Recettes

Poireaux fondants

by
Commentaires fermés sur Poireaux fondants

Une idée pour si vous en avez marre des soupes et des gratins de poireaux.

Hier, je suis rentrée tard du boulot. Ce sentiment de liberté que ça procure de ne pas avoir à pédaler comme une malade pour arriver à l’heure pour récupérer Mademoiselle II, puis Mademoiselle, c’était très agréable. En plus, en arrivant à la maison, ça sentait hyper bon. Vous avez sans doute rencontré cette frustration quand parfois, vers 18h30-19h (ou vers 12h-12h30) vous passez à côté d’une maison d’où émane un fumet alléchant, mais vous savez que ça n’est pas pour vous. Eh beh là, ça sentait bon chez moi, ça voulait dire
1) que j’allais me régaler et
2) que je n’allais pas avoir de repas à préparer en 4ème vitesse. J’aime bien cuisiner, mais parfois c’est agréable de ne rien avoir à faire.

Et donc j’ai retrouvé mon monsieur aux fourneaux, Mademoiselle en robe de princesse et Mademoiselle II dans sa chaise haute avec un bout de pain pour la faire patienter. La vie normale quoi. J’ai connu un petit ascenseur émotionnel quand j’ai vu les épluchures de céleri à côté du gaz. Comment, cette délicieuse odeur ne serait qu’un leurre ? Mais ça a été très court, Monsieur m’a tout de suite rassurée, il s’était fait une purée de céleri pour le lendemain mais bien sûr il avait prévu autre chose pour le soir (ouf !). Et donc cette délicieuse odeur, elle venait d’une poêle. Je préviens tout de suite, le plat n’est pas très photogénique, mais il faut imaginer qu’il était aussi bon que mal photographié :

A moi de deviner le contenu, mais c’était assez facile :
– des poireaux (tous ceux de mardi),
– des oignons,
– un petit reste de jambon (qui pourrait au choix être remplacé par des lardons ou franchement supprimé, ça n’apportait pas grand chose)
– de la crème fraîche
– de la moutarde (c’est ça qui fait une grande partie de l’originalité du plat)
– des herbes de Provence (évidemment, puisque c’est Monsieur qui cuisine).
Le tout passé à la poêle jusqu’à ce que ce soit cuit.

Bilan : un régal (il n’y a que des bonnes choses, il ne pouvait pas en être autrement).
Mademoiselle a commencé par déclarer qu’elle n’aimait pas. J’ai séparé sa part en 2 dans son assiette, l’ai priée d’en manger la moitié, et après avoir re-goûté, elle a demandé si elle pourrait manger les 2 moitiés… (elle a obtenu l’autorisation) ;
et Mademoiselle II, il suffit de mesurer l’ouverture du bec pour voir si elle aime quelque chose :

Elle a aimé aussi.

Sucrine du Berry à la cardamome

by

Voici un titre d’article qui ne ferait pas honte à un menu chic ! C’est l’effet de la particule. Sucrine du Berry, c’est plus classieux que sucrine berrichonne. Même si c’est toujours une courge.

Et la cardamome avec son petit parfum distingué, elle me choque toujours un peu l’oreille, mais c’est ma faute : pendant environ 3 décennies (bon allez, peut-être 2 seulement, mettons que la 1ère ne compte pas), j’ai cru qu’on disait cardamoNe. Je trouve que ça aurait sonné mieux, mais je n’ai pas le pouvoir de décider de ces choses-là.

Et donc cette noble sucrine, elle va présentement finir en soupe avec la cardamome. En velouté, même.

Il faut : de la sucrine, de la cardamome (si si, je vous assure !), des oignons. De la crème pour le côté velouté. Du bouillon cube ou du sel si vous ne comptez pas servir cette soupe à une toute petite personne.

Et une cocotte-minute parce qu’aujourd’hui vous êtes pressés, votre moitié vient de proposer à ses parents de rester manger alors que rien n’était prêt et nonobstant ce contretemps, vous voudriez vous coucher tôt (c’est un exemple hein, il y a plein de raisons d’être pressé).

Il faut donc peler la sucrine, en ôter les pépins et la couper en morceaux. Pareil pour les oignons. Épargnez-vous la laborieuse car vaine recherche des pépins d’oignons. Vous pourriez à la rigueur trouver des graines si vous aviez sous la main un plant dont le bourgeon serait devenu fleur, mais dans ce cas il n’y aurait plus grand chose à tirer de l’oignon, donc cette remarque est nulle et non avenue.

Pour la cardamome, j’ai pris 3 capsules et je n’ai mis que les graines contenues à l’intérieur dans la soupe.

Voilà il ne reste plus qu’à ajouter de l’eau en quantité raisonnable et à faire cuire.

À la cocotte, j’ai laissé cuire 15min après le sifflement de la soupape et c’était largement bon.

Je suis une piètre reporter culinaire, j’ai oublié de prendre une photo de la soupe une fois passée au mixsoupe (la raison de cet oubli est la même que celle qui m’a conduite à utiliser une cocotte-minute aujourd’hui). Mais bon, ça ressemblait à une soupe orange…

Ce qui est important, c’est de rajouter la crème, ou le lait, ou le boursin si on veut un velouté.

Bilan : en termes de texture, elle supporterait d’être épaissie par une ou deux pommes de terre. Et en termes de goût, moi, j’adore. Je trouve que la cardamome apporte un peu comme l’ajout de lait de coco dans la soupe d’il y a quelques semaines : on passe d’une bonne soupe standard à une bonne soupe avec une petite touche exotique. Il ne faut pas abuser pour garder ce côté « ça change » mais c’est très agréable.

Poiro au pesteaux

by

Ce soir en rentrant, j’avais en tête la soupe poireaux pommes de terre que j’avais préparée la semaine dernière mais que Monsieur, voulant bien faire et pensant à Mademoiselle II, avait intégralement mixée (alors que ça n’a rien à voir mixé ou non…).

Je me disais aussi qu’il ne fallait pas tarder à transformer le basilic en pesto.

En arrivant dans la cuisine, ça sentait très bon, un mélange de tomates et de basilic, à se régaler rien que par le nez. Et là, Monsieur me sort « je me suis dit que si je ne faisais rien des poireaux, ils finiraient en soupe, et que si je ne faisais rien du basilic, il finirait en pesto. Alors j’ai cherché une recette poireaux basilic. Bon, la 1ère c’était une soupe. Et puis bon, les 2 suivantes c’était à faire au thermomix, mais sinon j’ai pris la 1ère ! ».

J’ai vaguement envisagé de prendre un air outré mais comme ça sentait vraiment bon, je lui ai pardonné pour cette fois.

En creusant un peu sur la recette, j’apprends qu’il a pris des bouts de celle-ci, et des bouts de celle-là pour au final n’en faire qu’à sa tête, quand je pense que j’en entends parler pendant des semaines quand j’ai le malheur de ne pas suivre une recette à la lettre ou de rajouter une petite poignée de raisins secs à droite à gauche… scrogneugneu…

BREF.

Les étapes : il a fait revenir tomates, une partie du basilic, oignons et ail ensemble.

Séparément, il a aussi fait revenir les poireaux dans un peu de beurre.

Il a mélangé la crème fraîche et 2 œufs entiers.

Ça c’est le reste du basilic qui attend son tour…

Le tour est arrivé et le basilic frais mélangé à la crème.

Tout ceci est assemblé élégamment dans un plat au four, saupoudré de fromage râpé et hop, à la cuisson tout le monde !

En 10 minutes c’est prêt, tout était cuit il fallait seulement que ça gratine. Le résultat est joyeusement coloré.

Bon, c’est un gratin, il ne faut pas lui en demander trop en terme de présentation une fois servi… comme d’habitude, si c’est pour des VIP, il vaut mieux faire des parts individuelles !

Mademoiselle n’est pas là pour donner son avis, mais qu’en pense Mademoiselle II ?

Je dirais qu’elle a bien aimé…😏

Des carottes au pesto comme au resto

by
Commentaires fermés sur Des carottes au pesto comme au resto

Mardi on a eu des carottes. Et mardi dernier aussi et mardi d’encore avant aussi. Et je n’en avais utilisé que 5 ou 6 dans la soupe 3C. Il était temps de faire quelque chose. Ca se conserve bien, mais c’est tellement bon fraîchement récolté ! Donc, ça, c’est un premier point, il fallait que je trouve comment préparer les carottes. Le 2ème point, c’est que la veille, j’avais missionné Monsieur, sans doute en train de glandouiller à apprendre l’allemand sur Duolingo (il veut apprendre à cuisiner le chou rouge), pour faire du pesto avec le basilic de mardi. Il l’a mis dans des bacs à glaçons puis au congel pour des temps plus durs, mais il en restait un peu. Deuxième point, utiliser le pesto non congelé. Avant qu’il ne se précipite sur des pâtes au pesto (c’est bon hein, mais ça ne remplit pas le critère « carottes » !) j’ai cherché une recette et j’ai trouvé « les carottes rôties au pesto« . On pouvait difficilement faire plus simple à partir de mes exigences.

Il faut donc : des carottes (j’ai fait tout ce que j’avais, 3 sacs moins un peu)
du pesto
des graines de courge
du riz
un peu d’huile d’olive
du thym
normalement il faut de la burrata mais je n’en avais pas donc je me suis dit que je la remplacerais par de la crème fouettée salée – et donc il faut du sel.

Chose rare (pour moi), les carottes sont cuites au four, entières. Donc après le brossage habituel (je vous ai déjà recommandé la brosse à légumes ? C’est le gadget dont je me sers le plus dans la cuisine depuis qu’on est inscrits à l’AMAP), j’étale tout sur la plaque du four, un peu d’huile d’olive, du thym (j’en ai planté au printemps, je suis bien contente d’en avoir maintenant !) et c’est parti pour 25 min à 180°C (th°6). Pas tout à fait 25 min d’ailleurs. 15 min d’abord, ensuite je rajoute une grosse poignée de graines de courges, et c’est reparti pour 10 min.

Pendant ce temps, je mets le riz à cuire. Sur la recette c’est du riz complet. J’ai beaucoup d’ingrédients exotiques dans mes placards, mais de riz complet, point. Donc riz basmati (c’est le meilleur de toute façon 🙂 ).

Les carottes cuisent, les graines de courge torréfient, le riz cuit, je m’attaque donc à la chantilly. Une chantilly, ça se réussit à tous les coups si la crème est bien grasse. 45% de MG comme celle de la Ferme des Jarouilles c’est parfait. Je bats donc, je sale, et je remarque le commentaire en bas de la recette qui dit qu’on peut mettre du piment de Cayenne sur les carottes. Je ne suis pas très piments, mais j’ai du piment d’Espelette : ce n’est pas très fort, ce sera joli si j’en mets un peu dans ma chantilly. Go ! Je suis un peu déçue par le faible changement de couleur de la crème espelettée, et je rajoute du paprika pour forcer le trait. Voila, j’ai une chantilly rosée. C’est ce que je voulais !

Une fois que tout est prêt, je prépare l’assiette : le riz au rond, parce qu’avec des carottes cuites entières, il faut une présentation un peu chic, le pesto à côté, la chantilly moulée autant que faire se peut à la petite cuillère, des graines de courges grillées tout partout. Sur ce, Monsieur rentre des courses avec du parmesan (il voulait faire des pâtes au pesto, pour rappel). Parfait, j’en râpe un peu sur l’ensemble, ça devrait bien se marier à l’ensemble ! Et voilà !

Bon, ça laisse une cuisine un peu en bazar, la plaque du four huilée, le saladier de chantilly, le batteur, la casserole de riz, le ramequin de pesto, l’économe pour le parmesan… mais c’est pas grave, c’est Monsieur qui a tout rangé pendant que je couchais Mademoiselle II. 🙂 Et c’est joli non ? (Bien sûr que c’est bon, je ne vous en aurais pas parlé sinon !) Mademoiselle II n’a pas eu droit aux petites carottes rôties, elle a eu droit à une petite purée des mêmes carottes, mais cuites à l’eau, allongée à la crème fraîche, histoire qu’elle dorme bien. Et ça a eu l’air de bien lui plaire (ajouter au bazar du plan de travail le petit mixeur plein de purée de carottes).

Et en dessert pour finir dans les jolies présentations, j’avais préparé le fameux clafoutis aux pommes de la mamie du Monsieur d’Elise !

Patates douces au four et aux aromates

by
Commentaires fermés sur Patates douces au four et aux aromates

Ceux qui ont participé au chantier la semaine dernière l’ont constaté de visu, les autres l’ont lu, nous allons avoir le plaisir de manger des patates douces cet automne ! Comme on en a eu la semaine dernière, je me suis dévouée pour vous trouver une autre utilisation du légume que en soupe ou en purée (même si c’est très très bon en soupe ou en purée, et ce n’est pas Mademoiselle II qui dira le contraire, elle en raffole).

Voici mes 3 spécimens, celui du milieu a déjà été vigoureusement frotté à la brosse à légumes. Monsieur me demande si je fais un exposé sur les formes de crottes. Monsieur a ses moments poétiques…

Pour des raisons éplucho-techniques j’ai dû casser le magnifique étron de gauche en plusieurs bouts. Tout est bien brossé, les petites racinettes radicelles ôtées aussi, je coupe alors mes patates en 2.

On met les demi-patates dans un plat au four. Monsieur était devant son café au lait du matin (oui, c’est une recette qui se prépare très vite, et qui cuit pendant le petit dèj et l’habillage des Mademoiselles, bon dépannage quand on a oublié de préparer une gamelle la veille), mais s’il avait été dans la cuisine il n’aurait pas manqué de me faire remarquer que mon plat était trop petit. Mais en tassant un peu, ça passe (large).

Là, sur le principe, on huile la surface et on rajoute ce qu’on veut dessus. Moi j’ai huilé à l’huile de sésame et j’ai rajouté du sésame. Dans la recette elle prenait de l’huile d’olive avec du thym et du piment d’espelette (en disant qu’on pouvait aussi faire huile de sésame/sésame, on se complète, voyez-vous !). On pourrait aussi mettre de l’ail, « huiler » au lait de coco… bref, laissez libre cours à vos fonds de placards d’aromates !

C’est beau non ?

45 min à chaleur tournante sur th°6 et c’est cuit à la perfection.

Je viens de finir ma gamelle de midi, et bien sûr, c’est très bon (enfin vu les ingrédients, il y avait assez peu de doutes !).

Courge spaghetti à la carbonara

by

Voici une courge spaghetti. Et plus particulièrement une courge spaghetti qui a reçu un bisou de son voisin le chou-rouge, quel profiteur celui-là. Il a laissé une trace de bleu à lèvres.

Et aujourd’hui n’est pas un jour de chance pour notre petite courge, puisqu’en plus de se faire voler un bisou, elle va être cuite…

40 min plus tard, elle a joliment craquelé. Je la laisse s’égoutter un moment dans l’évier pour éviter la fameuse et désagréable flaque sur le plan de travail.

Une fois qu’elle s’est bien égouttée et qu’elle a un peu refroidi, je n’ai aucune pitié et la fends dans le sens de la longueur :

Un habile coup de cuillère (enfin 2, un par côté) plus tard, et j’ai la même sans les pépins. (« Beuh, c’est pas une pomme, on dit pas des pépins pour une courge ! – Oh eh ! C’est moi qui écris, c’est moi qui décide ! »)

Après la cuillère, il faut sortir la fourchette pour avoir de beaux spaghetti de courges, qu’on effile et qu’on met dans la poêle.

Il est temps d’ajouter les lardons, et on laisse cuire jusqu’à ce que la flotte de la courge soit évaporée, ça correspond peu ou prou au temps nécessaire aux lardons pour cuire.

Et voilà, un peu de fromage râpé, une grosse cuillère de crème fraîche, et il n’y a plus qu’à se régaler, tous autant qu’on est, Monsieur, Mademoiselle, et moi !!!

Ça a quand même un goût de trop peu…

Le fameux clafoutis aux pommes de la mamie de Monsieur [par Élise]

by
Commentaires fermés sur Le fameux clafoutis aux pommes de la mamie de Monsieur [par Élise]

De son côté Monsieur a cuisiné  »le fameux clafoutis aux pommes que sa mamie faisait quand il était petit car c’était le dessert préféré de son frère (parce que lui il préférait le 4-quarts) » (super vous savez tout…!) :

– 6 ou 8 pommes (dsl il sait plus trop…) – 100g de farine – 50g de sucre – 3 oeufs – 30 cl de lait

Cuisson 1h : 20 min à 190° et 40 min à 170°

Si vous prenez tous les contrats vous avez un gâteau 100% amap locavore et ça, ça déchire grave, non ? Nous on avait tout de l’amap sauf le lait.
En sortie de four vous pouvez saupoudrer un peu de sucre vanillé ou de cannelle… Miam !

Poêlée ensoleillée au chou rouge [par Élise]

by
Commentaires fermés sur Poêlée ensoleillée au chou rouge [par Élise]

Petite tambouille du jour :
Force est de constater que le chou rouge attend depuis plusieurs jours (semaines…) dans le bac du frigo. Cette semaine ça commence même dangereusement à s’accumuler avec la distri de mardi. J’en discute avec ma maman de passage à la maison pour m’aider avec les 3 loustics pendant que Monsieur s’offre une semaine de voile en solo (je l’ai autorisé…). Elle me dit qu’elle fait des poêlées avec le chou rouge. Tiens mais c’est vrai ça, pourquoi cataloguer ce pauvre chou rouge à l’éternelle salade chou rouge – pommes – noix… 

Du coup ce soir j’ai utilisé :

– 1 oignon – 4 grosses carottes – 3/4 d’un chou rouge – gingembre – shoyu et huile de sésame grillé (le bon combo pour donner la petite note asiatique qui va bien).

J’ai poêlé tout ça gentiment en commençant par les oignons et les carottes et en ajoutant le chou un peu après. Je n’ai pas cuit très longtemps pour que le chou reste un peu croquant. En voyant ça Monsieur me dit  »tiens tu cuisines le chou rouge toi ?! » (oui j’avoue, je lui laisse souvent les légumes qui ne m’emballent pas…). Verdict demain soir après dégustation ! 

La fondue du viking

by
Commentaires fermés sur La fondue du viking

Monsieur est normand, et fier de l’être. Personne n’est parfait. Mais bon en Normandie il y a un truc sensationnel, ce sont les fromages. Ils puent, mais ils puent bon.

Je vous propose aujourd’hui une recette qui utilise un tas de pommes, du pain et de la crème fraîche, parmi les produits de l’AMAP, et en plus vous devrez vous procurer un camembert, un pont-l’évêque et un livarot, aussi appelé petit colonel en raison des bandelettes qui l’entourent. Le livarot ne se trouve pas partout ici, je le remplace par du neuchâtel sans remords.

Coupez les 3 fromages en morceaux, mettez-les dans le caquelon à fondue et ajoutez votre petit pot de crème fraîche.

Pendant que ça chauffe coupez le pain en cubes.

Les pommes finiront en cubes aussi mais ne les préparez pas trop à l’avance elles noirciraient. Compter entre 0 et 3 pommes par personne, elles ne sont pas très grosses.

Quand le fromage a bien fondu dans la crème, il est temps de passer aux hostilités.

Avec du pain…

Avec des pommes (le goût acidulé de la pomme avec le fromage, c’est à tomber par terre) :

Ou en combiné :

J’ai découvert cette recette de fondue normande dans un resto de Rouen qui à l’époque s’appelait Le temps des cerises et depuis quelques années s’appelle Maître Corbeau, et ne propose en entrées, plats et desserts QUE des plats à base de fromage. Ils sont fous ces Normands ! Mais quel délice !

Chou rouge, ach…

by

J’en avais parlé, la voici, la recette du chou rouge, cuit, à l’allemande.

Il vous faut :
une cocotte en fonte
un demi chou rouge
deux pommes
2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre
2 cuillères à café de sucre
un peu d’huile d’olive
votre plus belle paire de chaussettes

Commencez par vous mettre dans l’esprit allemand en mettant des chaussettes dans vos sandales, vous verrez, tout ira comme sur des roulettes après ça.

Première étape : coupez le chou en lanières fines, et mettez-le à revenir dans un peu d’huile dans la cocotte.

Pendant ce temps, occupez-vous du cas des pommes. Épluchez-les, toutes les deux, même si la deuxième essaie de vous supplier.

Et coupez-les en morceaux. Voilà, la peur n’évite pas le danger.

Ajoutez les pommes au chou :

Mais aussi le vinaigre et le sucre.

Touillez, ajoutez un verre d’eau, et laissez mijoter 1h à feu doux.

Je m’y suis prise un peu au dernier moment, mais si j’avais mis les pommes de terre avant dans la cocotte elles seraient devenues rose fuchsia, et ça aurait été très joli. En viande, je recommande le charnu de porc du p’tit boucher de la rue Saint Paulin, dites-lui que vous venez de la part de la fille qui lui achète tout le temps du charnu, il rigolera et saura que c’est de moi que vous parlez.

Et voilà la jolie assiette !

Mon petit doigt m’a dit qu’en ajoutant un œuf dans le chou, il devenait… bleu turquoise ! Avis aux amateurs de couleurs ! (merci à Hélène, parfaite dans le rôle du petit doigt !)