Voici une recette aussi moche que bonne, même s’il y a moyen de la mettre en forme un peu plus joliment avec une grande cuillère.
Il faut : de la purée de panais et du roquefort.
Pour la purée de panais il faut : du panais. Et de l’eau pour le faire cuire en morceaux avant de l’écraser en purée. Y’a du gros niveau dans la recette d’aujourd’hui, Lignac n’a qu’à bien se tenir.
Pour le roquefort, c’est sujet à tolérance parce que ce que je prenais pour du roquefort n’est après examen attentif de l’emballage qu’un vulgaire fromage à pâte persillée au lait de vache. Un bleu donc. Déception. Mais rassurez-vous, la recette marche quand même.
La manœuvre suivante est délicate, accrochez-vous : il faut mélanger le roquefort/bleu et la purée. Voilà c’est tout.
C’est simple mais efficace, tout le monde a adoré à la maison.
Bon app’ !
*référence à Pimp my ride, émission plébiscitée par les jeunes jackys où des pros de la carrosserie transformaient des tacots tout pourris en voitures de « rêve » (enfin chacun ses rêves quoi). J’ignore si elle existe toujours.
Commentaires fermés sur Le gâteau aux pommes de Tatie Rosette
Le Père-Noël a apporté à Mademoiselle le livre « Loup qui découvrait le pays des contes ». J’aime bien les histoires de Loup. C’est mignon et plein de détails que n’apprécie pas encore Mademoiselle mais qui font plaisir à sa maman.
L’histoire, c’est Loup qui veut faire un gâteau aux pommes mais ne sait pas comment, et il se promène dans la forêt à la recherche d’aide. Les 3 petits cochons lui donnent la recette de Tatie Rosette en échange d’aide pour construire leur maison, le petit Chaperon rouge lui donne son beurre en échange d’un après-midi de jeux avec elle, il trouve le sucre sur la gouttière de la maison en pain d’épice d’Hänsel et Gretel, etc.
Et à la fin du livre, il y a sa recette.
Ce soir on l’a donc faite avec Mademoiselle, qui aime faire des gâteaux parce que comme ça elle en donne à sa maîtresse le lendemain. En plus ça tombe bien, on avait encore des pommes à finir avant la livraison de demain !
Y sont-y pas mignons les gâteaux aux pommes de Tatie Rosette ?
« Qu’est-ce que tu veux manger ce soir ? ». C’est une question que je pose régulièrement à Monsieur. Et j’ai non moins régulièrement (toujours en fait) la même réponse « comme toi ». Me voilà bien avancée. Ca finit souvent en soupe. Aussi ai-je été très agréablement surprise, hier, d’entendre « une tourte aux poireaux » ! Il restait de la pâte feuilletée faite le week-end dernier, on a eu des poireaux mardi (ou la semaine d’avant, je ne sais plus), on a de la crème, du lait, des œufs, du fromage, bref, tous les indicateurs étaient au vert.
Avant toute chose, je commence par laver les poireaux. Mademoiselle veut m’aider, et s’installe résolument sur son petit escabeau de cuisine. « Je te donne un couteau qui coupe et tu coupes les poireaux ? ». Oui bien sûr, elle fera bien attention et n’a pas peur. Elle est même un peu fière que je lui propose une tâche dévolue normalement aux grands. Sauf que couper des poireaux, ce n’est pas compliqué, surtout avec un couteau affûté par Monsieur, mais des petits biceps de 4 ans ça n’est pas bien costaud, et elle a beau ne pas avoir peur, elle n’ose pas trop appuyer sur le couteau non plus. On fait donc ça à 2, et les tronçons sont mis à revenir dans la poêle avec un peu de beurre.
Pendant ce temps, on étale la pâte et on essaie de lui donner une forme allant avec la tourtière. C’est le seul inconvénient de faire sa pâte feuilletée à la maison, elle ne sort pas parfaitement ronde de sous le rouleau. Mais bon, ce petit désagrément a aussi ses avantages, j’y reviendrai à la fin de l’article. Et on casse les œufs. Pas besoin de séparer les jaunes des blancs, c’est donc Mademoiselle qui s’y colle. Le premier œuf a effleuré une bonne 15aine de fois le saladier avant d’arriver à être cassé. On a fait les suivants ensemble et je lui ai dit d’y aller avec un peu plus de force. Les 2 œufs suivants se sont donc explosés sur le bord du saladier, ils n’ont pas eu le temps de négocier. Il faudra travailler à un compromis. Pas grave, l’important c’est que tout arrive dans le saladier.
Une fois les mains lavées (Mademoiselle adore casser les œufs, mais déteste avoir du blanc sur les doigts) et les œufs touillés, on a rajouté de la crème et là, je me suis dit que je n’avais pas mis les bons ingrédients sur la photo de départ parce que je n’ai pas mis de lait dans mon appareil. En revanche, j’y ai mis du fromage de chèvre en petits cubes. Ca va admirablement bien ensemble poireaux et fromage de chèvre, vous ne trouvez pas ?
Nos poireaux ont fondu suffisamment, on les ajoute dans le saladier, on mélange une dernière fois, et on verse le tout dans la pâte. Si j’y avais pensé, j’aurais mis une couche de moutarde au fond, ça aurait été délicieux, mais voilà, j’ai oublié. Ca supporterait bien des lardons aussi, mais là, je n’avais pas envie.
On finit par étaler le fromage râpé, sans oublier d’en manger un petit peu de temps en temps, c’est ça aussi le plaisir de la cuisine pour Mademoiselle.
Hop, à four chaud, 15min à chaleur tournante th°6-7.
Et voilà !
A manger froid, ou chaud, ou tiède, seul ou avec une salade verte.
Je vous avais dit que je reviendrais sur les excès de pâte : pour avoir une pâte bien ronde, on coupe ce qui dépasse, et on laisse Monsieur jouer avec. Il y met de la moutarde, des herbes de Provence et du Saint Nectaire, au four 10 min, et ça fait un midi apéritif fort goûteux !
Edit suite au commentaire de David : il s’agit d’une tarte et non d’une tourte, la tourte présentant la particularité d’être recouverte de pâte..
Ça fait quelques semaines que ça me trotte dans la tête. Depuis qu’on a du chou. La dernière fois qu’on en a eu, j’étais décidée à me lancer, et quand je suis rentrée le soir il y avait plus de chou : Monsieur l’avait préparé en crumble (miettes au parmesan). Il a pris des photos pour en faire un article, mais il préfère avancer ses bouquins que rédiger sa recette que voulez-vous.
Cette semaine, je ne l’ai pas loupée (l’occasion), et j’ai fait mon premier farci poitevin dès mercredi.
Un farci poitevin, c’est… poitevin, et il est question de farci, voilà, donc là vous êtes vraiment contents d’avoir lu jusque là normalement. Globalement, ce sont des feuilles de chou farcies à la viande de porc et aux légumes. Mais il y a plein de recettes différentes, avec ou sans blettes, avec ou sans oseille, farci cuit au four ou poché, etc. Retenez que vous y mettez ce que vous voulez et ce que vous avez.
Il faut : du chou (c’est le seul truc obligatoire), des épinards (ça tombe bien, on a eu une poche pleine mardi), de l’oseille (j’en ai au jardin. Bon par contre il en fallait 400g selon la recette et je crois que j’ai atteint les 80g, mais tout juste ; cf. mon commentaire sur on met ce qu’on veut et ce qu’on peut). Il faut de l’œuf aussi, j’en ai mis un, je pense qu’il s’est senti un peu seul ; et j’ai mis de l’oignon et un énorme échalion parce qu’il m’aurait fallu une batavia de 3kg pour l’utiliser en une seule fois et je n’ai pas ça sous la main. Et de la viande de porc.
Pour la viande, je suis allée chez le p’tit boucher comme d’hab, et je lui ai demandé de la poitrine fumée et du normal de porc, haché. Après j’ai ajouté qu’il pouvait mettre de la chair à saucisse s’il avait. S’est ensuivi un cours sur l’anatomie du porc parce que moi je pensais que la chair à saucisse venait d’un endroit spécial du porc, très gras par exemple, et Christophe-le-boucher m’a dit que pas du tout, que porc haché et chair à saucisse c’était pareil, que bien sûr ils ne mettaient pas de filet dans la chair à saucisse parce que c’est une partie plus noble, mais que c’était l’assaisonnement qui faisait le goût spécial de la chipo et pas la provenance du morceau. Je me suis couchée moins bête mercredi.
Bref. J’espère que vous avez mis l’eau à chauffer avant de lire tout ce paragraphe parce que c’est l’heure de blanchir tout le monde. Les grandes feuilles extérieures du chou d’abord. En plus ça les ramollit, et donc ça les rend exploitables pour tapisser la cocotte.
Pendant que ça blanchit, passez votre cocotte au saindoux. Moi je n’en avais pas, j’ai bien beurré. La suite m’a montré qu’il ne fallait pas se dispenser de cette étape. Et tapissez de feuilles de chou égouttées.
Coupez petit le reste du chou, les épinards, l’oseille, et hop, même motif, même punition, à la flotte (la même en ce qui me concerne). 5-10 min suffisent.
Coupez petit les oignons et l’échalion :
Et c’est l’heure de tout mélanger : les feuilles blanchies, les oignons, l’œuf (en voyant la photo je me dis que j’en ai peut-être mis deux finalement des œufs) et la viande hachée.
Une fois tout bien mélangé, on le tasse au milieu des feuilles de chou !
Et je referme tout, d’abord le chou…
Puis la cocotte, et hop, au four pour 3h à 180°, th°6.
Il était presque 20h quand j’en suis arrivée là. J’ai compté une fin de cuisson à 23h. Mouais bof, je dors à 23h moi. Pas idéal. D’un autre côté je voulais que ce soit cuit pour le lendemain matin afin d’en prendre pour ma gamelle. C’est là que j’ai eu l’idée du siècle : j’ai programmé le four pour que ça finisse de cuire à 3h, comme ça, ça avait 4h pour refroidir et être manipulable le lendemain matin. Et donc, 3h du mat, j’ai été réveillée par une odeur assez tenace de chou cuit. C’est pas cool. Dans l’absolu ça sent bon mais vraiment à 3h je préfère dormir. Donc ne faites pas comme moi et fermez la porte de la cuisine.
Ça s’est plutôt bien démoulé, ce qui est une bonne chose car je ne pouvais pas trop compter sur la souplesse de la cocotte en fonte… Et une fois les 1ères tranches coupées, ça donne ça :
C’est très très bon (a dit ma maman « ton farci est une merveille »). Et je trouve ça encore meilleur froid quà température ambiante. Ça se mange en entrée ou en plat avec une salade. Par exemple !
Et pas red mint comme je l’avais compris initialement. Ça n’était pourtant pas dénué de sens, d’un point de vue colorimétrique : vert menthe à l’extérieur, rouge à l’intérieur… mais ce n’est pas ça. On tape direct dans la bidoche.
Et donc ce radis, il est très joli. Niveau couleur ça doit être un cousin de la rhubarbe. Niveau goût, pas de doute on est dans la famille radis.
J’ai tenté une jolie présentation. Tant qu’il n’y avait que les radis dans l’assiette, ça allait. Quand j’ai commencé à vouloir dessiner à la crème de vinaigre balsamique, j’ai vu l’esthétique de l’assiette faire ses bagages et se barrer en soupirant.
Mademoiselle a trouvé le goût trop fort. Mais ma maman lui a fait un petit sandwich radis-st nectaire (oui, je sais c’est pas commun, que voulez-vous, ils sont trop classiques à la mie câline…), et là elle en a mangé 2 ou 3 (des sandwiches).
Pour varier un peu j’ai fait une salade aussi, et c’est bon. À mon avis ce serait encore meilleur avec autre chose que du radis (mais j’ai fini la salade verte de la semaine dernière 😔 alors pour la salade composée il faudra repasser –Monsieur aura beau jeu de dire que je ne repasse pas et que c’est mieux comme ça parce que quand je repasse c’est mal fait, mais ça c’est son avis à lui et ça n’a rien à voir avec les radis).
Je n’ai donc plus de radis red meat. Mais mardi on a eu des radis noirs !😉 Affaire à suivre donc.
Commentaires fermés sur Tambouille de courge spaghetti sans prétention
La semaine dernière, il n’a échappé à personne que nous avions eu une courge spaghetti. Moi, les courges spaghetti, j’aime les préparer comme leurs homologues pâtes-spaghetti.
Et donc apres avoir fait bouillir 45 min la courge, puis l’avoir laissée refroidir et égoutter, je me suis lancée dans la confection d’une petite sauce d’inspiration basquaise : lardons, oignons, tomates, herbes de Provence. Tout dans la poêle.
J’ouvre ensuite la courge, j’enlève ses pépins, je la vide de ses spaghetti :
Et je mélange tout, et je sers avec du gruyère râpé.
Mademoiselle en a repris… 3 fois. Ma maman a tiré la tronche quand elle a vu la courge (c’est pas trop son truc les cucurbitacées, mais la dernière fois qu’elle est venue à la maison elle a trouvé spirituel d’apporter 3 bulbes de fenouil. C’est une vengeance personnelle), mais elle a aussi fini par se resservir. Mademoiselle II ouvrait bien grand la bouche en signe d’assentiment.
À noter que ça se réchauffe très bien, et que le lendemain on en a remangé avec des spaghetti-pâtes, et que c’était encore meilleur !
La semaine dernière, j’ai tardé à préparé le céleri, et au bout de quelques jours le céleri sentait fort et c’était un cauchemar pour moi le matin d’avoir cette odeur que je n’aime pas en sortant les affaires du petit dèj. Cette semaine, Monsieur a eu pitié de moi, il a préparé la partie rave rapidement en purée, et il s’est occupé du reste ce week-end. Par pure compassion.
Il a commencé par me taxer des lardons et des oignons que j’étais en train de couper pour la courgiflette et les a mis à revenir ensemble. Jusque là, ça restait comestible et même plutôt appétissant pour moi.
Pendant que ça revient tranquillement, il sépare les côtes des feuilles, et les ajoute aux oignons dans la poêle. 🤢
Il finit en ajoutant un peu de concentré de tomate avec un petit fond d’eau. Ça a mijoté tranquillement et je l’ai coupé quand il n’y avait plus d’eau.
Il paraît que c’était bon. Je le crois sur parole.
Je me suis lancée dans une recette de pâtisserie normande pour finir les pommes de la dernière livraison en vue de la nouvelle fournée attendue demain. Connaissez-vous les douillons ?
Il faut : – autant de pommes que de convives – du sucre (internet dit qu’on peut remplir les pommes avec un tas de choses, mais moi j’ai mis du sucre, tout simplement) – une pâte feuilletée ou de quoi en faire si vous voulez crâner, donc du beurre, de la farine et de l’eau. (100g de beurre, 65g d’eau et 135g de farine : c’est facile à retenir : pour une mesure de farine, il faut la moitié en eau, et la moitié de la somme farine + eau pour le beurre. Si si, c’est clair, je vous assure, relisez).
La pâte feuilletée, contrairement à une idée bien répandue, ce n’est pas difficile à faire, mais si on veut l’utiliser le soir il faut la commencer le matin parce qu’elle a besoin de faire des séjours répétés au frigo. On commence par mélanger la farine et l’eau, et on enferme le beurre dedans une première fois et zioup, au frigo sans avoir trop joué du rouleau, sinon le beurre risque de ressortir.
Monsieur et moi n’avons pas la même façon de faire la pâte feuilletée. Lui fait ça de façon un peu psychorigide, avec de la farine Francine, du beurre Paysan breton, et il suit scrupuleusement toutes les étapes qu’on avait apprises lors d’un cours « pâte feuilletée » chez Lenôtre il y a quelques années. Moi je prends le beurre qu’on a, la farine qu’on a, et d’après lui je fais un peu n’importe quoi.
Extraits : « Mais c’est pas comme ça qu’il faut enfermer le beurre dans l’abaisse ! Il faut faire un carré et rabattre les 4 coins sur le beurre, pas plier en 3 et souder les bords ! Pauvre Monsieur Lenôtre, s’il savait que tu n’as rien écouté ! » Ou encore « Comment ça t’as pas mis de sel dans ton abaisse ? – J’en mets pas dans la soupe je vois pas pourquoi j’en mettrais dans la pâte feuilletée ! – Mais t’en mets dans le pain ! – Ah oui tiens, c’est vrai. Mais le pain sans sel c’est pas bon ».
Il n’empêche que sa pâte ne monte pas mieux que la mienne, donc no stress.
Après un séjour d’une demi-heure au frigo, on étale la pâte dans un sens et on la plie en 3. On remet au frigo 1/2h, on réétale dans l’autre sens, on replie en 3, on remet au frigo 1/2h, etc. On fait ça 5 fois.
Voilà ma pâte faite peut-être n’importe comment, mais néanmoins parfaite.
Je n’avais jamais fait de douillons, donc la taille de la pâte à mettre autour de chaque pomme et la façon de refermer le « petit sac » a fait l’objet d’un test. Avant de refermer, j’ai rempli chaque pomme pelée et évidée de sucre.
On a donc un petit sac avec un pétard au-dessus, un autre plié à plat, et un dernier bien collé à la pomme.
Le tout est mis à four chaud. Pareil, le temps de cuisson a été assez expérimental. J’ai commencé par 10 min à 210°C/th°7 pour que la pâte sèche et feuillette, puis 30 min à la même température mais avec une feuille d’alu dessus pour que ça compote à l’intérieur sans cramer à l’extérieur, et on a fini par 10 min sans la feuille d’alu. C’est sans doute perfectible, mais j’avais le résultat espéré (sachant que si j’avais passé la pâte au jaune d’œuf, ça aurait été bien plus doré).
J’ai servi le tout dans des ramequins individuels, ça se tenait suffisamment pour supporter d’être déplacé sans dommage.
Résultat parfait, la pomme (une chanteclerc) avait parfaitement compoté, le sucre a légèrement caramélisé, la pâte avait bien feuilleté…
Bilan : Monsieur « c’est incroyable ce que c’est bon ! ». Il n’y a que des bonnes choses, je ne vois pas comment ça pourrait être mauvais, mais le commentaire fait toujours plaisir.
Mademoiselle : « c’est joli ce que tu as fait Maman ! Tu me montres comment on écrit Madeleine en attaché ? ». Mademoiselle n’est pas très portée dessert, elle n’a pas touché à son douillon. Et elle adoooooooooore les exercices d’écriture et de « dictée » en ce moment. Les 2 ont le temps de changer, et un jour on regrettera cet enthousiasme naïf à la vue d’un N fait à l’endroit alors qu’un douillon la regarde, désespéré, juste à côté…
Pour varier les plaisirs avec les courges, je vous propose une recette bien d’hiver, que j’ai testée hier. Il ne vous a pas échappé que nous avions eu de la courge mardi. Alors pardon, je ne suis pas experte en courges, je ne connais pas le petit nom de celle-ci, mais de toute façon même si les formes changent, globalement quand on peut faire une recette avec une, on peut la faire avec les autres. Il faut donc : – la courge incriminée – des oignons – des lardons – du fromage tartiflettable. Je n’avais pas de reblochon sous la main, mais j’avais un délicieux Saint Nectaire, et le Saint Nectaire, c’est bon quand c’est cru, mais quand c’est cuit ça tue tout ! – d’autres ingrédients polémiques peuvent être utilisés, comme du fromage râpé ou de la crème fraîche, on n’a pas tous la même façon de faire la tartiflette.
Première étape : faire précuire la courge (pour la tartiflette je fais précuire les pommes de terre, même motif, même punition). Donc on enlève les graines, on coupe en morceaux de taille raisonnable…
… et hop, à la flotte.
Ensuite, c’est le tour des oignons. Notez l’accessoire indispensable si on veut avoir la classe dans sa cuisine et avoir un gros rond autour des yeux une fois son méfait accompli (mais les yeux qui ne piquent pas). Monsieur s’est plié de rire en me voyant, mais pas plus courageux que ça, il n’est pas resté longtemps dans la zone d’évaporation du sulfate d’allyle…
Je mets les oignons à revenir avec les lardons.
Et enfin le montage de la courgiflette : dans un plat à four, je mets une couche de courge (une couchrge ?) :
… une couche d’oignons aux lardons…
… et une couche de saint Nectaire.
15 min à four chaud et on obtient un plat bien appétissant :
C’est toujours pareil, un gratin, si on veut qu’il soit bien présenté dans l’assiette, il faut le faire cuire dans des plats individuels.
Mais c’était délicieux. Même que quand Monsieur et moi on en a repris, Mademoiselle s’est affolée « eeeeh, ne prenez pas touuuuuut ! ».