À partir du panier de la semaine dernière : du chou blanc, de la coriandre.
Les extras : de la mimolette coupée en dés, une vinaigrette au vinaigre balsamique et à l’huile de tournesol 🌻 Miam miam miam !!!
À partir du panier de la semaine dernière : du chou blanc, de la coriandre.
Les extras : de la mimolette coupée en dés, une vinaigrette au vinaigre balsamique et à l’huile de tournesol 🌻 Miam miam miam !!!
Il ne vous a pas échappé qu’il y a deux semaines, le céleri rave était de retour. J’ai essayé de bien cacher ma joie. Mais comme je suis quand même une bonne âme et que je sais que Monsieur aime ça, lui, j’ai profité d’avoir sorti le robot pour préparer une salade de betterave (crue) et de radis red meat râpés pour râper également toute la rave du céleri. Advienne que pourra ensuite, Monsieur pourra se préparer sa rémoulade tout seul (déjà que j’ai trimbalé l’odeur du céleri sur mes mains pendant plusieurs heures juste pour l’avoir épluché…).
Bon à savoir : ça se conserve bien râpé dans un sac congélation au frigo. Enfin au moins quelques jours.
Et Monsieur s’est dit que tout un céleri, en rémoulade, tout seul (ou presque, les demoiselles semblent aimer ça, elles ne doivent pas tenir tellement de moi sur ce coup-là), c’est beaucoup. Et il a décidé de se préparer un gratin de céleri (râpé donc).
1ère étape : faire revenir oignons et ail coupés petit dans un peu d’huile.
2ème étape : ajouter un bouillon cube dissout dans de l’eau, et laisser frémir :
3ème étape : ajouter la râpure du céleri et laisser mijoter. Ce qui est triste, pour moi, dans cette recette, c’est qu’entre l’oignon et l’ail revenus dans l’huile et le bouillon-cube, ça sent hyper bon ! Quel dommage finalement d’ajouter le céleri…
4ème étape : mettre dans un plat à gratin, répartir un peu de fromage râpé (oui, rappelez-vous, c’est un gratin quand même) sur le dessus :
Et 5ème étape : laisser gratiner au four.
Il paraîtrait que c’est vraiment très bon. Mademoiselle en a repris, Mademoiselle II aussi, scrogneugneu. Il n’en reste pas moins que c’est du céleri, et que moi, le céleri, je déteste ça.
Bon appétit !
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de ma Grand-Maman, elle a 88 ans. Quand elle était petite elle avait cru sa maman qui lui avait dit qu’elle était née dans une rose et se blâme encore aujourd’hui de son manque de sens critique d’alors. Mais ce n’est pas le sujet.
Aujourd’hui, renouvellement des inscriptions à l’AMAP, vous n’avez pas pu rater ça ; ajoutons qu’il y avait, en plus des légumes et du pain habituels, les produits laitiers les farines et les pommes, la salle Saint-Maurice était une vraie ruche ! Saluons au passage le travail de tous les bénévoles qui enregistrent les inscriptions et trient les chèques : on ne s’en rend pas forcément compte, mais c’est un boulot énorme !
Les légumes justement, parlons-en ! Au menu cette semaine de haut en bas et de gauche à droite : du potimarron (certains ont préféré le buttercup), un radis é-norme, une betterave, les dernières tomates (snif), un panais de la dernière pluie (promis je la referai plus… jusqu’à ce que j’oublie ma promesse) et une courge trompette !)
Alors je suis un peu à la bourre sur ma consommation de légumes, mais à vue de nez, je dirais que ça sent les premières soupes tout ça !!!
Et vous, vous préparerez quoi-comment ?
Ce samedi, nous avons laissé le même réveil que pendant la semaine, par pur besoin de nous faire mal. C’est que nous étions gentiment conviés par Émeline et David au chantier de ramassage des courges aux Jardins de Laporte, et Labescau, ce n’est pas la porte à côté. Contrairement aux jours de boulot cependant, nous commençons par une petite pause, qui sent bon la verveine du jardin et les viennoiseries.
L’objectif est clair : certaines courges ont déjà été ramassées, mais il en reste, il faut donc les ranger soigneusement dans des caisses comme ce qu’on peut déjà observer à côté des serres !
On arrive au 1er champ en longeant les serres où on voit les dernières tomates, des poivrons, des aubergines et des courgettes.
Les équipes se constituent en fonction de qui a un sécateur/qui a le droit de s’en servir. Les enfants sont automatiquement dans les équipes de « ramasseurs », et quelques adultes font « les coupeurs » (le vocabulaire est de Mademoiselle, il a le mérite d’être clair). Certains rebelles ne font ni l’un ni l’autre et se chargent du transport et de l’approvisionnement en cagettes.
On se répartit dans le 1er champ, où on trouve des courges spaghetti, des butternuts, des Jack Be Little…
Françoise prend Mademoiselle sous sa coupe, la maman de Mademoiselle ayant fort à faire avec Mademoiselle II, qui a décidé qu’elle serait infernale.
Sauf quand elle est dans les bras. Merci Émeline pour ce petit répit.
Une fois le 1er champ nettoyé des courges qui semblaient mûres aux néophytes que nous sommes, nous avons attaqué le 2ème champ. Dans ce 2ème champ, ô merveille, des courges trompettes. Très vite, une fanfare se constitue :
Vers 11h30, le ramassage était à peu près finalisé, et les chefs ont sonné la retraite vers le déjeuner. Je me suis éclipsée à ce moment-là, Mademoiselle II ne me laissant guère le choix.
Merci à tous pour cette sympathique matinée !
C’est Monsieur qui l’a faite de A à Z, de la pâte feuilletée au service, donc pas de recette détaillée. Mais c’était juste pour vous faire baver, parce que c’était drôlement bon.
Le principe : pâte feuilletée, une fine couche de moutarde, parce qu’il n’y a plus beaucoup de moutarde mais que c’est délicieux dans ce genre de plat, des poireaux du panier de la semaine dernière préalablement revenus à la poêle, un appareil à base d’œufs, de crème et d’herbes de Provence (parce que Monsieur ne sait pas cuisiner sans herbes de Provence), et par-dessus, de fines tranches de Saint Nectaire qui vont boucher les trous en fondant.
Mademoiselle II a beau prétendre ne pas aimer le fromage, quand c’est bien arrangé comme ça, elle dévore ! Gros succès aussi chez Mademoiselle, mais c’est moins surprenant parce qu’elle, elle ne fait pas semblant de ne pas aimer le fromage (ou alors vraiment mal).
Je ne sais pas si j’ai déjà mentionné que j’avais des collègues super. Ils bossent bien, sont gentils, et ne manquent pas d’humour (et non, ils ne lisent pas ce blog 😋), donc les discussions vont bon train à la pause café. Et donc j’ai appris il y a peu qu’une de mes collègues s’initiait au batch-cooking, et que pour l’instant ça lui plaisait bien. Le principe, c’est de cuisiner 2 ou 3h le dimanche, pour avoir tous les repas de la semaine (batch = lot). Elle a donc fait la pub du site cuisine-addict.com où je ne suis pas encore allée, mais où elle trouve de bonnes idées et un bon cadrage pour son batch-cooking. Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce qu’elle a évoqué quelques recettes qu’elle avait été amenée à préparer, et que l’une d’elle m’a tapé dans l’oreille : gratin de courgettes à la féta. Voilà qui s’annonçait pétillant, et justement, j’avais des courgettes !
Pour faire exactement la même recette que moi, il vous faut :
– 2 courgettes rondes
– un paquet de féta
– 5 mini-chorizos qui ont survécu au pique-nique de la semaine dernière
– un fond de crème et son pot
– un œuf
– de l’emmental râpé en quantité raisonnable
J’ai donc épluché mes 2 courgettes rondes, les ai coupées en tranchounettes toutes fines toutes fines, trouvé qu’elles cachaient bien leur jeu en terme de volume et sorti un plat au four plus grand que celui que j’avais sorti initialement ; une fois le problème des courgettes réglé, j’ai coupé la féta petit petit petit : j’ai commencé à apprendre le grec, vous apprendrez avec intérêt que « petit » se dit « micro ». Une fois les micro-bouts prêts, je les ai répartis comme j’ai pu entre les tranches.
Ensuite j’ai avisé dans le frigo des micro-chorizos apéro. Bien que micro, je les ai recoupés en tranches encore plus micro, et je les ai à leur tour réparties dans les tranches. J’ai cassé un œuf dans le fond de crème fraîche qui me restait, versé ce magnifique appareil sur les courgettes, saupoudré l’inévitable couche d’emmental râpé, et j’ai mis au four suffisamment pour que ça gratine (une grosse vingtaine de minutes).
Au sortir du plat il ne paye pas de mine.
Mais quand on le dépiaute un peu, on se rend compte qu’on va se régaler.
Sur ce, je vais faire ma permanence pommes-pain à l’AMAP. Quand je rentre, les demoiselles ont mangé leur gratin. D’après Mademoiselle, c’est « une grosse délice ». Mademoiselle II n’a rien dit mais a tout mangé, y compris MES bouts de chorizo dans MON assiette, après son dessert et son brossage de dents…🤬
Quoi de plus agréable que de manger une salade quand il fait un peu/beaucoup/à la folie/passionnément chaud ? Manger 2 salades !
Il ne vous a pas échappé que c’était la saison du rouge, rouge des tomates, rouge des poivrons. Mais aussi du vert : pour le vert il y a un piège parce que tomates et poivrons jouent aussi dans cette catégorie, et on peut rajouter le basilic ou les différentes salades.
Je vous propose donc pour changer de la salade de riz au surimi 2 de mes salades préférées (et néanmoins très simples). La première :
Dedans, j’ai mis des tomates de l’AMAP (plein), du basilic de l’AMAP, de la roquette du jardin, une échalote de Roscoff parce que je me la pète un peu parce qu’une échalote de Gironde aurait très bien fait l’affaire, et pour l’assaisonnement, 2 cuillères d’huile de trempage de féta (la féta était finie, snif) et 1 cuillère de vinaigre de cornichon (les cornichons étaient finis, snif)(faut pas perdre, surtout si c’est bon).
Gros succès chez Mademoiselle et Mademoiselle II, toutefois toutes les deux d’accord sur le fait de mettre la roquette de côté. C’est vrai qu’elle était vive, ma roquette, mais qu’est-ce que c’est bon !
La 2ème salade du jour est ma salade préférée, toutes saisons et tous ingrédients confondus. La fameuse poivron-mâche-chèvre-cumin dont j’ai forcément déjà parlé :
Dedans, il y a des poivrons de l’AMAP, de la mâche, une échalote de Roscoff parce que je ne varie pas mes fournisseurs à l’infini, quelques rondelles de bûche de chèvre coupées en dés, quelques graines de cumin, un peu de cumin en poudre aussi. Et pour l’assaisonnement : deux cuillères de vinaigre de cornichon (oui, 2, parce qu’avec le fromage de chèvre ça « boit » beaucoup, et le vinaigre de cornichon présente cet avantage qu’il est plus léger –à mon goût– que le vinaigre de cidre ou balsamique, donc je peux mettre plus de volume pour autant d’acidité), et deux cuillères d’huile neutre (parce qu’il y a déjà plusieurs goûts forts dans la salade, je déconseille l’huile d’olive).
Libre à vous bien entendu de saler selon votre habitude, mais ça vous savez que je ne mentionne pas souvent le sel sur mes recettes !
Cette deuxième salade plaît moins aux demoiselles. Déjà parce qu’elle est servie après la première et que les estomacs sont déjà pleins. Ensuite parce que Mademoiselle II et le fromage, c’est une histoire qui contrarie fortement Monsieur et dont elle devra répondre quand elle saura parler : dans la famille, on se doit d’aimer le fromage, nonmého. Et Mademoiselle prétend ne pas aimer les poivrons, ce qui ne l’empêche pas d’en manger avec appétit tant qu’elle ne sait pas ce que c’est, non mais j’vous jure, faites des gosses qu’y disaient. Mais ça me va : j’en ai plus !
J’ai vu passer sur Facebook une recette qui m’a fait envie et que je vous partage à peu près. Partager à peu près, ça veut dire que je vous livre ma réalisation pas exactement comme c’était demandé, faite d’après mes souvenirs imparfaits. Ça fait une belle marge par rapport à la recette que je serais en outre incapable de retrouver.
L’idée était de commencer par faire une pâte brisée : easy peasy comme disent les Anglais, nous on dit les doigts dans le nez mais c’est moins facile : 200g de farine, 100g de beurre, 3,5 gouttes d’eau, vous adaptez la taille des gouttes à votre besoin, vous touillez et c’est bon.
Là, mon souvenir de la recette initiale étant flou j’ai commencé à faire comme je le sentais : avec une petite couche de semoule au fond de la pâte pour commencer. Si j’avais réfléchi 2 minutes, j’aurais mis une encore plus fine couche de moutarde avant, mais ça j’ai oublié. Néanmoins, je vous recommande de le faire. Et après, en avant les courgettes (oui rappelez-vous, c’est une tarte aux courgettes que nous réalisons).
Pour varier un peu, j’ai mis un ou 2 oignons ;
Pour mettre de la couleur j’ai mis des tomates cerises tout au-dessus ;
Pour relever le goût, j’ai mis des tranches de bûche de chèvre ;
Pour garantir une texture agréable, j’ai mis 3 œufs battus avec de la crème fraîche puis de l’emmental râpé sur le tout. Un autre oubli de ma part : dans la recette, ils mettaient du pesto dans l’appareil, et j’avais trouvé que c’était une excellente idée. En plus on a du pesto congelé fait avec le basilic des semaines précédentes, c’était parfait. Oui, mais j’ai des trous dans la tête, donc je n’ai pas mis de pesto.😔
Et j’ai gardé l’idée de la recette de départ de parsemer de disques de mozzarella la tarte à la fin.
20 à 30 minutes à four chaud, th°7, soit 200°C et on obtient ce magnifique résultat.
Mademoiselle a dit qu’elle adorait les pizzas et comme on ne l’a pas détrompée, elle a dévoré sa part ; Mademoiselle II n’a rien dit parce qu’elle sait qu’on ne parle pas la bouche pleine (et surtout elle avait mieux à faire) mais son silence était éloquent. Monsieur et le Parrain de Mademoiselle se sont resservis. Bref, ça a plu à tout le monde. Qu’est-ce que ça aurait été si je n’avais pas oublié moutarde et pesto !
L’autre jour (c’était un mardi 😁), Amandine me demande : – Tu aimes les aubergines ? – oui (moi, tant que ça n’est ni du fenouil ni du céleri, j’aime tout). – Tiens je vais te donner les miennes. – T’aimes pas ? – Bof. Et je ne sais jamais comment les préparer.
Moi, j’aime les aubergines. Je les fais souvent en ratatouille par flemme, parfois en moussaka (la recette a dû être postée sur ce blog l’an dernier, quand j’avais plein de temps pour cuisiner), et là, pour Amandine, parce que finalement elle est repartie avec ses aubergines, je me suis dévouée pour tester une nouvelle recette suggérée par Cécile lors de la distribution : le caviar d’aubergines.
Il faut : des aubergines (ce serait quand même ballot de les oublier), de l’ail, de l’huile d’olive, des épices que vous aimez.
Sur la photo, 3 générations d’aubergines, pas préparées aussitôt. On reconnaît bien grand-mère aubergine qui est un peu fripée, mais elle sera bonne quand même.
La première étape consiste à couper les aubergines en 2…
… puis à les quadriller. Là il faut retenir toute sa force pour ne pas dépasser la peau, mais bon, on ne va pas se voiler la face, si on dépasse c’est pas hyper grave non plus.
Salépoivrez si vous le souhaitez. 30 minutes au four, et normalement la pointe d’un couteau s’enfonce sans encombre. C’est le moment de les sortir du four.
Voilà donc ça c’était la dernière photo où les aubergines ressemblaient à des aubergines, parce que la prochaine étape consiste à récupérer la chair à la cuillère. Pas de panique, ca se fait bien. Bon par contre le plat ne ressemble temporairement plus à rien, et c’est le moment où vos invités sont priés de ne pas arriver.
Heureusement, ça ne dure pas. Un coup de mixeur avec l’huile d’olive, l’ail, les épices que vous avez choisies (moi j’ai mis du paprika et du cumin, on peut mettre juste du citron aussi) et on a à nouveau quelque chose d’appétissant.
Ça se sert sur des toasts grillés, des tranchounettes (c’est des petites tranches) de baguette bien fraîche, des gressins…
Bon appétit !
À la maison, en ce moment, c’est plutôt moi qui cuisine. Ça n’a pas toujours été le cas, et de temps en temps Monsieur reprend les fourneaux pour ne pas perdre la main.
C’est ainsi qu’il y a quelques semaines, je l’ai retrouvé avec un couteau bien aiguisé (mon Monsieur et couteau émoussé ne sont pas des termes compatibles), une courgette qui commençait à se dire que c’était cuit pour elle (spoiler alert : de fait, ça n’a pas tardé) et une poêle d’huile en train de chauffer. « Bah oui mais ça fait longtemps qu’on n’a pas fait de beignets ». Ah bah ça c’est sûr que s’il compte sur moi pour en faire il va encore attendre, j’ai horreur de l’huile chaude. La seule concession que j’arrive à faire c’est pour les frites, et encore, parce que c’est de la végétaline qui durcit après emploi.
Donc : beignets de courgettes. Il a trouvé cette recette suite à un j’aime d’un « ami » Facebook et s’est dit pourquoi pas. Voici ladite recette :
INGRÉDIENTS
300 g de courgettes
sel
150 g de farine
2 œufs
60 ml de lait
8 g de levure instantanée
poivre
MODE D’ EMPLOI
1. Râpez les courgettes, égouttez-les et laissez-les sécher pendant 15 minutes. -> il les a coupées en rondelles
2. Préparez la pâte en mélangeant la farine, les œufs, le lait et la levure.
3. Ajouter les courgettes et le poivre à la pâte.
4. Versez une cuillerée de pâte (une tranche de courgette trempée dans la pâte donc) dans l’huile chaude et laisser cuire 2/3 minutes de chaque côté.
5. Saupoudrer de sel et servir chaud.-> il n’a pas mis de sel pour que Mademoiselle II puisse en manger
Et voici le résultat :
Bilan : très bon, fondant et moelleux, et encore meilleur avec la petite sauce tomate que j’ai faite le lendemain pour accompagner les restes !
Bon appétit !