Légumes

Farci poitevin

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Ça fait quelques semaines que ça me trotte dans la tête. Depuis qu’on a du chou. La dernière fois qu’on en a eu, j’étais décidée à me lancer, et quand je suis rentrée le soir il y avait plus de chou : Monsieur l’avait préparé en crumble (miettes au parmesan). Il a pris des photos pour en faire un article, mais il préfère avancer ses bouquins que rédiger sa recette que voulez-vous.

Cette semaine, je ne l’ai pas loupée (l’occasion), et j’ai fait mon premier farci poitevin dès mercredi.

Un farci poitevin, c’est… poitevin, et il est question de farci, voilà, donc là vous êtes vraiment contents d’avoir lu jusque là normalement. Globalement, ce sont des feuilles de chou farcies à la viande de porc et aux légumes. Mais il y a plein de recettes différentes, avec ou sans blettes, avec ou sans oseille, farci cuit au four ou poché, etc. Retenez que vous y mettez ce que vous voulez et ce que vous avez.

Il faut : du chou (c’est le seul truc obligatoire), des épinards (ça tombe bien, on a eu une poche pleine mardi), de l’oseille (j’en ai au jardin. Bon par contre il en fallait 400g selon la recette et je crois que j’ai atteint les 80g, mais tout juste ; cf. mon commentaire sur on met ce qu’on veut et ce qu’on peut). Il faut de l’œuf aussi, j’en ai mis un, je pense qu’il s’est senti un peu seul ; et j’ai mis de l’oignon et un énorme échalion parce qu’il m’aurait fallu une batavia de 3kg pour l’utiliser en une seule fois et je n’ai pas ça sous la main. Et de la viande de porc.

Pour la viande, je suis allée chez le p’tit boucher comme d’hab, et je lui ai demandé de la poitrine fumée et du normal de porc, haché. Après j’ai ajouté qu’il pouvait mettre de la chair à saucisse s’il avait. S’est ensuivi un cours sur l’anatomie du porc parce que moi je pensais que la chair à saucisse venait d’un endroit spécial du porc, très gras par exemple, et Christophe-le-boucher m’a dit que pas du tout, que porc haché et chair à saucisse c’était pareil, que bien sûr ils ne mettaient pas de filet dans la chair à saucisse parce que c’est une partie plus noble, mais que c’était l’assaisonnement qui faisait le goût spécial de la chipo et pas la provenance du morceau. Je me suis couchée moins bête mercredi.

Bref. J’espère que vous avez mis l’eau à chauffer avant de lire tout ce paragraphe parce que c’est l’heure de blanchir tout le monde. Les grandes feuilles extérieures du chou d’abord. En plus ça les ramollit, et donc ça les rend exploitables pour tapisser la cocotte.

Pendant que ça blanchit, passez votre cocotte au saindoux. Moi je n’en avais pas, j’ai bien beurré. La suite m’a montré qu’il ne fallait pas se dispenser de cette étape. Et tapissez de feuilles de chou égouttées.

Coupez petit le reste du chou, les épinards, l’oseille, et hop, même motif, même punition, à la flotte (la même en ce qui me concerne). 5-10 min suffisent.

Coupez petit les oignons et l’échalion :

Et c’est l’heure de tout mélanger : les feuilles blanchies, les oignons, l’œuf (en voyant la photo je me dis que j’en ai peut-être mis deux finalement des œufs) et la viande hachée.

Une fois tout bien mélangé, on le tasse au milieu des feuilles de chou !

Et je referme tout, d’abord le chou…

Puis la cocotte, et hop, au four pour 3h à 180°, th°6.

Il était presque 20h quand j’en suis arrivée là. J’ai compté une fin de cuisson à 23h. Mouais bof, je dors à 23h moi. Pas idéal. D’un autre côté je voulais que ce soit cuit pour le lendemain matin afin d’en prendre pour ma gamelle. C’est là que j’ai eu l’idée du siècle : j’ai programmé le four pour que ça finisse de cuire à 3h, comme ça, ça avait 4h pour refroidir et être manipulable le lendemain matin. Et donc, 3h du mat, j’ai été réveillée par une odeur assez tenace de chou cuit. C’est pas cool. Dans l’absolu ça sent bon mais vraiment à 3h je préfère dormir. Donc ne faites pas comme moi et fermez la porte de la cuisine.

Ça s’est plutôt bien démoulé, ce qui est une bonne chose car je ne pouvais pas trop compter sur la souplesse de la cocotte en fonte… Et une fois les 1ères tranches coupées, ça donne ça :

C’est très très bon (a dit ma maman « ton farci est une merveille »). Et je trouve ça encore meilleur froid quà température ambiante. Ça se mange en entrée ou en plat avec une salade. Par exemple !

Radis red meat

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Et pas red mint comme je l’avais compris initialement. Ça n’était pourtant pas dénué de sens, d’un point de vue colorimétrique : vert menthe à l’extérieur, rouge à l’intérieur… mais ce n’est pas ça. On tape direct dans la bidoche.

Et donc ce radis, il est très joli. Niveau couleur ça doit être un cousin de la rhubarbe. Niveau goût, pas de doute on est dans la famille radis.

J’ai tenté une jolie présentation. Tant qu’il n’y avait que les radis dans l’assiette, ça allait. Quand j’ai commencé à vouloir dessiner à la crème de vinaigre balsamique, j’ai vu l’esthétique de l’assiette faire ses bagages et se barrer en soupirant.

Mademoiselle a trouvé le goût trop fort. Mais ma maman lui a fait un petit sandwich radis-st nectaire (oui, je sais c’est pas commun, que voulez-vous, ils sont trop classiques à la mie câline…), et là elle en a mangé 2 ou 3 (des sandwiches).

Pour varier un peu j’ai fait une salade aussi, et c’est bon. À mon avis ce serait encore meilleur avec autre chose que du radis (mais j’ai fini la salade verte de la semaine dernière 😔 alors pour la salade composée il faudra repasser –Monsieur aura beau jeu de dire que je ne repasse pas et que c’est mieux comme ça parce que quand je repasse c’est mal fait, mais ça c’est son avis à lui et ça n’a rien à voir avec les radis).

Je n’ai donc plus de radis red meat. Mais mardi on a eu des radis noirs !😉 Affaire à suivre donc.

Couscous improvisé au panais [par Élise]

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Je ne sais pas chez vous, mais chez nous le panais n’a pas trop de succès. Cela faisait une semaine que le gros panais trônait et nous regardait l’âme en peine (notez la belle allitération… j’ai l’humeur poète…).Bref il fallait lui faire un sort. J’avais de bonnes merguez de bœuf de la ferme de Bérénice (achetées au marché fermier de l’association le Goût de notre ferme à Beaugé à Villenave d’Ornon https://www.legoutdenotreferme.fr/les-producteurs/

Petite page de pub : marché fermier de Noël le 11.12 !)

Il était donc temps de faire un coucous !

 
J’ai fait revenir 2 gros oignons. J’ai ajouté 2 poivrons et une vieille aubergine un peu sèche. J’ai ajouté le gros panais débité en grosses tranches, 4 ou 5 carottes. J’ai mouillé pour que les légumes soient à demi dans l’eau. J’ai saupoudré généreusement de raz el hanout. Salé. 2 gousses d’ail.

10 minutes plus tard j’ai ajouté 2 patates douces et un demi potimarron débité en grosses tranches. Ça a cuit assez vite (20 minutes ?). Les panais étaient très fondants et avaient bien pris les épices.

Les enfants ont aimé et ont même redemandé du panais donc j’appelle ça… une victoire ! 

Tambouille de courge spaghetti sans prétention

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La semaine dernière, il n’a échappé à personne que nous avions eu une courge spaghetti. Moi, les courges spaghetti, j’aime les préparer comme leurs homologues pâtes-spaghetti.

Et donc apres avoir fait bouillir 45 min la courge, puis l’avoir laissée refroidir et égoutter, je me suis lancée dans la confection d’une petite sauce d’inspiration basquaise : lardons, oignons, tomates, herbes de Provence. Tout dans la poêle.

J’ouvre ensuite la courge, j’enlève ses pépins, je la vide de ses spaghetti :

Et je mélange tout, et je sers avec du gruyère râpé.

La photo est très moche, j’en conviens.

Mademoiselle en a repris… 3 fois. Ma maman a tiré la tronche quand elle a vu la courge (c’est pas trop son truc les cucurbitacées, mais la dernière fois qu’elle est venue à la maison elle a trouvé spirituel d’apporter 3 bulbes de fenouil. C’est une vengeance personnelle), mais elle a aussi fini par se resservir. Mademoiselle II ouvrait bien grand la bouche en signe d’assentiment.

À noter que ça se réchauffe très bien, et que le lendemain on en a remangé avec des spaghetti-pâtes, et que c’était encore meilleur !

Céleri à la provençale

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La semaine dernière, j’ai tardé à préparé le céleri, et au bout de quelques jours le céleri sentait fort et c’était un cauchemar pour moi le matin d’avoir cette odeur que je n’aime pas en sortant les affaires du petit dèj. Cette semaine, Monsieur a eu pitié de moi, il a préparé la partie rave rapidement en purée, et il s’est occupé du reste ce week-end. Par pure compassion.

Il a commencé par me taxer des lardons et des oignons que j’étais en train de couper pour la courgiflette et les a mis à revenir ensemble. Jusque là, ça restait comestible et même plutôt appétissant pour moi.

Pendant que ça revient tranquillement, il sépare les côtes des feuilles, et les ajoute aux oignons dans la poêle. 🤢

Il finit en ajoutant un peu de concentré de tomate avec un petit fond d’eau. Ça a mijoté tranquillement et je l’ai coupé quand il n’y avait plus d’eau.

Il paraît que c’était bon. Je le crois sur parole.

Courgiflette

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Pour varier les plaisirs avec les courges, je vous propose une recette bien d’hiver, que j’ai testée hier. Il ne vous a pas échappé que nous avions eu de la courge mardi. Alors pardon, je ne suis pas experte en courges, je ne connais pas le petit nom de celle-ci, mais de toute façon même si les formes changent, globalement quand on peut faire une recette avec une, on peut la faire avec les autres.
Il faut donc :
– la courge incriminée
– des oignons
– des lardons
– du fromage tartiflettable. Je n’avais pas de reblochon sous la main, mais j’avais un délicieux Saint Nectaire, et le Saint Nectaire, c’est bon quand c’est cru, mais quand c’est cuit ça tue tout !
– d’autres ingrédients polémiques peuvent être utilisés, comme du fromage râpé ou de la crème fraîche, on n’a pas tous la même façon de faire la tartiflette.

Première étape : faire précuire la courge (pour la tartiflette je fais précuire les pommes de terre, même motif, même punition). Donc on enlève les graines, on coupe en morceaux de taille raisonnable…

… et hop, à la flotte.

Ensuite, c’est le tour des oignons. Notez l’accessoire indispensable si on veut avoir la classe dans sa cuisine et avoir un gros rond autour des yeux une fois son méfait accompli (mais les yeux qui ne piquent pas). Monsieur s’est plié de rire en me voyant, mais pas plus courageux que ça, il n’est pas resté longtemps dans la zone d’évaporation du sulfate d’allyle…

Je mets les oignons à revenir avec les lardons.

Et enfin le montage de la courgiflette : dans un plat à four, je mets une couche de courge (une couchrge ?) :

… une couche d’oignons aux lardons…

… et une couche de saint Nectaire.

15 min à four chaud et on obtient un plat bien appétissant :

C’est toujours pareil, un gratin, si on veut qu’il soit bien présenté dans l’assiette, il faut le faire cuire dans des plats individuels.

Mais c’était délicieux. Même que quand Monsieur et moi on en a repris, Mademoiselle s’est affolée « eeeeh, ne prenez pas touuuuuut ! ».

Poireaux fondants

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Une idée pour si vous en avez marre des soupes et des gratins de poireaux.

Hier, je suis rentrée tard du boulot. Ce sentiment de liberté que ça procure de ne pas avoir à pédaler comme une malade pour arriver à l’heure pour récupérer Mademoiselle II, puis Mademoiselle, c’était très agréable. En plus, en arrivant à la maison, ça sentait hyper bon. Vous avez sans doute rencontré cette frustration quand parfois, vers 18h30-19h (ou vers 12h-12h30) vous passez à côté d’une maison d’où émane un fumet alléchant, mais vous savez que ça n’est pas pour vous. Eh beh là, ça sentait bon chez moi, ça voulait dire
1) que j’allais me régaler et
2) que je n’allais pas avoir de repas à préparer en 4ème vitesse. J’aime bien cuisiner, mais parfois c’est agréable de ne rien avoir à faire.

Et donc j’ai retrouvé mon monsieur aux fourneaux, Mademoiselle en robe de princesse et Mademoiselle II dans sa chaise haute avec un bout de pain pour la faire patienter. La vie normale quoi. J’ai connu un petit ascenseur émotionnel quand j’ai vu les épluchures de céleri à côté du gaz. Comment, cette délicieuse odeur ne serait qu’un leurre ? Mais ça a été très court, Monsieur m’a tout de suite rassurée, il s’était fait une purée de céleri pour le lendemain mais bien sûr il avait prévu autre chose pour le soir (ouf !). Et donc cette délicieuse odeur, elle venait d’une poêle. Je préviens tout de suite, le plat n’est pas très photogénique, mais il faut imaginer qu’il était aussi bon que mal photographié :

A moi de deviner le contenu, mais c’était assez facile :
– des poireaux (tous ceux de mardi),
– des oignons,
– un petit reste de jambon (qui pourrait au choix être remplacé par des lardons ou franchement supprimé, ça n’apportait pas grand chose)
– de la crème fraîche
– de la moutarde (c’est ça qui fait une grande partie de l’originalité du plat)
– des herbes de Provence (évidemment, puisque c’est Monsieur qui cuisine).
Le tout passé à la poêle jusqu’à ce que ce soit cuit.

Bilan : un régal (il n’y a que des bonnes choses, il ne pouvait pas en être autrement).
Mademoiselle a commencé par déclarer qu’elle n’aimait pas. J’ai séparé sa part en 2 dans son assiette, l’ai priée d’en manger la moitié, et après avoir re-goûté, elle a demandé si elle pourrait manger les 2 moitiés… (elle a obtenu l’autorisation) ;
et Mademoiselle II, il suffit de mesurer l’ouverture du bec pour voir si elle aime quelque chose :

Elle a aimé aussi.

Poiro au pesteaux

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Ce soir en rentrant, j’avais en tête la soupe poireaux pommes de terre que j’avais préparée la semaine dernière mais que Monsieur, voulant bien faire et pensant à Mademoiselle II, avait intégralement mixée (alors que ça n’a rien à voir mixé ou non…).

Je me disais aussi qu’il ne fallait pas tarder à transformer le basilic en pesto.

En arrivant dans la cuisine, ça sentait très bon, un mélange de tomates et de basilic, à se régaler rien que par le nez. Et là, Monsieur me sort « je me suis dit que si je ne faisais rien des poireaux, ils finiraient en soupe, et que si je ne faisais rien du basilic, il finirait en pesto. Alors j’ai cherché une recette poireaux basilic. Bon, la 1ère c’était une soupe. Et puis bon, les 2 suivantes c’était à faire au thermomix, mais sinon j’ai pris la 1ère ! ».

J’ai vaguement envisagé de prendre un air outré mais comme ça sentait vraiment bon, je lui ai pardonné pour cette fois.

En creusant un peu sur la recette, j’apprends qu’il a pris des bouts de celle-ci, et des bouts de celle-là pour au final n’en faire qu’à sa tête, quand je pense que j’en entends parler pendant des semaines quand j’ai le malheur de ne pas suivre une recette à la lettre ou de rajouter une petite poignée de raisins secs à droite à gauche… scrogneugneu…

BREF.

Les étapes : il a fait revenir tomates, une partie du basilic, oignons et ail ensemble.

Séparément, il a aussi fait revenir les poireaux dans un peu de beurre.

Il a mélangé la crème fraîche et 2 œufs entiers.

Ça c’est le reste du basilic qui attend son tour…

Le tour est arrivé et le basilic frais mélangé à la crème.

Tout ceci est assemblé élégamment dans un plat au four, saupoudré de fromage râpé et hop, à la cuisson tout le monde !

En 10 minutes c’est prêt, tout était cuit il fallait seulement que ça gratine. Le résultat est joyeusement coloré.

Bon, c’est un gratin, il ne faut pas lui en demander trop en terme de présentation une fois servi… comme d’habitude, si c’est pour des VIP, il vaut mieux faire des parts individuelles !

Mademoiselle n’est pas là pour donner son avis, mais qu’en pense Mademoiselle II ?

Je dirais qu’elle a bien aimé…😏

Des carottes au pesto comme au resto

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Mardi on a eu des carottes. Et mardi dernier aussi et mardi d’encore avant aussi. Et je n’en avais utilisé que 5 ou 6 dans la soupe 3C. Il était temps de faire quelque chose. Ca se conserve bien, mais c’est tellement bon fraîchement récolté ! Donc, ça, c’est un premier point, il fallait que je trouve comment préparer les carottes. Le 2ème point, c’est que la veille, j’avais missionné Monsieur, sans doute en train de glandouiller à apprendre l’allemand sur Duolingo (il veut apprendre à cuisiner le chou rouge), pour faire du pesto avec le basilic de mardi. Il l’a mis dans des bacs à glaçons puis au congel pour des temps plus durs, mais il en restait un peu. Deuxième point, utiliser le pesto non congelé. Avant qu’il ne se précipite sur des pâtes au pesto (c’est bon hein, mais ça ne remplit pas le critère « carottes » !) j’ai cherché une recette et j’ai trouvé « les carottes rôties au pesto« . On pouvait difficilement faire plus simple à partir de mes exigences.

Il faut donc : des carottes (j’ai fait tout ce que j’avais, 3 sacs moins un peu)
du pesto
des graines de courge
du riz
un peu d’huile d’olive
du thym
normalement il faut de la burrata mais je n’en avais pas donc je me suis dit que je la remplacerais par de la crème fouettée salée – et donc il faut du sel.

Chose rare (pour moi), les carottes sont cuites au four, entières. Donc après le brossage habituel (je vous ai déjà recommandé la brosse à légumes ? C’est le gadget dont je me sers le plus dans la cuisine depuis qu’on est inscrits à l’AMAP), j’étale tout sur la plaque du four, un peu d’huile d’olive, du thym (j’en ai planté au printemps, je suis bien contente d’en avoir maintenant !) et c’est parti pour 25 min à 180°C (th°6). Pas tout à fait 25 min d’ailleurs. 15 min d’abord, ensuite je rajoute une grosse poignée de graines de courges, et c’est reparti pour 10 min.

Pendant ce temps, je mets le riz à cuire. Sur la recette c’est du riz complet. J’ai beaucoup d’ingrédients exotiques dans mes placards, mais de riz complet, point. Donc riz basmati (c’est le meilleur de toute façon 🙂 ).

Les carottes cuisent, les graines de courge torréfient, le riz cuit, je m’attaque donc à la chantilly. Une chantilly, ça se réussit à tous les coups si la crème est bien grasse. 45% de MG comme celle de la Ferme des Jarouilles c’est parfait. Je bats donc, je sale, et je remarque le commentaire en bas de la recette qui dit qu’on peut mettre du piment de Cayenne sur les carottes. Je ne suis pas très piments, mais j’ai du piment d’Espelette : ce n’est pas très fort, ce sera joli si j’en mets un peu dans ma chantilly. Go ! Je suis un peu déçue par le faible changement de couleur de la crème espelettée, et je rajoute du paprika pour forcer le trait. Voila, j’ai une chantilly rosée. C’est ce que je voulais !

Une fois que tout est prêt, je prépare l’assiette : le riz au rond, parce qu’avec des carottes cuites entières, il faut une présentation un peu chic, le pesto à côté, la chantilly moulée autant que faire se peut à la petite cuillère, des graines de courges grillées tout partout. Sur ce, Monsieur rentre des courses avec du parmesan (il voulait faire des pâtes au pesto, pour rappel). Parfait, j’en râpe un peu sur l’ensemble, ça devrait bien se marier à l’ensemble ! Et voilà !

Bon, ça laisse une cuisine un peu en bazar, la plaque du four huilée, le saladier de chantilly, le batteur, la casserole de riz, le ramequin de pesto, l’économe pour le parmesan… mais c’est pas grave, c’est Monsieur qui a tout rangé pendant que je couchais Mademoiselle II. 🙂 Et c’est joli non ? (Bien sûr que c’est bon, je ne vous en aurais pas parlé sinon !) Mademoiselle II n’a pas eu droit aux petites carottes rôties, elle a eu droit à une petite purée des mêmes carottes, mais cuites à l’eau, allongée à la crème fraîche, histoire qu’elle dorme bien. Et ça a eu l’air de bien lui plaire (ajouter au bazar du plan de travail le petit mixeur plein de purée de carottes).

Et en dessert pour finir dans les jolies présentations, j’avais préparé le fameux clafoutis aux pommes de la mamie du Monsieur d’Elise !

Le panier et la distribution de la semaine du 26 octobre

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Cette semaine à la salle Saint Maurice*, j’étais de permanence au pain (avec Mademoiselle II qui a été d’une inutilité remarquable dans la distribution).

Aux produits laitiers, c’est Fanny qui officiait :

Et pour seconder David aux légumes, Jocelyne et Michelle. Françoise était bien sûr de la partie, qui en doutait ?, aux contrats.

En apercevant un céleri lors de l’installation, j’ai froncé le nez, tout en me disant qu’il finirait en frites pour la plus grande joie de Monsieur et Mademoiselle. Mais finalement il n’y en avait que dans les demi-paniers, ouf, une semaine de sursis pour moi.

Dans le panier complet, ni céleri, ni poireau, ni chou, ni poivron, mais un magnifique bonhomme d’Arcimboldo avec un pif en panais, des tifs en basilic, des mirettes en potimarron, une bouche en patates, une barbe en carottes et de bonnes joues bien rouges en tomates et betteraves !

Ne vous donnez pas la peine de me traiter de psychopathe, Monsieur le fera dès qu’il aura vu la photo.😇

*Saint Maurice désigne plusieurs saints :
Maurice d’Agaune († vers 287), martyr en Valais, fête principale le 22 septembre, ou parfois le 27 décembre, sans doute par confusion avec Maurice d’Apamée.
Maurice d’Apamée († vers 305), martyr en Syrie ; certains auteurs les confondent avec Maurice d’Agaune ; fête le 27 décembre.
Me voici rassurée, je n’avais encore jamais confondu Saint Maurice et Saint Maurice. En revanche je déduis de cette courte présentation qu’il ne faisait pas bon s’appeler Maurice il y a 1700 ans…!