Après un titre comme ça le suspens sur les ingrédients est léger léger.
Mademoiselle adore les crevettes. Le fait que sa Tata adorée l’appelle Ma Crevette n’y est sans doute pas étranger. Ainsi, lors des dernières courses, elle a subitement demandé à acheter des crevettes. « Et du poisson ? -Et du poisson ! ». Et à la maison, on a un petit plat que tout le monde adore : le poisson au lait de coco et aux crevettes.
Il faut du poisson (le cabillaud est parfait en texture et en goût), des crevettes, de la crème de coco. Jusque là, vous les aviez. On ajoute un peu ce qu’on veut bien sûr, donc j’ai mis un gros morceau de la non moins grosse courge qu’on a eue la semaine dernière ; et des épices (curcuma+colombo, mais curry, ou massalé, ça aurait été aussi).
On coupe la courge en morceaux de taille « bouchée », et on met tous les ingrédients dans une cocotte.
La crème de coco est assez épaisse, mais à part pour bien rincer la brique de crème de coco, pas besoin d’ajouter d’eau : la courge rend de l’eau, le poisson rend de l’eau, les crevettes rendent de l’eau, c’est tout juste si les épices ne rendent pas d’eau, donc vraiment, pas d’inquiétude, ça ne sera pas sec.
Après un mijotage à couvert d’une durée raisonnable (une grosse demi-heure à feu doux), ça sent hyper bon dans la cuisine et Mademoiselle commence à demander en continu quand est-ce qu’on mange.
Ça va admirablement bien avec du riz.
Un régal, donc. Mademoiselle s’est resservie deux fois, et Mademoiselle II a descendu la moitié de mon assiette. J’ai pu dire à la crèche que c’était bon, qu’elle n’était pas allergique à la noix de coco non plus.
Vous connaissez peut-être mon amour tout relatif pour le céleri. Disons qu’entre me manger la main et manger du céleri, je préférerais sans doute manger le céleri. Ça reste léger comme passion.
Heureusement à la maison, je suis la seule à ne pas aimer ça, donc il y a toujours preneur.
J’ai proposé à Monsieur de faire des frites de céleri. « Ou des chips plutôt ? – Si tu veux des chips tu les fais toi-même (ndlr : la flemme de couper si fin). – Non mais des frites c’est bien ! ».
Je sentais que mes arguments pour les frites avaient fait mouche, donc go. Épluchage et coupage du céleri en forme de frites. Je ne suis pas au régime sans légumes, donc je me suis fait des frites de courge sur le même principe à côté, histoire de ne pas les regarder manger.
Un filet d’huile, et au four une vingtaine de minutes.
Alors c’est très bon (dixit Monsieur pour le céleri et moi pour les courges –j’ai oublié comment on conjugue dixit à la 1ère personne du singulier… 23 ans que j’ai arrêté le latin, je trouve que c’est une bonne excuse. Bon allez, parce que vous insistez, je vais regarder : dixit Monsieur et dixi-je). Mais il aurait fallu les espacer plus sur la plaque pour que ça ait un semblant de côté croustillant. Donc prévoir 2 voire 3 fournées pour la même quantité.
Pas tout à fait le résultat escompté de point de vue texture, mais fondant et goûteux à souhait !
Commentaires fermés sur Velouté de chou à la moutarde
2 demi-choux me regardaient drôlement quand je passais à côté d’eux. « Haha, tu sais plus quoi faire de nous hein ! Tu sais même pas ce qu’on est, comme choux, en plus ».
Un mail à gaecfermelaporte@gmail.com plus tard et j’étais fixée sur ce dernier point. J’avais affaire à des franciliens, des racailles du 95 : des choux de Pontoise. Signe distinctif : un peu violacés.
Pour l’idée, David avait parlé de soupe, mardi. Et je me disais que ce serait bon, une soupe avec du chou et de la moutarde.
J’ai trouvé ça, et ça avait pile poil la tête que je cherchais, donc je me suis mise au travail.
Il faut 1 chou. J’en ai 2 demis, mes lointains cours d’arithmétique ont validé l’équivalence. J’en ai fait plein de petits bouts que j’ai mis à cuire dans l’eau de mon nouveau cuit-vapeur (z’avez pas fini d’en entendre parler de celui-là !).
Finalement il n’y a que les trois quarts des deux demi-choux qui ont réussi à rentrer. C’est à dire qu’il me reste une moitié de moitié, hihihi (c’est bon vous suivez ?) ! J’ai presque regretté d’avoir formellement interdit à Monsieur de faire du chou braisé ce midi. Presque.
À l’étage du cuit-vapeur, toujours lui, je fais cuire les 4 pommes de terre. En réalité j’en ai mis 5 parce qu’elles étaient de taille moyenne et aussi parce que comme ça j’avais un peu de rab pour Mademoiselle II qui a la tuyauterie fragile en ce moment. Je préfère la dispenser de chou.
Je me suis fait la remarque que ça devait être la 1ère fois de ma vie que je faisais cuire des patates destinées à une soupe à la vapeur. Mais c’est la recette qui le demande.
Environ 20-30 minutes plus tard tout est cuit, la vapeur sort par mètres cubes et floute les photos la coquine.
J’égoutte le chou et je le mets avec les pommes de terre dans une casserole d’une taille raisonnable. Et il est temps de rassembler les derniers ingrédients : 10cl de lait, 15cl de crème fraîche (2 produits de la ferme des Jarouilles), 1 cuillère à soupe de moutarde à l’ancienne.
On mélange tout, on passe au mixsoupe et on refait chauffer un poil pour que la soupe soit à la bonne température malgré l’ajout des ingrédients froids.
Un régal ! Mademoiselle a râlé quand on a remporté la casserole à la cuisine et a débarqué avec son assiette pour être resservie quand même. Faut dire avec 15 cL de crème, ça ne pouvait pas être mauvais. Ça m’a rappelé le commentaire d’une collègue allemande qui m’avait demandé ma recette de brownies « tu m’étonnes que ce soit bon vu tout ce qu’il y a dedans ! ».
Commentaires fermés sur Poireaux vinaigrette au fromage de chèvre
J’aime beaucoup les poireaux. Sous à peu près toutes leurs formes. Bon je mets « à peu près » parce que quand on a eu l’extracteur de jus, Monsieur a voulu tester de nouveaux goûts ; je suis donc en mesure d’affirmer que le jus de poireau cru, c’est normal que ce ne soit pas un hit des bars…😑
Bref, donc ce soir, poireaux. Et une de mes recettes préférées c’est poireaux vinaigrette au fromage de chèvre. Il n’y en a jamais assez…
1ère étape, les poireaux étant élevés avec amour dans de la vraie terre, on met tout le monde au bain.
2ème étape, on fait péter le cuit-vapeur que Monsieur Père-Noël a apporté.
Pendant que ça cuit, on peut faire la vinaigrette. J’ai sous-traité ça à Monsieur qui errait sans but à proximité de la cuisine. Moi je mets sel, 1 cs de vinaigre, 2 cs d’huile et 1 cc de moutarde mais vous faites à votre goût. Avec de l’échalote, évidemment ! Et donc du fromage de chèvre, sinon l’intitulé de la recette n’a aucun sens. Là j’ai mis du crottin, mais d’habitude je le fais à la bûche type Sainte-Maure et c’est très bien aussi. En été on peut prendre du fromage de chèvre de la ferme des Jarouilles (mais bon les poireaux l’été…).
Environ 30 min plus tard, les poireaux sont cuits. Ils étaient peut-être déjà cuits au bout d’un quart d’heure mais je faisais de la compote avec mes dernières pommes, je n’avais pas le temps de m’occuper d’eux. L’avantage de la vapeur, outre les évidents bénéfices nutritionnel et gustatif, c’est que si ça cuit un peu trop, personne ne nous en veut.
Reste à tout mélanger et à se régaler.
Mes photos de plats sont vraiment moches en ce moment, mais faut dire que c’est tellement bon qu’il n’en restait presque plus quand j’ai pensé à photographier le résultat.😏 Et puis je n’ai pas la prétention de faire de ce blog une référence de présentations chics… pas le temps !😉
Voici une recette aussi moche que bonne, même s’il y a moyen de la mettre en forme un peu plus joliment avec une grande cuillère.
Il faut : de la purée de panais et du roquefort.
Pour la purée de panais il faut : du panais. Et de l’eau pour le faire cuire en morceaux avant de l’écraser en purée. Y’a du gros niveau dans la recette d’aujourd’hui, Lignac n’a qu’à bien se tenir.
Pour le roquefort, c’est sujet à tolérance parce que ce que je prenais pour du roquefort n’est après examen attentif de l’emballage qu’un vulgaire fromage à pâte persillée au lait de vache. Un bleu donc. Déception. Mais rassurez-vous, la recette marche quand même.
La manœuvre suivante est délicate, accrochez-vous : il faut mélanger le roquefort/bleu et la purée. Voilà c’est tout.
C’est simple mais efficace, tout le monde a adoré à la maison.
Bon app’ !
*référence à Pimp my ride, émission plébiscitée par les jeunes jackys où des pros de la carrosserie transformaient des tacots tout pourris en voitures de « rêve » (enfin chacun ses rêves quoi). J’ignore si elle existe toujours.
Commentaires fermés sur Le gâteau aux pommes de Tatie Rosette
Le Père-Noël a apporté à Mademoiselle le livre « Loup qui découvrait le pays des contes ». J’aime bien les histoires de Loup. C’est mignon et plein de détails que n’apprécie pas encore Mademoiselle mais qui font plaisir à sa maman.
L’histoire, c’est Loup qui veut faire un gâteau aux pommes mais ne sait pas comment, et il se promène dans la forêt à la recherche d’aide. Les 3 petits cochons lui donnent la recette de Tatie Rosette en échange d’aide pour construire leur maison, le petit Chaperon rouge lui donne son beurre en échange d’un après-midi de jeux avec elle, il trouve le sucre sur la gouttière de la maison en pain d’épice d’Hänsel et Gretel, etc.
Et à la fin du livre, il y a sa recette.
Ce soir on l’a donc faite avec Mademoiselle, qui aime faire des gâteaux parce que comme ça elle en donne à sa maîtresse le lendemain. En plus ça tombe bien, on avait encore des pommes à finir avant la livraison de demain !
Y sont-y pas mignons les gâteaux aux pommes de Tatie Rosette ?
La dernière, non, l’avant-dernière distribution d’ailleurs, je suis à la bourre, avait ce petit goût de fête qui console de la météo grisouille. Une fois passées les portes de la salle Saint Maurice, il y avait du monde, de la lumière, de drôles de véhicules et de la musique.
À la musique, Agnès et Jo assurent le show, vite rejoints par David une fois que sa pomme pote préférée honteusement en retard a assuré la relève à la distri. Big up à la reprise de Toxic au violon et à la Contrebasse. Britney Spears serait à coup sûr emballée. (J’ai l’air qui me tourne dans la tête depuis 10 jours, heureusement que c’était bien, sinon je serais grognon).
Pour ces portes ouvertes hivernales, la plupart de nos producteurs étaient présents pour parler des produits disponibles ce jour : safran, huiles, graines, pommes, vin, mangues et agrumes, légumes, pain, et spiruline.
Le stand safran :
Le stand farines, huiles et graines (FGH pour les intimes) :
Depuis le stand pommes :
Quand j’ai dit qu’il y avait de tout dans cette salle… il y avait même un pauvre hère qui a dû réparer sa roue de vélo au débotté…
Le stand mangues et agrumes :
Le stand pain :
Le stand légumes :
Le stand spiruline :
Le stand vin :
Les artistes de l’AMAP étaient invités à partager leurs passions. En plus de leurs instruments et de leur énergie, les musiciens avaient apporté des CD et Pierre a exposé des tirages de ses photographies.
J’ai parlé en introduction d’étranges véhicules. En effet, David est venu avec ses amis du Biclou Sound System et le génial quadricycle du Slowfest :
Un grand merci à tous les présents et en particulier à ceux qui ont fait le show pour cette permanence mémorable !
Passez de très bonnes fêtes de fin d’année !!! 🎅 🎄
« Qu’est-ce que tu veux manger ce soir ? ». C’est une question que je pose régulièrement à Monsieur. Et j’ai non moins régulièrement (toujours en fait) la même réponse « comme toi ». Me voilà bien avancée. Ca finit souvent en soupe. Aussi ai-je été très agréablement surprise, hier, d’entendre « une tourte aux poireaux » ! Il restait de la pâte feuilletée faite le week-end dernier, on a eu des poireaux mardi (ou la semaine d’avant, je ne sais plus), on a de la crème, du lait, des œufs, du fromage, bref, tous les indicateurs étaient au vert.
Avant toute chose, je commence par laver les poireaux. Mademoiselle veut m’aider, et s’installe résolument sur son petit escabeau de cuisine. « Je te donne un couteau qui coupe et tu coupes les poireaux ? ». Oui bien sûr, elle fera bien attention et n’a pas peur. Elle est même un peu fière que je lui propose une tâche dévolue normalement aux grands. Sauf que couper des poireaux, ce n’est pas compliqué, surtout avec un couteau affûté par Monsieur, mais des petits biceps de 4 ans ça n’est pas bien costaud, et elle a beau ne pas avoir peur, elle n’ose pas trop appuyer sur le couteau non plus. On fait donc ça à 2, et les tronçons sont mis à revenir dans la poêle avec un peu de beurre.
Pendant ce temps, on étale la pâte et on essaie de lui donner une forme allant avec la tourtière. C’est le seul inconvénient de faire sa pâte feuilletée à la maison, elle ne sort pas parfaitement ronde de sous le rouleau. Mais bon, ce petit désagrément a aussi ses avantages, j’y reviendrai à la fin de l’article. Et on casse les œufs. Pas besoin de séparer les jaunes des blancs, c’est donc Mademoiselle qui s’y colle. Le premier œuf a effleuré une bonne 15aine de fois le saladier avant d’arriver à être cassé. On a fait les suivants ensemble et je lui ai dit d’y aller avec un peu plus de force. Les 2 œufs suivants se sont donc explosés sur le bord du saladier, ils n’ont pas eu le temps de négocier. Il faudra travailler à un compromis. Pas grave, l’important c’est que tout arrive dans le saladier.
Une fois les mains lavées (Mademoiselle adore casser les œufs, mais déteste avoir du blanc sur les doigts) et les œufs touillés, on a rajouté de la crème et là, je me suis dit que je n’avais pas mis les bons ingrédients sur la photo de départ parce que je n’ai pas mis de lait dans mon appareil. En revanche, j’y ai mis du fromage de chèvre en petits cubes. Ca va admirablement bien ensemble poireaux et fromage de chèvre, vous ne trouvez pas ?
Nos poireaux ont fondu suffisamment, on les ajoute dans le saladier, on mélange une dernière fois, et on verse le tout dans la pâte. Si j’y avais pensé, j’aurais mis une couche de moutarde au fond, ça aurait été délicieux, mais voilà, j’ai oublié. Ca supporterait bien des lardons aussi, mais là, je n’avais pas envie.
On finit par étaler le fromage râpé, sans oublier d’en manger un petit peu de temps en temps, c’est ça aussi le plaisir de la cuisine pour Mademoiselle.
Hop, à four chaud, 15min à chaleur tournante th°6-7.
Et voilà !
A manger froid, ou chaud, ou tiède, seul ou avec une salade verte.
Je vous avais dit que je reviendrais sur les excès de pâte : pour avoir une pâte bien ronde, on coupe ce qui dépasse, et on laisse Monsieur jouer avec. Il y met de la moutarde, des herbes de Provence et du Saint Nectaire, au four 10 min, et ça fait un midi apéritif fort goûteux !
Edit suite au commentaire de David : il s’agit d’une tarte et non d’une tourte, la tourte présentant la particularité d’être recouverte de pâte..
Ça fait quelques semaines que ça me trotte dans la tête. Depuis qu’on a du chou. La dernière fois qu’on en a eu, j’étais décidée à me lancer, et quand je suis rentrée le soir il y avait plus de chou : Monsieur l’avait préparé en crumble (miettes au parmesan). Il a pris des photos pour en faire un article, mais il préfère avancer ses bouquins que rédiger sa recette que voulez-vous.
Cette semaine, je ne l’ai pas loupée (l’occasion), et j’ai fait mon premier farci poitevin dès mercredi.
Un farci poitevin, c’est… poitevin, et il est question de farci, voilà, donc là vous êtes vraiment contents d’avoir lu jusque là normalement. Globalement, ce sont des feuilles de chou farcies à la viande de porc et aux légumes. Mais il y a plein de recettes différentes, avec ou sans blettes, avec ou sans oseille, farci cuit au four ou poché, etc. Retenez que vous y mettez ce que vous voulez et ce que vous avez.
Il faut : du chou (c’est le seul truc obligatoire), des épinards (ça tombe bien, on a eu une poche pleine mardi), de l’oseille (j’en ai au jardin. Bon par contre il en fallait 400g selon la recette et je crois que j’ai atteint les 80g, mais tout juste ; cf. mon commentaire sur on met ce qu’on veut et ce qu’on peut). Il faut de l’œuf aussi, j’en ai mis un, je pense qu’il s’est senti un peu seul ; et j’ai mis de l’oignon et un énorme échalion parce qu’il m’aurait fallu une batavia de 3kg pour l’utiliser en une seule fois et je n’ai pas ça sous la main. Et de la viande de porc.
Pour la viande, je suis allée chez le p’tit boucher comme d’hab, et je lui ai demandé de la poitrine fumée et du normal de porc, haché. Après j’ai ajouté qu’il pouvait mettre de la chair à saucisse s’il avait. S’est ensuivi un cours sur l’anatomie du porc parce que moi je pensais que la chair à saucisse venait d’un endroit spécial du porc, très gras par exemple, et Christophe-le-boucher m’a dit que pas du tout, que porc haché et chair à saucisse c’était pareil, que bien sûr ils ne mettaient pas de filet dans la chair à saucisse parce que c’est une partie plus noble, mais que c’était l’assaisonnement qui faisait le goût spécial de la chipo et pas la provenance du morceau. Je me suis couchée moins bête mercredi.
Bref. J’espère que vous avez mis l’eau à chauffer avant de lire tout ce paragraphe parce que c’est l’heure de blanchir tout le monde. Les grandes feuilles extérieures du chou d’abord. En plus ça les ramollit, et donc ça les rend exploitables pour tapisser la cocotte.
Pendant que ça blanchit, passez votre cocotte au saindoux. Moi je n’en avais pas, j’ai bien beurré. La suite m’a montré qu’il ne fallait pas se dispenser de cette étape. Et tapissez de feuilles de chou égouttées.
Coupez petit le reste du chou, les épinards, l’oseille, et hop, même motif, même punition, à la flotte (la même en ce qui me concerne). 5-10 min suffisent.
Coupez petit les oignons et l’échalion :
Et c’est l’heure de tout mélanger : les feuilles blanchies, les oignons, l’œuf (en voyant la photo je me dis que j’en ai peut-être mis deux finalement des œufs) et la viande hachée.
Une fois tout bien mélangé, on le tasse au milieu des feuilles de chou !
Et je referme tout, d’abord le chou…
Puis la cocotte, et hop, au four pour 3h à 180°, th°6.
Il était presque 20h quand j’en suis arrivée là. J’ai compté une fin de cuisson à 23h. Mouais bof, je dors à 23h moi. Pas idéal. D’un autre côté je voulais que ce soit cuit pour le lendemain matin afin d’en prendre pour ma gamelle. C’est là que j’ai eu l’idée du siècle : j’ai programmé le four pour que ça finisse de cuire à 3h, comme ça, ça avait 4h pour refroidir et être manipulable le lendemain matin. Et donc, 3h du mat, j’ai été réveillée par une odeur assez tenace de chou cuit. C’est pas cool. Dans l’absolu ça sent bon mais vraiment à 3h je préfère dormir. Donc ne faites pas comme moi et fermez la porte de la cuisine.
Ça s’est plutôt bien démoulé, ce qui est une bonne chose car je ne pouvais pas trop compter sur la souplesse de la cocotte en fonte… Et une fois les 1ères tranches coupées, ça donne ça :
C’est très très bon (a dit ma maman « ton farci est une merveille »). Et je trouve ça encore meilleur froid quà température ambiante. Ça se mange en entrée ou en plat avec une salade. Par exemple !
Et pas red mint comme je l’avais compris initialement. Ça n’était pourtant pas dénué de sens, d’un point de vue colorimétrique : vert menthe à l’extérieur, rouge à l’intérieur… mais ce n’est pas ça. On tape direct dans la bidoche.
Et donc ce radis, il est très joli. Niveau couleur ça doit être un cousin de la rhubarbe. Niveau goût, pas de doute on est dans la famille radis.
J’ai tenté une jolie présentation. Tant qu’il n’y avait que les radis dans l’assiette, ça allait. Quand j’ai commencé à vouloir dessiner à la crème de vinaigre balsamique, j’ai vu l’esthétique de l’assiette faire ses bagages et se barrer en soupirant.
Mademoiselle a trouvé le goût trop fort. Mais ma maman lui a fait un petit sandwich radis-st nectaire (oui, je sais c’est pas commun, que voulez-vous, ils sont trop classiques à la mie câline…), et là elle en a mangé 2 ou 3 (des sandwiches).
Pour varier un peu j’ai fait une salade aussi, et c’est bon. À mon avis ce serait encore meilleur avec autre chose que du radis (mais j’ai fini la salade verte de la semaine dernière 😔 alors pour la salade composée il faudra repasser –Monsieur aura beau jeu de dire que je ne repasse pas et que c’est mieux comme ça parce que quand je repasse c’est mal fait, mais ça c’est son avis à lui et ça n’a rien à voir avec les radis).
Je n’ai donc plus de radis red meat. Mais mardi on a eu des radis noirs !😉 Affaire à suivre donc.