Recettes

La fin des haricots [par Jeanne]

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Dans le panier de cette semaine, des tomates rouges et jaunes, des poivrons violets et verts, des haricots violets et verts, des courgettes, des aubergines, et un concombre.

Au sujet de ce concombre, je tiens à me plaindre publiquement ici. Environ 5 min après être rentrés de l’Estey, Mademoiselle me demande si elle peut s’éplucher un bout de concombre. Je ne me suis pas méfiée, j’ai dit oui. Quand j’ai voulu moi aussi prendre un bout de concombre, il restait ça sur le plan de travail…:

Dans le pot c’est de la sauce à nems, elle aime bien tremper le concombre dedans. Et ELLE A TOUT BOUFFÉ L’AFFREUSE ! Enfin tout sauf 5 cm qui ont fini, eux, dans le ventre de Monsieur. Pour moi walou. Snif. Faites des gosses qu’ils disaient ! La prochaine fois qu’on a le choix entre 1 grand concombre et plusieurs petits, je jure solennellement de prendre plusieurs petits !

Pour se faire pardonner d’avoir participé au carnage, Monsieur a préparé le repas des grands.

Poivrons+tomme de chèvre de la ferme des Jarouilles passés au four :

Et salade préférée de Mademoiselle qui, malgré sa consommation excessive de concombre, a mangé avec plaisir et appétit : haricots violets->verts, tomates jaunes, salade verte, oignons, lardons, vinaigrette à la moutarde.

Tous les haricots n’ont cependant pas fini dans la salade. Certains ont été mixés avec un peu de lait maternel et ont enchanté Mademoiselle II !

Bon appétit !

Crème de laitue [par Jeanne]

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Je ne sais pas exactement ce que fabrique ma mère avec ses livres de cuisine, mais à chaque fois qu’on se voit ou presque, elle me demande si tel ou tel m’intéresse. Et moi, je ne sais pas dire non à un livre de cuisine.

Le dernier en date parlait de légumes, ça tombait plutôt bien, et en le feuilletant je suis tombée sur cette recette que j’ai trouvée curieuse.

Curieuse parce que bon, de la soupe à la salade, ce n’est pas immédiat dans ma tête. Mais je suis joueuse, et j’avais de la salade (il faut 2 laitues, comme j’en avais de grosses je n’ai pas mis les cœurs), donc go !

En faisant les courses, on a acheté les œufs de saumon manquants, que Monsieur n’a pas trouvés donc il a pris des œufs de truite, et de la crème parce qu’on avait fini celle de la ferme des Jarouilles dans des fraises la veille. Il faut aussi une pomme de terre moyenne –j’ai mis 2 petites, mais, ⚠attention spoiler⚠, ce n’est pas tout à fait assez, une grosse noix de beurre, une tablette de bouillon cube et un morceau de sucre (!).

Quand j’ai parlé de la recette à ma grand-mère, elle m’a dit de ne surtout pas mettre d’œufs de saumon, parce que d’une part, ça n’était pas gentil pour Maman saumon (ma grand-mère a de plus en plus d’empathie pour les animaux en vieillissant) et d’autre part, j’allais me ruiner. Alors il est vrai que je n’ai pas regardé spécifiquement le prix des œufs de truite à la caisse, et comme c’est Monsieur qui est allé les chercher, je n’ai pas ma moindre idée de ce que ça coûte. Mais quand même le commentaire m’a surprise. « Tu ne confondrais pas avec le caviar des fois ? – Oui, des œufs de saumon c’est du caviar ! – Non Grand-Maman, ce sont les œufs d’esturgeon le caviar. -Ah oui c’est vrai ! ».

Cette mise au point une fois faite, je n’ai pas su justifier l’outrage fait à Maman truite, qui de toute façon ne doit plus être de ce monde depuis un bon moment, j’ai donc changé de sujet de conversation et demandé comment allaient les chats.😇

Revenons à nos salades. Après les avoir nettoyées et essorées*, il faut les couper en lanières et les mettre avec les pommes de terre épluchées et coupées en dés à revenir dans le beurre.

Là, sans trop de surprise, on est confronté à ce que j’appelle « l’effet épinards », c’est-à-dire une casserole qui est au début bien trop petite, et à la fin bien trop grande, et ce, mesdames et messieurs, sans avoir changé de taille. Mademoiselle dirait que c’est mazique.

Avant
Les mêmes, quelques minutes plus tard

Quand on en est là il est temps de rajouter le reste des ingrédients (bouillon cube, sucre et 1L d’eau) et d’expliciter la petite étoile que j’ai mise plus haut à « essorées ». En effet, je ne comprends pas pourquoi il faudrait s’embêter à essorer des salades sachant qu’à l’étape d’après on leur verse 1L de flotte sur la tronche. À quel moment on décide que les gouttelettes de lavage elles gênent ? Bon donc bien sûr moi je ne l’ai pas fait, et j’annonce publiquement que je ne le ferai pas tant qu’on ne m’aura pas expliqué l’intérêt de la manip.

Dans la recette c’est aussi le moment de salépoivrer. Mais attention de ne pas trop saler, disent-ils, car les œufs de saumon sont salés. OK, et le bouillon cube on en parle ? Moi je ne sale pas d’habitude alors resaler quand il y a un cube, c’est impensable. L’idée c’est quand même que ce soit bon à la fin ; mais là, à chacun de faire selon la place accordée à la salière dans sa cuisine.

Quand ça a cuit 15 min, on peut passer la soupe.

Et là, ceux qui ont suivi disent : on n’avait pas parlé de crème à un moment ? Et si, de fait, on avait. 20cL même. Pendant que la soupe cuit, on en monte la moitié en chantilly (choisissez donc une crème bien grasse en visant plus de 40% de matière grasse). Dans la recette ils mettent de la crème liquide. Je n’aime pas trop ça donc j’ai tout fait à la crème fraîche épaisse, ça marche tout aussi bien. Donc on en monte 10cL en chantilly et le reste on le met tel quel dans la soupe. En principe avant de passer la soupe mais ce n’est pas une catastrophe si c’est mis après, il faut juste touiller un peu.

Et une fois la soupe servie dans les assiettes, on ajoute une quenelle de chantilly dessus et une bonne cuillerée d’œufs.

C’est là que je disais que j’aurais dû mettre plus de pommes de terre pour avoir la photo de la recette, parce que sur leur illustration on voit les œufs qui flottent alors que chez moi ils coulaient.

C’est très agréable ces petites bulles dans la soupe. J’en avais déjà mangé une fois, mais en tartine, Monsieur faisait son baptême d’œufs de truite, et je n’aurais jamais eu l’idée d’en mettre dans une soupe, mais c’est une excellente idée.

Mademoiselle a prétendu ne pas aimer… après avoir tout mangé sans piper mot et en avoir redemandé en insistant bien pour qu’on lui remette « des bulles », et elle a fini sa deuxième assiette. Logique, quand tu nous tiens…

Et comme les œufs sont à manger dans les 3 jours suivant ouverture, on peut se faire une belle tartine pour accompagner !

Bon appétit !

Les poivrons de la semaine du 20 juillet [par Jeanne]

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Dans le panier cette semaine (je ne l’ai pas sous les yeux, il n’est pas exclu que je confonde avec celui de la semaine dernière) : des tomates, des haricots verts ou violets (qui deviennent verts à la cuisson dixit Julien, c’est pas vraiment la peine de faire les malins à être violets, crus… qui mange les haricots crus ???), des courgettes de formes et de dignité variées, des concombres, des aubergines, du basilic… et l’objet de mon article : des poivrons.

Alors nous, on n’a déjà plus de poivrons, parce qu’il se trouve qu’on avait aussi du fromage de chèvre frais, et que je vous mets au défi de trouver 2 ingrédients qui vont mieux ensemble que des poivrons et du fromage de chèvre.

On peut mettre de la bûche de chèvre, du crottin de Chavignol crémeux, du fromage frais, et le fromage frais on peut aussi l’assaisonner : comme ici avec des échalotes coupées finement, ou dans un tout autre genre avec du cumin (mon préféré !), tout est extra !

C’est pour ça qu’on n’en a plus…😁

Glace à la fraise [par Jeanne]

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Une fois n’est pas coutume c’est un produit laitier qui justifie la recette cette fois :

Monsieur aime la glace (bah oui parce que ça se mange vous comprenez). Il aime ça normalement. Mais il se damnerait pour le sorbet à la fraise maison (vous savez, celui qu’il mange midi et soir en dessert, et après il se plaint qu’il n’y en a plus).

Et donc maintenant que j’ai introduit le sujet du sorbet, je ne vais pas donner la recette, parce que si vous avez bien suivi, on va utiliser de la crème, et dans les sorbets il n’y a pas de crème. Aujourd’hui pour changer du sorbet et voir si c’est aussi bon : la glace à la fraise !

La recette vient du même livre, donc je suis optimiste. Ajoutons à ça qu’en principe quand on mélange de bonnes choses ensemble, ça fait de bonnes choses, je suis très optimiste pour le résultat final. J’ai cherché la date d’édition du livre. Je ne l’ai pas trouvée, mais bon, c’est marqué qu’il a été imprimé en CEE. CEE qui a été dissoute en 1993… voilà voilà !😆

Il faut donc 500g de fraises, lavées, équeutées, égouttées, et un demi-citron. À partir de là je ne suis pas parfaitement la recette, parce qu’eux ils mixent les fraises et les passent au tamis, et ils ajoutent le jus de citron pressé séparément, et moi je passe tout à l’extracteur de jus. Mais vu l’âge du bouquin, ça devait pas exister à l’époque, les extracteurs de jus. Ma méthode est meilleure, il y a plus de rendement et c’est moins long, même si on prend en compte le nettoyage du bazar, qui se fait vraiment bien.

Voici un extracteur de jus. Là il n’est pas bien clipsé, c’est juste pour montrer la tête que ça a.

Le principe est assez simple : une petite vis sans fin écrase lentement les fruits (ou les légumes) contre un tamis : ce qui traverse va dans le pichet à jus, ce qui ne traverse pas est évacué vers le pichet à pulpe.

Je suis une grande fan de cet appareil, il n’y a pas mieux pour faire des jus de tout et n’importe quoi, et ça amuse beaucoup Mademoiselle de mettre les morceaux dans l’entonnoir –et surtout de boire le résultat à la fin.

On en arrive à la crème. Il en faut 250g. Les petits pots de crème ne font que 200g mais ça fera l’affaire. Il faut la monter en chantilly.

Allez, nouvelle digression, fallait pas me laisser le clavier : quand j’ai commencé à cuisiner, j’avais l’impression que monter une crème en chantilly était tout un drame : il fallait mettre le saladier au congel, battre la crème avec des glaçons, mais pas trop pour pas que ça tourne au beurre… bref, ajoutez à ça que la crème chantilly, je ne trouve pas ça mauvais mais je n’en ferais pas des folies non plus, j’ai attendu d’avoir un siphon pour être fière du mousseux de ma crème. Alors qu’il y a un élément indispensable à la réussite d’une belle chantilly, et qui n’est pas toujours mentionné : le taux de gras de la crème de départ ! Plus c’est gras, mieux c’est, et il faut viser au-dessus de 40% de MG pour assurer le coup (vous regarderez, la majorité des crèmes du commerce sont en dessous, même quand elles sont entières). Mais bon là, la crème de la ferme des Jarouilles titre à 45%, alors j’étais confiante.

TADAAAAAAM !

On a toujours notre jus de fraises/citron qui attend sagement. On lui ajoute 175g de sucre et on mélange jusqu’à ce que ça fonde, et ensuite on intègre le tout à la crème montée en chantilly.

La dernière étape, c’est la sorbetière qui la fait.

On la laisse tourner jusqu’à ce que les pales s’arrêtent.

Moi je mets la glace dans des moules en silicone individuels, c’est plus joli et plus facile à servir que dans des bacs. Même avec l’emploi d’une sorbetière, la glace que j’obtiens reste plus ferme que la glace du commerce.

Et voilà ! Bon appétit !

Les petites salades [par Jeanne]

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Les légumes de la semaine dernière se prêtaient bien aux petites salades d’été.

Les tomates ont très vite trouvé le basilic à leur goût, et avec juste une pincée de fleur de sel, c’est à tomber.

Comme je ne savais pas comment ranger les haricots verts (frigo or notre frigo ?) et que je voulais faire plaisir à Mademoiselle, j’ai aussi très vite préparé une salade haricots/lardons/échalote/vinaigrette à la moutarde. Avec des œufs durs c’est top mais je n’avais plus d’oeuf.

C’est un des plats préférés de Mademoiselle, qui a les yeux qui brillent quand je parle de haricots. Pas autant que quand je parle de petits pois, mais presque. Ne vous faites pas de fausses idées toutefois, le tout est largement supplanté par les frites.

Les concombres ont été faits tout simplement avec un peu de sel. Pas de photo mais ça n’aurait pas été plus spectaculaire que des concombres épluchés.

J’ai attendu pour écrire cet article d’avoir fait la salade « tagliatelles de courgettes aux pignons de pin » et bien sûr comme j’ai beaucoup de suite dans les idées, j’ai oublié de la prendre en photo.

Il faut faire des tagliatelles de courgettes (avec ou sans la peau, j’ai testé les 2, je valide les 2). Je fais ça à l’économe, jusqu’à arriver aux graines, que je ne mets pas dans la salade mais que j’ajoute dans la 1ère ratatouille venue parce que je n’aime pas perdre ce qui est bon. La courgette est et reste crue.

On fait légèrement griller les pignons de pin et on mélange le tout avec une vinaigrette légère, en remplaçant le vinaigre par du jus de citron par exemple. Je plébiscite également l’huile de courge, c’est un régal là dedans.

Voilà, la prochaine fois que j’en fais je rajoute une photo à l’article histoire de faire de ce blog une référence culinaire sérieuse. (Mouahahaha !🤭)

Edit : et voilà !

Dariole de légumes [par Jeanne]

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J’ai ce livre dans ma bibliothèque de livres de cuisine, depuis fort fort longtemps, et la photo de la couverture m’a longtemps intriguée.

Jusqu’à ce que je me décide il y a quelques années à faire la recette correspondante.

Il faut des courgettes, et les légumes qu’on veut (vous qui ne savez pas comment caser votre chou-rave, cette recette est faite pour vous). Moi j’ai mis ça :

Alors une fois de plus j’ai arrangé la recette à ma sauce et l’ai largement adaptée à mon manque de temps chronique. Normalement, il faut faire revenir certains légumes à la poêle, en faire cuire d’autres dans du bouillon, faire cuire puis sécher les épluchures de courgettes décoratives…

Moi j’avais quelque chose comme 1/4h pour faire un repas complet pour 4 personnes (heureusement que j’avais écossé les fèves d’avance –cf article précédent– sinon ça ne passait pas), donc tout a été cuit à la poêle, sauf mes épluchures qui sont restées crues (elles ont cuit au four par la suite).

Et donc on fait précuire tous les légumes, et on verse dessus un mélange d’œufs battus et de fromage râpé. J’ai rajouté des lardons aussi en me disant que ça plairait à Mademoiselle. Je n’ai pas mis le cerfeuil de ma recette originale parce que je n’en ai pas encore.

On beurre un plat qui va au four, on y dispose les épluchures joliment…

… et on verse la préparation précédente dedans. Je n’ai pas pris le temps de couper les épluchures qui dépassaient un peu, j’aurais dû (voir mon commentaire précédent sur le manque de temps).

L’ensemble cuit ensuite 45 min au four dans un bain-marie (perso je fais le bain-marie dans le lèche-frite).

J’ai retrouvé dans mes archives une photo d’une dariole que j’avais faite avec un poil plus de temps, et des courgettes jaunes, eh bah tout de suite, ça en jette plus. Juste pour dire que si on s’applique un peu ça peut être hyper joli.

Bon et puis, rien que le nom, hein, quand on dit à sa belle-mère qu’on lui sert une dariole de légumes, ça pète plus que si on dit omelette aux légumes cuite au four non ?

Gros succès malgré la présentation un peu bancale (vous commencez à avoir l’habitude non ?), même Mademoiselle a tout mangé alors qu’elle avait commencé par décréter qu’elle n’aimait pas les épluchures de courgettes ! La dariole a été finie sur le champ. À servir tiède, ou même froid.

Bon app’ !

Les fèves à la marocaine de ma Maman [par Jeanne]

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Ma Maman a habité quelques années au Maroc, et moi aussi du coup mais moins longtemps. C’est ce qui me vaut ce beau teint hâlé. [Pour ceux qui ne me connaissent pas, c’est une blague, j’ai plutôt un teint à indice 50+… mais le coup du Maroc, c’est vrai].

En conséquence directe de ce séjour prolongé, elle a des étoiles dans les yeux quand on évoque certains mets. Les fèves par exemple. Et des fèves, on en a eu 2 semaines de suite.

Alors plusieurs constatations s’imposent : 1) pour conserver des fèves plus d’une semaine, il faut les mettre au frigo (ce que je n’ai pas fait, comme on peut le voir) 2) ce n’est pas parce que la gousse est un peu noire que les fèves dedans sont hors de combat 3) c’est vraiment une arnaque les fèves, on en écosse 1m³ et il reste tout juste de quoi tapisser le fond de la casserole.

Et donc j’ai fait selon les souvenirs de Maman : avec des tomates et des oignons. J’ai suggéré du cumin (jadore ça), elle a dit oui bien sûr. Monsieur a suggéré des herbes de Provence (il ne peut concevoir la cuisine sans, même la cuisine marocaine, le bougre) et Maman a ménagé la susceptibilité de son gendre en répondant qu’on y mettait ce qu’on voulait, comme ça tout le monde est content. Sauf que c’est moi qui ai cuisiné donc il y a eu du cumin, et du truc-rouge-qu’on-sait-pas-trop-ce-que-c’est-mais-ça-vient-de-Tunisie-et-ça-ressemble-à-du-paprika, mais pas d’herbes de Provence. Nonmého ! J’ai mis de l’ail aussi. Parce que c’est bon.

Se posait la question de l’épluchage. Moi ça m’enquiquinait un peu d’éplucher les fèves mais d’un autre côté je voulais que ce soit bon. Maman a dit qu’elle, elle ne les épluchait pas, qu’elle les fendait. Je me suis dit que ça valait le coup d’essayer. Et en fait en écrivant cet article je me rends compte que j’ai même oublié de les fendre. N’est pas Anne-Sophie Pic qui veut…

Bref, donc j’ai mis à cuire tout doux pendant longtemps.

Et j’ai rajouté mes épices.

Et j’ai bien mélangé mais apparemment je n’ai pas pris de photo.

Franchement, ça aurait peut-être été un peu meilleur sans la peau mais ça passe largement avec ; et c’est tellement long de l’enlever que mon choix sera vite fait pour les prochaines fois. J’ai servi ça en entrée chaude (mais après le plat parce que décidément, je n’ai pas de tête, heureusement que Monsieur suit et m’a demandé si je n’avais pas parlé d’une entrée par hasard), et ça a été bien apprécié !

Pesto delizioso [par Jeanne]

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Mardi, ça n’aura échappé à personne, nous avons eu du basilic. Et qu’est-ce qu’on fait de très très bon avec du basilic ? [Un indice se cache discrètement dans le titre de l’article]

Faire du pesto, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit, merci aux 2 du fond qui suivent, est une occasion en or de sortir le mortier. Faut dire que vu son poids, il n’est pas sorti tous les jours. Mais c’est l’outil idéal pour faire une quantité raisonnable de pesto (on verra par la suite que moi j’en ai fait un peu trop).

Quand la balance de cuisine ne suffit plus et qu’il faut sortir le pèse-personne, c’est qu’on a un mammouth. Moi personnellement je ne me pèse pas sur la balance de cuisine par exemple ?.

Pour faire un délicieux pesto comme en Italie, il faut, par ordre d’apparition à l’écran : du basilic, du sel, de l’ail, des pignons de pin, de l’huile d’olive et de l’huile de coude.

Ne cherchez pas l’ail sur la photo j’avais commencé par l’oublier. Et Monsieur est passé par là et m’a remise dans le droit chemin.

On commence par pilonner les feuilles de basilic et le sel, qui fait office d’abrasif. Et très vite on ajoute l’ail. Nous on adore l’ail alors on en met beaucoup mais moins ça va aussi.

De toute ma botte de basilic, il ne reste plus que cette petite purée. Intense en goût et en fumet, la petite purée.

C’est le moment d’ajouter les pignons. Et là vous commencez à comprendre pourquoi j’ai listé l’huile de coude dans les ingrédients normalement.

Comme j’ai été un peu enthousiaste sur les quantités, un peu ambitieuse sur ma force, et que j’avais un peu faim, je me suis arrêtée de pilonner un peu trop tôt. Il restait des petits morceaux de pignons. Normalement on a une belle purée bien homogène.

C’est l’heure d’ajouter l’huile d’olive, en mode mayo, peutapeu, sans cesser de tourner.

Là j’ai regretté de ne pas avoir fait les choses bien à l’étape précédente parce que du coup je n’avais pas la texture parfaite que j’ai d’habitude.

Je décide donc de tricher (si ce n’est pas très clair, c’est mon pesto dans le petit mixeur sur la photo suivante).

Mais là aussi, la trop grande quantité ne permet pas un résultat parfait. C’est un petit mixeur… C’est que j’ai voulu utiliser tout le basilic qu’on a eu. Quand je fais du pesto d’habitude, j’ai 3 ou 4 fois moins de feuilles ! Tant pis, c’est une question de texture, le goût sera au rendez-vous.

Comme je suis une filoute, je remets le tout dans le mortier pour faire admirer à Monsieur… qui ne se fait pas avoir parce qu’il a entendu le mixeur tourner.?

Mais il ne m’en tient pas rigueur parce qu’il se souvient avoir fait le pesto au mixeur plongeant dans la pizzeria où il travaillait pendant ses jeunes années.

Bref, le pesto est fait pour un régiment, les spaghettis sont cuits, il n’y a plus qu’à servir !

Il est à noter que le pesto se congèle très bien, dans des bacs à glaçons par exemple. Et qu’est-ce que c’est bon, du pesto maison !

Buon appetito a tutti!

Courgette farcie vs courgette farcie [par Jeanne]

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On a deux façons de cuisiner à la maison. Je cuisine efficace, Monsieur cuisine beau.

Démonstration avec une banale courgette farcie.

Ma technique : couper la courgette en deux, l’évider, faire une saucisse de chair à saucisse, caler ça dans la partie évidée, mettre au four : 2 minutes chrono, lavage de mains compris. Et je peux ensuite me consacrer à mes passions, du genre étendre le linge ou ranger les jouets de Mademoiselle.

Monsieur est plus esthète : il coupe la courgette en 2, l’évide (jusque là on est raccord), et là il part dans son délire de rajouter de l’ail, de l’oignon, des herbes de Provence (il y a un dicton à la maison : si c’est Monsieur qui cuisine, l’herbe de Provence te flattera la narine).

Donc il malaxe tout ça, il met son mélange dans la partie évidée, et puis après il s’occupe du décor : tranches de courgettes joliment arrangées et un peu de fromage râpé pour gratiner le dessus. Il a commencé par me dire qu’il lui avait fallu 5 min avant de se raviser et de dire plutôt 10 en fait. Mais le résultat est là. C’est indéniablement plus beau que ma version basique.

Après cuisson :

Bilan : côté présentation, il n’y a pas à tortiller, c’est la version de droite la plus belle. Côté goût, je n’ai pas de préférence marquée. J’aime l’apport de l’ail et des herbes de Provence qu’on sent bien, mais j’aime aussi le goût de la chair à saucisse « pure ». Monsieur a d’ailleurs remarqué que nous avions tous les deux choisi de terminer notre assiette par « notre » version.

On continuera de faire ma version quand il n’y a pas d’enjeu de présentation, et la sienne quand on reçoit. C’est bien, de varier les plaisirs !

Et maintenant, à vos courgettes !

Merci à mon Monsieur chéri pour les photos et le repas. Pour des raisons d’emploi du temps, c’est lui qui s’est chargé d’illustrer cet article.

Mission cake aux légumes [par Jeanne]

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Ce soir, quand il a fallu faire à manger, j’ai eu la musique de Mission impossible dans la tête. Tididouuuuuum tididouuuuuum tididouuuuuum toudoum poum poum poumpoumpoum poum etc. J’espère que je ne suis désormais plus la seule à l’avoir dans les oreilles. De rien ça me fait plaisir.

Votre mission si vous l’acceptez consiste à cuisiner un repas avec les légumes de mardi et les restes de la pizza auvergnate de la veille. J’ai donc à ma disposition :

Courgettes, chou-rave, une gousse d’aillet trouvée par Mademoiselle je ne sais pas trop où (enfin j’espère dans le tiroir des légumes quand même), des oignons nouveaux anciens, des carottes-pas-de-l’AMAP, et donc des lardons, du bleu d’Auvergne et du cantal râpé.

J’avais aussi Mickey et un petit Père Noël mais je ne les compte pas dans les ingrédients. Plus dans les dommages collatéraux du fait d’avoir un escabeau dans la cuisine pour que Mademoiselle soit plus ou moins autonome sur ce qu’elle veut attraper (ou laisser sur le plan de travail, donc).

Je me suis décidée pour un cake aux légumes. J’ai trouvé une recette de cake aux courgettes et au jambon, et je me suis fait une joie de ne la suivre qu’un tout petit peu.

Première étape : le tri et l’épluchage des protagonistes.

J’ai ensuite coupé en petits dés et fait revenir tout le monde à la poêle un bon quart d’heure environ. La recette préconisait de mettre un filet d’huile d’olive mais je suis d’avis que le gras des lardons suffit amplement, je n’en ai donc pas rajouté.

Pendant que ça (s’en va et ça) revient, je fais la pâte à cake. La recette donnait les proportions pour 350g de courgettes. Je n’ai évidemment rien pesé mais à vue de nez j’en avais 2 à 3 fois plus. J’ai donc doublé les proportions pour avoir 400g de farine, 20cl de lait, 10cl d’huile d’olive, 6 œufs et un sachet de levure chimique. On mélange tout.

J’ai ensuite incorporé mes maigres restes de fromages :

Et les légumes. Et hop, dans un plat à four beurré, 40 min à 180°.

Et voilàààààà. Toujours sous le regard jaloux de Mickey, qui sait bien qu’il n’en aura pas.

J’ai servi ça avec une petite salade verte.

Bilan : on a tous aimé, on en a tous repris, même Mademoiselle, qui était particulièrement séduite par le côté multicolore du cake : jaune pour la pâte, orange pour les carottes, blanc pour le chou et les courgettes, vert pour les herbes de Provence (que j’ai oublié de mentionner comme ingrédient plus haut) et la demi-peau des courgettes, rose pour les lardons… et bleu (même si ce dernier a fondu blanc à la cuisson) !

Il aurait pu y avoir plus de bleu, ou plus de lardons, enfin plus de quelque chose qui a un goût un peu prononcé. On a pallié ce manque en mangeant la salade (et sa vinaigrette) en même temps.

Bon appétit !