes – 3/4 d’un chou rouge – gingembre – shoyu et huile de sésame grillé (le bon combo pour donner la petite note asiatique qui va bien).

J’ai poêlé tout ça gentiment en commençant par les oignons et les carottes et en ajoutant le chou un peu après. Je n’ai pas cuit très longtemps pour que le chou reste un peu croquant. En voyant ça Monsieur me dit  »tiens tu cuisines le chou rouge toi ?! » (oui j’avoue, je lui laisse souvent les légumes qui ne m’emballent pas…). Verdict demain soir après dégustation ! 

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