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Chantier ramassage de courges du 24 septembre

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Ce samedi, nous avons laissé le même réveil que pendant la semaine, par pur besoin de nous faire mal. C’est que nous étions gentiment conviés par Émeline et David au chantier de ramassage des courges aux Jardins de Laporte, et Labescau, ce n’est pas la porte à côté. Contrairement aux jours de boulot cependant, nous commençons par une petite pause, qui sent bon la verveine du jardin et les viennoiseries.

L’objectif est clair : certaines courges ont déjà été ramassées, mais il en reste, il faut donc les ranger soigneusement dans des caisses comme ce qu’on peut déjà observer à côté des serres !

On arrive au 1er champ en longeant les serres où on voit les dernières tomates, des poivrons, des aubergines et des courgettes.

Les équipes se constituent en fonction de qui a un sécateur/qui a le droit de s’en servir. Les enfants sont automatiquement dans les équipes de « ramasseurs », et quelques adultes font « les coupeurs » (le vocabulaire est de Mademoiselle, il a le mérite d’être clair). Certains rebelles ne font ni l’un ni l’autre et se chargent du transport et de l’approvisionnement en cagettes.

On se répartit dans le 1er champ, où on trouve des courges spaghetti, des butternuts, des Jack Be Little…

Françoise prend Mademoiselle sous sa coupe, la maman de Mademoiselle ayant fort à faire avec Mademoiselle II, qui a décidé qu’elle serait infernale.

Sauf quand elle est dans les bras. Merci Émeline pour ce petit répit.

Une fois le 1er champ nettoyé des courges qui semblaient mûres aux néophytes que nous sommes, nous avons attaqué le 2ème champ. Dans ce 2ème champ, ô merveille, des courges trompettes. Très vite, une fanfare se constitue :

Vers 11h30, le ramassage était à peu près finalisé, et les chefs ont sonné la retraite vers le déjeuner. Je me suis éclipsée à ce moment-là, Mademoiselle II ne me laissant guère le choix.

Merci à tous pour cette sympathique matinée !

Gratin de courgette qui change un peu

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Je ne sais pas si j’ai déjà mentionné que j’avais des collègues super. Ils bossent bien, sont gentils, et ne manquent pas d’humour (et non, ils ne lisent pas ce blog 😋), donc les discussions vont bon train à la pause café. Et donc j’ai appris il y a peu qu’une de mes collègues s’initiait au batch-cooking, et que pour l’instant ça lui plaisait bien. Le principe, c’est de cuisiner 2 ou 3h le dimanche, pour avoir tous les repas de la semaine (batch = lot). Elle a donc fait la pub du site cuisine-addict.com où je ne suis pas encore allée, mais où elle trouve de bonnes idées et un bon cadrage pour son batch-cooking. Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce qu’elle a évoqué quelques recettes qu’elle avait été amenée à préparer, et que l’une d’elle m’a tapé dans l’oreille : gratin de courgettes à la féta. Voilà qui s’annonçait pétillant, et justement, j’avais des courgettes !

Pour faire exactement la même recette que moi, il vous faut :
– 2 courgettes rondes
– un paquet de féta
– 5 mini-chorizos qui ont survécu au pique-nique de la semaine dernière
– un fond de crème et son pot
– un œuf
– de l’emmental râpé en quantité raisonnable

J’ai donc épluché mes 2 courgettes rondes, les ai coupées en tranchounettes toutes fines toutes fines, trouvé qu’elles cachaient bien leur jeu en terme de volume et sorti un plat au four plus grand que celui que j’avais sorti initialement ; une fois le problème des courgettes réglé, j’ai coupé la féta petit petit petit : j’ai commencé à apprendre le grec, vous apprendrez avec intérêt que « petit » se dit « micro ». Une fois les micro-bouts prêts, je les ai répartis comme j’ai pu entre les tranches.

Ensuite j’ai avisé dans le frigo des micro-chorizos apéro. Bien que micro, je les ai recoupés en tranches encore plus micro, et je les ai à leur tour réparties dans les tranches. J’ai cassé un œuf dans le fond de crème fraîche qui me restait, versé ce magnifique appareil sur les courgettes, saupoudré l’inévitable couche d’emmental râpé, et j’ai mis au four suffisamment pour que ça gratine (une grosse vingtaine de minutes).

Au sortir du plat il ne paye pas de mine.

Mais quand on le dépiaute un peu, on se rend compte qu’on va se régaler.

Sur ce, je vais faire ma permanence pommes-pain à l’AMAP. Quand je rentre, les demoiselles ont mangé leur gratin. D’après Mademoiselle, c’est « une grosse délice ». Mademoiselle II n’a rien dit mais a tout mangé, y compris MES bouts de chorizo dans MON assiette, après son dessert et son brossage de dents…🤬

Tarte à la courgette

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J’ai vu passer sur Facebook une recette qui m’a fait envie et que je vous partage à peu près. Partager à peu près, ça veut dire que je vous livre ma réalisation pas exactement comme c’était demandé, faite d’après mes souvenirs imparfaits. Ça fait une belle marge par rapport à la recette que je serais en outre incapable de retrouver.

L’idée était de commencer par faire une pâte brisée : easy peasy comme disent les Anglais, nous on dit les doigts dans le nez mais c’est moins facile : 200g de farine, 100g de beurre, 3,5 gouttes d’eau, vous adaptez la taille des gouttes à votre besoin, vous touillez et c’est bon.

Là, mon souvenir de la recette initiale étant flou j’ai commencé à faire comme je le sentais : avec une petite couche de semoule au fond de la pâte pour commencer. Si j’avais réfléchi 2 minutes, j’aurais mis une encore plus fine couche de moutarde avant, mais ça j’ai oublié. Néanmoins, je vous recommande de le faire. Et après, en avant les courgettes (oui rappelez-vous, c’est une tarte aux courgettes que nous réalisons).

Pour varier un peu, j’ai mis un ou 2 oignons ;

Pour mettre de la couleur j’ai mis des tomates cerises tout au-dessus ;

Pour relever le goût, j’ai mis des tranches de bûche de chèvre ;

Pour garantir une texture agréable, j’ai mis 3 œufs battus avec de la crème fraîche puis de l’emmental râpé sur le tout. Un autre oubli de ma part : dans la recette, ils mettaient du pesto dans l’appareil, et j’avais trouvé que c’était une excellente idée. En plus on a du pesto congelé fait avec le basilic des semaines précédentes, c’était parfait. Oui, mais j’ai des trous dans la tête, donc je n’ai pas mis de pesto.😔

Et j’ai gardé l’idée de la recette de départ de parsemer de disques de mozzarella la tarte à la fin.

20 à 30 minutes à four chaud, th°7, soit 200°C et on obtient ce magnifique résultat.

Mademoiselle a dit qu’elle adorait les pizzas et comme on ne l’a pas détrompée, elle a dévoré sa part ; Mademoiselle II n’a rien dit parce qu’elle sait qu’on ne parle pas la bouche pleine (et surtout elle avait mieux à faire) mais son silence était éloquent. Monsieur et le Parrain de Mademoiselle se sont resservis. Bref, ça a plu à tout le monde. Qu’est-ce que ça aurait été si je n’avais pas oublié moutarde et pesto !

Caviar d’aubergines

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L’autre jour (c’était un mardi 😁), Amandine me demande : – Tu aimes les aubergines ? – oui (moi, tant que ça n’est ni du fenouil ni du céleri, j’aime tout). – Tiens je vais te donner les miennes. – T’aimes pas ? – Bof. Et je ne sais jamais comment les préparer.

Moi, j’aime les aubergines. Je les fais souvent en ratatouille par flemme, parfois en moussaka (la recette a dû être postée sur ce blog l’an dernier, quand j’avais plein de temps pour cuisiner), et là, pour Amandine, parce que finalement elle est repartie avec ses aubergines, je me suis dévouée pour tester une nouvelle recette suggérée par Cécile lors de la distribution : le caviar d’aubergines.

Il faut : des aubergines (ce serait quand même ballot de les oublier), de l’ail, de l’huile d’olive, des épices que vous aimez.

Sur la photo, 3 générations d’aubergines, pas préparées aussitôt. On reconnaît bien grand-mère aubergine qui est un peu fripée, mais elle sera bonne quand même.

La première étape consiste à couper les aubergines en 2…

… puis à les quadriller. Là il faut retenir toute sa force pour ne pas dépasser la peau, mais bon, on ne va pas se voiler la face, si on dépasse c’est pas hyper grave non plus.

Salépoivrez si vous le souhaitez. 30 minutes au four, et normalement la pointe d’un couteau s’enfonce sans encombre. C’est le moment de les sortir du four.

Voilà donc ça c’était la dernière photo où les aubergines ressemblaient à des aubergines, parce que la prochaine étape consiste à récupérer la chair à la cuillère. Pas de panique, ca se fait bien. Bon par contre le plat ne ressemble temporairement plus à rien, et c’est le moment où vos invités sont priés de ne pas arriver.

Heureusement, ça ne dure pas. Un coup de mixeur avec l’huile d’olive, l’ail, les épices que vous avez choisies (moi j’ai mis du paprika et du cumin, on peut mettre juste du citron aussi) et on a à nouveau quelque chose d’appétissant.

Ça se sert sur des toasts grillés, des tranchounettes (c’est des petites tranches) de baguette bien fraîche, des gressins…

Bon appétit !

Beignets de courgettes

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À la maison, en ce moment, c’est plutôt moi qui cuisine. Ça n’a pas toujours été le cas, et de temps en temps Monsieur reprend les fourneaux pour ne pas perdre la main.

C’est ainsi qu’il y a quelques semaines, je l’ai retrouvé avec un couteau bien aiguisé (mon Monsieur et couteau émoussé ne sont pas des termes compatibles), une courgette qui commençait à se dire que c’était cuit pour elle (spoiler alert : de fait, ça n’a pas tardé) et une poêle d’huile en train de chauffer. « Bah oui mais ça fait longtemps qu’on n’a pas fait de beignets ». Ah bah ça c’est sûr que s’il compte sur moi pour en faire il va encore attendre, j’ai horreur de l’huile chaude. La seule concession que j’arrive à faire c’est pour les frites, et encore, parce que c’est de la végétaline qui durcit après emploi.

Donc : beignets de courgettes. Il a trouvé cette recette suite à un j’aime d’un « ami » Facebook et s’est dit pourquoi pas. Voici ladite recette :

INGRÉDIENTS
300 g de courgettes
sel
150 g de farine
2 œufs
60 ml de lait
8 g de levure instantanée
poivre

MODE D’ EMPLOI

1. Râpez les courgettes, égouttez-les et laissez-les sécher pendant 15 minutes. -> il les a coupées en rondelles
2. Préparez la pâte en mélangeant la farine, les œufs, le lait et la levure.
3. Ajouter les courgettes et le poivre à la pâte.
4. Versez une cuillerée de pâte (une tranche de courgette trempée dans la pâte donc) dans l’huile chaude et laisser cuire 2/3 minutes de chaque côté.
5. Saupoudrer de sel et servir chaud.-> il n’a pas mis de sel pour que Mademoiselle II puisse en manger

Et voici le résultat :

Bilan : très bon, fondant et moelleux, et encore meilleur avec la petite sauce tomate que j’ai faite le lendemain pour accompagner les restes !

Bon appétit !

Gloubiboulga laotien au chou

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Une fois n’est pas coutume, voici une presque-recette. C’est-à-dire une recette qui a du potentiel mais qui n’a pas été réalisée intégralement. Je m’explique : j’avais du chou chinois, et pas trop d’idées. Dans ces cas-là, je jette un œil à mes livres de cuisine pour trouver des idées. Et là, je suis tombée sur une soupe laotienne, qui m’a paru sympathique.

Sur le principe, on fait bouillir de l’eau avec un tas d’épices, de l’ail et des oignons et du bœuf, on enlève le bœuf, on fait cuire du riz dans le bouillon, on enlève le riz, on fait des boulettes avec le riz et le chou coupé en lanières, et on fait pocher les boulettes de riz dans le bouillon, et on sert le tout avec la viande.

Sauf que je n’avais pas de viande. Ni de temps. J’ai donc fait une version allégée et accélérée, que voici.

Dans une (très) grande casserole (prenez la plus grande que vous ayez), j’ai mis les feuilles de chou (nb : j’aurais dû les couper en lanières, ça aurait été plus facile à touiller) et beaucoup d’eau :

J’ai ensuite rajouté (à chaque fois par cuillère à soupe) : le sucre, le gingembre, la muscade râpée, le poivre en grains, les graines de coriandre :

Puis l’aillet et l’oignon, et je laisse cuire. Et j’ai gardé l’idée de faire cuire du riz donc je l’ai ajouté au reste.

Normalement on sert les boulettes avec du bouillon et de la sauce soja.

Bilan :
– À la cuisson, ça sent très bon.
– J’ai sorti le chou et l’ai mis à part (il faisait trop chaud pour manger du chou, on verra plus tard, pour l’instant c’est au congel).
– On a donc mangé le riz cuit dans le bouillon aux épices, et les Demoiselles se sont régalées, l’une comme l’autre. Mademoiselle a même eu droit à un trait de sauce soja, le bonheur !
– Je pense refaire la recette avec de la viande, bœuf ou chair à saucisse, j’imagine que ce sera plus facile à mettre sous forme de boulettes (?), car cette 1ère version était prometteuse. Ça tombe bien, on a eu du chou hier !😉

Gratin de courgettes au chorizo

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Ce soir, il ne me restait plus que quelques courgettes du panier de la semaine dernière. J’ai envisagé de les poêler avec de la chair à saucisse, ou d’en faire un gâteau au chocolat. Et finalement j’ai avisé un chorizo (doux, le chorizo, nous avons le palais délicat !) au frigo et je me suis dit que tiens tiens, je tenais peut-être quelque chose (quand j’écris ça, j’ai une pensée émue pour mes profs de français qui se sont donnés du mal, en leur temps, pour m’apprendre à éviter les répétitions).

En plus, ce chorizo avait une saveur émotionnelle particulière puisque je l’avais acheté pour préparer une pizza de réconfort à mon Monsieur qui a pédalé 400 km samedi (oui, il a ce genre d’idée saugrenue, plus souvent qu’à son tour même, si vous voulez mon avis). En plus du goût de chorizo standard, celui-ci avait donc une petite saveur de fin d’effort.

Et, dernier ingrédient essentiel : le reste du coulis de tomate du panier de la semaine dernière. Le début ayant été utilisé classiquement : avec des pâtes, mais que voulez-vous, je ne fais pas des articles sur absolument tout ce qu’on mange.

Après avoir bien brossé les courgettes (mais je ne les ai pas épluchées), je les ai coupées en rondelles fines. Pareil pour les oignons.

Ensuite je les ai joliment arrangées, en intercalant des fines tranches de chorizo (épluché, le chorizo). Spoiler : vous pouvez vous faire plaisir à faire pareil, mais ça ne se verra à aucun moment de la cuisson.

Voilà donc on alterne courgettes, chorizo, oignons, et un peu de fromage râpé. Là, je vais vous faire profiter de ma longue expérience de 1 essai : il faudrait aussi faire des couches de coulis de tomates.

J’avais en effet sous-estimé soit la densité de mes couches, soit la viscosité du coulis, soit les deux : toujours est-il que quand j’ai versé le coulis de tomates, au lieu de bien se répartir dans le gratin, bien sagement, il est tout resté sur le dessus, fier de lui. Alors que vraiment y’avait pas de quoi.

Je me suis dit que si le coulis n’y mettait pas du sien, les légumes, eux, allaient être bien obligés de réduire à la cuisson, générant mécaniquement de la place pour le coulis. Et donc j’ai versé les dernières cuillères de coulis après 10 minutes de cuisson à th°7. Et j’ai ajouté le fromage destiné à gratiner par dessus. On admirera le plat dans le moule à manqué : c’est que je n’avais pas trop confiance en mon coulis, et que je suis fermement convaincue qu’un moule à manqué est plus facile à nettoyer qu’un fond de four voyez-vous…

20 minutes de cuisson et un aller-retour à l’AMAP (vous avez raison, ça n’a rien à voir) plus tard, c’est prêt.

C’est bon, mais c’est bon ! Les légumes cuits juste bien, limite al dente, mais juste après, quand on n’a pas l’impression de manger cru mais qu’il reste un petit côté légèrement croquant. Le jus constitué de coulis, de jus de courgettes et d’oignons et de gras de chorizo est un délice… bref, il n’y en a plus.

Bon appétit !

Le borchtchtchtch

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L’actualité ayant mis de l’Ukraine dans nos vies, j’ai décidé d’utiliser mes betteraves, celles que j’ai accumulées au fil des paniers, pour faire cette soupe slave au nom étrange.

Alors déjà, petit point sur son nom : c’est du borchtch. Pas du borcht, ni du bortch, ni du btorch mais bien du borchtch. À noter qu’en cyrillique, c’est un mot extrêmement simple à écrire : борщ. 4 lettres. Mais bon la dernière lettre, le щ, se transcrit chtch, excusez du peu, j’espère au moins que ça fait plein de points au scrabble…! (après enquête, faites-vous plaisir, toutes les versions renvoient à ce plat)

Il y a à peu près autant de recettes de borchtch que de familles ukrainiennes. J’en ai choisi une, la voici :

Il vous faut
1 kg de bœuf à mijoter coupé en gros morceaux,
2 carottes,
1 navet (j’en ai mis 4, ils étaient petits !),
1 poireau (j’ai mis 2 « branches » d’aillet),
1 oignon,
1 feuille de laurier (j’en ai plein le jardin),
une 10aine de grains de poivre,
de l’aneth (j’ai été prise en flagrant délit d’excès de non consommation de fenouil, donc j’en avais – j’en ai toujours d’ailleurs 😏)
et 2 litres d’eau.
Tout ça c’est pour le bouillon. Le reste arrive après.

Faut faire mijoter l’ensemble 2h.

Là ça commence à sentir mégabon. Mais c’est pas du tout fini.

Les betteraves entrent en scène. Il en faut « 2, environ 700g ». Là j’ai rigolé et j’ai mis tout mon stock de betteraves.

Il faut sortir les légumes du bouillon, les donner à Mademoiselle II qui se fera une joie de tout boulotter, sortir la viande aussi, mais elle, elle ressert après, Mademoiselle II doit attendre.

Une fois les betteraves épluchées et coupées en morceaux, il faut les mettre à cuire 45 min dans le bouillon. Pour être tout à fait honnête, la recette dit de faire cuire les betteraves 45 min, de les laisser refroidir et de les couper en morceaux. Je n’ai pas vu la valeur ajoutée de faire ça en 2 temps, donc j’ai coupé les morceaux direct.

Normalement le borchtch est une soupe rouge vif. Le mien n’est pas rouge car j’avais essentiellement des betteraves blanches, les fameuses « chioggia », prononcez kioddja. Je me désolais de ce manque d’éclat flagrant…

… quand plop ! L’unique betterave rouge du lot m’a fait coucou ! (« Chuis trop p’tiiiiiiiiiiiiite ! »)

Une fois les betteraves cuites, on ajoute le reste, à savoir
quelques feuilles de chou (si possible kale, moi j’ai mis du chou chinois),
2 pommes de terre coupées en cubes,
2 pommes coupées en cubes aussi pour tromper l’ennemi,
et une boîte de haricots noirs cuits (mais je n’en avais pas, on n’a presque jamais de boîtes de conserve à la maison, alors j’ai mis des haricots blancs secs que j’avais fait cuire au préalable).
Et on remet le bœuf coupé plus petit.
On met aussi 2 gousses d’ail qu’on ne voit pas sur les photos.

Ça remijote 20 min. Vous étiez pressés ? C’est ballot, c’est pas la bonne recette.

Une fois la cuisson terminée, on rajoute 2 cuillères à soupe de vinaigre (ils demandent du vinaigre blanc, à défaut, j’ai mis du vinaigre de cidre – Monsieur a fait remarquer que ça irait bien avec les pommes – Monsieur est normand…). Ils disent de rectifier l’assaisonnement, mais moi je ne mets pas de sel donc je m’en fiche. 🤭

Vous avez faim non ? Ça tombe bien il est temps de se mettre à table. Notre borchtch est une soupe au départ, mais avec tellement de morceaux qu’on peut le manger en mode solide, avec un peu de crème et d’aneth (là j’ai mis du cerfeuil que j’ai découvert dans le jardin, j’étais toute contente) :

Ou en soupe donc (pareil, crème/aneth – du vrai cette fois) :

Il est à noter qu’avec les quantités indiquées, on a mangé 4 fois dessus (8 parts), sans compter Mademoiselle II qui pourtant n’a clairement pas laissé sa part au chat (une fois le chou soigneusement sorti de l’assiette, haricot par haricot, ou en trempant un bout de viande dans la soupe puis en le suçotant bien consciencieusement avant de recommencer…), donc plutôt 10-12 parts. En soupe ou en « solide ». Alors on a varié les plaisirs : avec crème, avec moutarde, avec les deux, on est des oufs… dans tous les cas c’est très bon, rien à dire, et ça se réchauffe très bien. Un peu long à faire mais ça vaut le coup !

Смачного!

Tarte aillet oignons nouveaux

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« Tiens je vais faire une tarte avec l’aillet et les oignons nouveaux, tu peux marquer pâte feuilletée sur la liste ? ». Un air outré et quelques heures plus tard, j’avais 1 kg de pâte feuilletée maison réalisée avec amour. Je n’avais plus qu’à tenir parole et à préparer la tarte.

Il vous faut donc, en plus de la pâte feuilletée, de l’aillet, des oignons nouveaux, de la crème, de la moutarde, du fromage râpé. Et il y a un peu d’œuf et de lait aussi, mais pas assez pour faire un appareil significatif. Enfin ça c’est à vous de voir aussi hein !

L’unique partie de bravoure est au début, quand on réduit aillet et oignons nouveaux en petits tronçons. Ils se chargent de nous rappeler qu’ils sont nouveaux mais costauds.

Vraie larme, et je ne suis pas un crocodile. On ne pourra pas dire que je ne paye pas de ma personne pour ce blog !

Une fois le plus dur fait, on peut continuer gaiement. En étalant la pâte.

J’avoue une petite fainéantise passagère (si si, passagère…), je n’ai pas coupé la pâte bien ajustée au moule. La flemme. Je la rabattrai par-dessus la garniture. Au fond, c’est le moment de sortir la crème et la moutarde. Faites-vous plaisir sur les quantités selon ce que vous aimez.

Étalez les tronçons d’aillet et d’oignons dessus. Versez le mélange œuf-lait dessus si vous avez opté pour.

Souvenez-vous qu’il vous reste 3 tranches de tomates séchées au frigo et dites-vous que ça irait super bien dans votre tarte. On a fait une version avec des morceaux de jambon aussi, c’est top. Bref, customisez.

Finissez par le fromage râpé. Comme vous n’êtes pas une grosse feignasse de mon acabit, vous n’avez pas à replier les bords.

Une 20aine de minutes de cuisson plus tard, c’est prêt.

Bilan : Mademoiselle, pas très orientée tartes, s’est fait prier pour manger une petite part. Mademoiselle II a apprécié pour deux. Monsieur et moi avons trouvé ça excellent.

Soupe aux épluchures certifiée écoresponsable

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Vous avez craqué pour les asperges de la Vergnée (de vergne, plante qui pousse ds les marécages). Vous vous apprêtez à les préparer. Je vous conseille de les brosser un petit coup sous l’eau pour les éplucher propres, vous comprendrez vite.

Voilà les asperges dans l’eau légèrement salée, vous en salivez d’avance et êtes peut-être déjà en train de préparer une petite sauce.

Les épluchures, elles, attendent patiemment et résignées le prochain trajet au compost.

Pour la sauce, plein de choix. J’opte souvent pour la hollandaise à ma façon (monter un jaune d’œuf en genre de mayo avec du beurre fondu), on peut faire une vinaigrette standard, ou une vinaigrette en écrasant une fraise dedans, ou simplement mélanger un peu de crème et de citron.

Cette fois, Monsieur a préparé une sauce à base de crème et de noix de muscade, une recette qu’il a trouvée, mais je ne recommande pas. Le goût de la muscade ne va pas avec la douceur de l’asperge je trouve.

Avant d’égoutter vos asperges, goûtez le jus de cuisson. Chez moi on l’a toujours bu dans une tasse avant le repas, j’adore ça. Il paraît que c’est diurétique. Diurétique ou pas, t’facon, quand on mange de asperges, on se le rappelle à chaque passage aux toilettes hein, merci le methyl-mercaptan (vous la ressortirez pour briller en société celle-là !🤭).

Voilà le plat. Il est temps de s’occuper des épluchures. Non pas de les jeter, de s’en occuper ! Pensez developpement durable et recyclage des déchets ! Vos épluchures, elles sont propres, vous avez suivi mon conseil de début de recette. Rajoutez quelques pommes de terre, de l’eau et faites-moi cuire tout ça.

Quand les patates sont cuites, vous mixez, vous passez (pas besoin d’un chinois tout fin, une passoire à nouilles ira bien, c’est pour retenir les fibres), et vous avez une délicieuse soupe aux asperges. Enfin, aux épluchures d’asperges. Si vous mettez une cuillère de crème dedans, vous pouvez faire un effet lunaire qui enthousiasmera vos convives.

Et si vous avez des convives austères, touillez bien, ou changez de convives…

Mes convives à moi (2 petites demoiselles) ont toutes les 2 demandé du rab, et la soupe a été pliée en 1 repas. Nan laisse tomber, c’est une expression, ça se plie pas de la soupe. Non mais ne laisse pas vraiment tomber ton assiette non plus !

Bref, ne jetez plus vos épluchures d’asperges !