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Courgiflette

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Pour varier les plaisirs avec les courges, je vous propose une recette bien d’hiver, que j’ai testée hier. Il ne vous a pas échappé que nous avions eu de la courge mardi. Alors pardon, je ne suis pas experte en courges, je ne connais pas le petit nom de celle-ci, mais de toute façon même si les formes changent, globalement quand on peut faire une recette avec une, on peut la faire avec les autres.
Il faut donc :
– la courge incriminée
– des oignons
– des lardons
– du fromage tartiflettable. Je n’avais pas de reblochon sous la main, mais j’avais un délicieux Saint Nectaire, et le Saint Nectaire, c’est bon quand c’est cru, mais quand c’est cuit ça tue tout !
– d’autres ingrédients polémiques peuvent être utilisés, comme du fromage râpé ou de la crème fraîche, on n’a pas tous la même façon de faire la tartiflette.

Première étape : faire précuire la courge (pour la tartiflette je fais précuire les pommes de terre, même motif, même punition). Donc on enlève les graines, on coupe en morceaux de taille raisonnable…

… et hop, à la flotte.

Ensuite, c’est le tour des oignons. Notez l’accessoire indispensable si on veut avoir la classe dans sa cuisine et avoir un gros rond autour des yeux une fois son méfait accompli (mais les yeux qui ne piquent pas). Monsieur s’est plié de rire en me voyant, mais pas plus courageux que ça, il n’est pas resté longtemps dans la zone d’évaporation du sulfate d’allyle…

Je mets les oignons à revenir avec les lardons.

Et enfin le montage de la courgiflette : dans un plat à four, je mets une couche de courge (une couchrge ?) :

… une couche d’oignons aux lardons…

… et une couche de saint Nectaire.

15 min à four chaud et on obtient un plat bien appétissant :

C’est toujours pareil, un gratin, si on veut qu’il soit bien présenté dans l’assiette, il faut le faire cuire dans des plats individuels.

Mais c’était délicieux. Même que quand Monsieur et moi on en a repris, Mademoiselle s’est affolée « eeeeh, ne prenez pas touuuuuut ! ».

Poireaux fondants

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Une idée pour si vous en avez marre des soupes et des gratins de poireaux.

Hier, je suis rentrée tard du boulot. Ce sentiment de liberté que ça procure de ne pas avoir à pédaler comme une malade pour arriver à l’heure pour récupérer Mademoiselle II, puis Mademoiselle, c’était très agréable. En plus, en arrivant à la maison, ça sentait hyper bon. Vous avez sans doute rencontré cette frustration quand parfois, vers 18h30-19h (ou vers 12h-12h30) vous passez à côté d’une maison d’où émane un fumet alléchant, mais vous savez que ça n’est pas pour vous. Eh beh là, ça sentait bon chez moi, ça voulait dire
1) que j’allais me régaler et
2) que je n’allais pas avoir de repas à préparer en 4ème vitesse. J’aime bien cuisiner, mais parfois c’est agréable de ne rien avoir à faire.

Et donc j’ai retrouvé mon monsieur aux fourneaux, Mademoiselle en robe de princesse et Mademoiselle II dans sa chaise haute avec un bout de pain pour la faire patienter. La vie normale quoi. J’ai connu un petit ascenseur émotionnel quand j’ai vu les épluchures de céleri à côté du gaz. Comment, cette délicieuse odeur ne serait qu’un leurre ? Mais ça a été très court, Monsieur m’a tout de suite rassurée, il s’était fait une purée de céleri pour le lendemain mais bien sûr il avait prévu autre chose pour le soir (ouf !). Et donc cette délicieuse odeur, elle venait d’une poêle. Je préviens tout de suite, le plat n’est pas très photogénique, mais il faut imaginer qu’il était aussi bon que mal photographié :

A moi de deviner le contenu, mais c’était assez facile :
– des poireaux (tous ceux de mardi),
– des oignons,
– un petit reste de jambon (qui pourrait au choix être remplacé par des lardons ou franchement supprimé, ça n’apportait pas grand chose)
– de la crème fraîche
– de la moutarde (c’est ça qui fait une grande partie de l’originalité du plat)
– des herbes de Provence (évidemment, puisque c’est Monsieur qui cuisine).
Le tout passé à la poêle jusqu’à ce que ce soit cuit.

Bilan : un régal (il n’y a que des bonnes choses, il ne pouvait pas en être autrement).
Mademoiselle a commencé par déclarer qu’elle n’aimait pas. J’ai séparé sa part en 2 dans son assiette, l’ai priée d’en manger la moitié, et après avoir re-goûté, elle a demandé si elle pourrait manger les 2 moitiés… (elle a obtenu l’autorisation) ;
et Mademoiselle II, il suffit de mesurer l’ouverture du bec pour voir si elle aime quelque chose :

Elle a aimé aussi.

Sucrine du Berry à la cardamome

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Voici un titre d’article qui ne ferait pas honte à un menu chic ! C’est l’effet de la particule. Sucrine du Berry, c’est plus classieux que sucrine berrichonne. Même si c’est toujours une courge.

Et la cardamome avec son petit parfum distingué, elle me choque toujours un peu l’oreille, mais c’est ma faute : pendant environ 3 décennies (bon allez, peut-être 2 seulement, mettons que la 1ère ne compte pas), j’ai cru qu’on disait cardamoNe. Je trouve que ça aurait sonné mieux, mais je n’ai pas le pouvoir de décider de ces choses-là.

Et donc cette noble sucrine, elle va présentement finir en soupe avec la cardamome. En velouté, même.

Il faut : de la sucrine, de la cardamome (si si, je vous assure !), des oignons. De la crème pour le côté velouté. Du bouillon cube ou du sel si vous ne comptez pas servir cette soupe à une toute petite personne.

Et une cocotte-minute parce qu’aujourd’hui vous êtes pressés, votre moitié vient de proposer à ses parents de rester manger alors que rien n’était prêt et nonobstant ce contretemps, vous voudriez vous coucher tôt (c’est un exemple hein, il y a plein de raisons d’être pressé).

Il faut donc peler la sucrine, en ôter les pépins et la couper en morceaux. Pareil pour les oignons. Épargnez-vous la laborieuse car vaine recherche des pépins d’oignons. Vous pourriez à la rigueur trouver des graines si vous aviez sous la main un plant dont le bourgeon serait devenu fleur, mais dans ce cas il n’y aurait plus grand chose à tirer de l’oignon, donc cette remarque est nulle et non avenue.

Pour la cardamome, j’ai pris 3 capsules et je n’ai mis que les graines contenues à l’intérieur dans la soupe.

Voilà il ne reste plus qu’à ajouter de l’eau en quantité raisonnable et à faire cuire.

À la cocotte, j’ai laissé cuire 15min après le sifflement de la soupape et c’était largement bon.

Je suis une piètre reporter culinaire, j’ai oublié de prendre une photo de la soupe une fois passée au mixsoupe (la raison de cet oubli est la même que celle qui m’a conduite à utiliser une cocotte-minute aujourd’hui). Mais bon, ça ressemblait à une soupe orange…

Ce qui est important, c’est de rajouter la crème, ou le lait, ou le boursin si on veut un velouté.

Bilan : en termes de texture, elle supporterait d’être épaissie par une ou deux pommes de terre. Et en termes de goût, moi, j’adore. Je trouve que la cardamome apporte un peu comme l’ajout de lait de coco dans la soupe d’il y a quelques semaines : on passe d’une bonne soupe standard à une bonne soupe avec une petite touche exotique. Il ne faut pas abuser pour garder ce côté « ça change » mais c’est très agréable.

Popopo-pommes (©Beethoven)

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Dans la livraison de pommes de la semaine dernière, Pascale nous avait prévenus qu’il y aurait des Chanteclers, des Pitchounettes et des Rougelles. Je ne sais jamais si je suis censée mettre un s à ce genre de pluriel, on va dire que oui pour aujourd’hui.

Alors je sais pas vous, mais moi dès qu’on dépasse le périmètre granny, golden, pink lady, je ne distingue plus les pommes entre elles. Alors bien sûr, la rougelle, c’est un nom à correspondre à une pomme rouge, mais là aussi, il y a rouge et rouge. J’ai décidé d’enquêter un peu.

Voici donc 3 gentils éléments du sac de mardi :

Commençons par la plus facile : la chantecler. Facile puisque c’est la seule jaune. J’ai appris avec un intérêt certain qu’il s’agissait d’une variété assez récente (1977), hybride entre la golden et la reinette clochard. Les pommes Chantecler ont d’abord été vendues sous le nom de Belchard (-chard comme clochard, vous suivez ?), et depuis qu’elles sont tombées dans le domaine public, en 2011, elles s’appellent Chantecler. Découverte pour moi : le fait qu’il y ait un domaine public des pommes. Ou plus exactement qu’il y ait des pommes qui n’y appartiennent pas. Après, que les pommes tombent, que ce soit dans le domaine public ou par terre, je considère que c’est une chose normale que Newton a très bien formalisée à son époque.

Notre chantecler, donc, elle est à manger crue ou cuite, mais vu les autres variétés qu’on a, je vous recommande cuite. En les évidant et en les remplissant de raisins secs et/ou de chocolat, au four th°5 (150°C) pendant ~30min (jusqu’à ce que la peau soit craquelée), c’est une tuerie.

Chantecler

La pitchounette n’a pas seulement un nom marrant. C’est aussi une pomme 3/4 rouge sur fond jaune strié, à petit calibre mais énorme en goût, elle est très sucrée, juteuse, douce et craquante. Une typique « pomme à couteau », puisqu’apparemment c’est comme ça qu’on appelle les pommes qu’on mange crues, même si on se sert de ses dents et pas d’un couteau.

Pitchounette

Et alors pour la rougelle, je n’ai pas trouvé beaucoup d’infos. A vrai dire les seuls résultats que j’ai trouvés étaient sur le site de notre producteur :

Dans leurs vergers, 2 hectares sont en bio et concernent les variétés de pommes Pitchounette, Goldrush ainsi que trois variétés expérimentales (Désirée, Judelle, Rougelle), 2,29 hectares sont en conversion deuxième année (Chantecler, Rougelle), 0,98 hectare a été surgreffé et est en conversion vers l’agriculture biologique sur trois ans (Rougelle, Dalinette, Lafayette) et 1 hectare est utilisé pour l’expérimentation. Les variétés Désirée, Judelle et Rougelle ont été créées à la suite du développement de leur partenariat avec des AMAP et à la demande croissante de leur clientèle. Elles sont issues d’une recherche interne au sein de l’association Vernoge avec l’aide d’un chercheur retraité de l’INRA, M. Lespinasse.

http://martignamap.e-monsite.com/pages/les-contrats/pommes-poires-noix.html

Alors je me demande si on n’a pas là une variété que personne d’autre au monde n’a…? Ce qui est sûr, c’est que j’ai testé cru (au couteau sans couteau), elle est délicieuse. Je n’ai pas encore expérimenté la cuisson, affaire à suivre !

Rougelle

Et pour finir, le saviez-vous ? Avec 16 kg par ménage et par an, la pomme est le fruit le plus consommé en France !

Poiro au pesteaux

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Ce soir en rentrant, j’avais en tête la soupe poireaux pommes de terre que j’avais préparée la semaine dernière mais que Monsieur, voulant bien faire et pensant à Mademoiselle II, avait intégralement mixée (alors que ça n’a rien à voir mixé ou non…).

Je me disais aussi qu’il ne fallait pas tarder à transformer le basilic en pesto.

En arrivant dans la cuisine, ça sentait très bon, un mélange de tomates et de basilic, à se régaler rien que par le nez. Et là, Monsieur me sort « je me suis dit que si je ne faisais rien des poireaux, ils finiraient en soupe, et que si je ne faisais rien du basilic, il finirait en pesto. Alors j’ai cherché une recette poireaux basilic. Bon, la 1ère c’était une soupe. Et puis bon, les 2 suivantes c’était à faire au thermomix, mais sinon j’ai pris la 1ère ! ».

J’ai vaguement envisagé de prendre un air outré mais comme ça sentait vraiment bon, je lui ai pardonné pour cette fois.

En creusant un peu sur la recette, j’apprends qu’il a pris des bouts de celle-ci, et des bouts de celle-là pour au final n’en faire qu’à sa tête, quand je pense que j’en entends parler pendant des semaines quand j’ai le malheur de ne pas suivre une recette à la lettre ou de rajouter une petite poignée de raisins secs à droite à gauche… scrogneugneu…

BREF.

Les étapes : il a fait revenir tomates, une partie du basilic, oignons et ail ensemble.

Séparément, il a aussi fait revenir les poireaux dans un peu de beurre.

Il a mélangé la crème fraîche et 2 œufs entiers.

Ça c’est le reste du basilic qui attend son tour…

Le tour est arrivé et le basilic frais mélangé à la crème.

Tout ceci est assemblé élégamment dans un plat au four, saupoudré de fromage râpé et hop, à la cuisson tout le monde !

En 10 minutes c’est prêt, tout était cuit il fallait seulement que ça gratine. Le résultat est joyeusement coloré.

Bon, c’est un gratin, il ne faut pas lui en demander trop en terme de présentation une fois servi… comme d’habitude, si c’est pour des VIP, il vaut mieux faire des parts individuelles !

Mademoiselle n’est pas là pour donner son avis, mais qu’en pense Mademoiselle II ?

Je dirais qu’elle a bien aimé…😏

La distribution du 2 novembre

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Cette semaine dans les paniers : basilic et tomates (les dernières ? À voir, ça fait déjà plusieurs semaines qu’on a les dernières) ;

Là on voit moins bien mais ce sont des poivrons et des aubergines ;

Des poireaux et des courges de tailles variées ;

Et enfin, je savais bien que je n’y couperais pas longtemps, du céleri. J’avais même été prévoyante en terminant dans la soupe de dimanche les derniers verts de céleri de l’an dernier (congelés le 24 novembre d’après une version antérieure de moi). Il y avait tellement de choses dans cette soupe que je les ai à peine sentis (betterave, courge, oignons, ail, pdt, tomate, carotte… et donc céleri).😊

Note sur le céleri : il s’agit des petits pieds qui ont été mis en terre lors du chantier du 5 juin !

Dans le demi-panier, panais, basilic, courge, entre autres, mais je ne me rappelle pas tout.

À la distri pour seconder Émeline, Charlotte.

Aux œufs, Denis, qui a au moment du rangement prouvé qu’il était l’homme fort de la situation.

Au pain, Jocelyne.

Mea culpa, j’ai oublié de demander le prénom de notre collègue du stand chèques…

Aux pommes David et moi (et Mademoiselle II) (ne me cherchez pas, c’est moi qui prends la photo…).

Et aux inscriptions, Valérie et Françoise.

Des carottes au pesto comme au resto

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Mardi on a eu des carottes. Et mardi dernier aussi et mardi d’encore avant aussi. Et je n’en avais utilisé que 5 ou 6 dans la soupe 3C. Il était temps de faire quelque chose. Ca se conserve bien, mais c’est tellement bon fraîchement récolté ! Donc, ça, c’est un premier point, il fallait que je trouve comment préparer les carottes. Le 2ème point, c’est que la veille, j’avais missionné Monsieur, sans doute en train de glandouiller à apprendre l’allemand sur Duolingo (il veut apprendre à cuisiner le chou rouge), pour faire du pesto avec le basilic de mardi. Il l’a mis dans des bacs à glaçons puis au congel pour des temps plus durs, mais il en restait un peu. Deuxième point, utiliser le pesto non congelé. Avant qu’il ne se précipite sur des pâtes au pesto (c’est bon hein, mais ça ne remplit pas le critère « carottes » !) j’ai cherché une recette et j’ai trouvé « les carottes rôties au pesto« . On pouvait difficilement faire plus simple à partir de mes exigences.

Il faut donc : des carottes (j’ai fait tout ce que j’avais, 3 sacs moins un peu)
du pesto
des graines de courge
du riz
un peu d’huile d’olive
du thym
normalement il faut de la burrata mais je n’en avais pas donc je me suis dit que je la remplacerais par de la crème fouettée salée – et donc il faut du sel.

Chose rare (pour moi), les carottes sont cuites au four, entières. Donc après le brossage habituel (je vous ai déjà recommandé la brosse à légumes ? C’est le gadget dont je me sers le plus dans la cuisine depuis qu’on est inscrits à l’AMAP), j’étale tout sur la plaque du four, un peu d’huile d’olive, du thym (j’en ai planté au printemps, je suis bien contente d’en avoir maintenant !) et c’est parti pour 25 min à 180°C (th°6). Pas tout à fait 25 min d’ailleurs. 15 min d’abord, ensuite je rajoute une grosse poignée de graines de courges, et c’est reparti pour 10 min.

Pendant ce temps, je mets le riz à cuire. Sur la recette c’est du riz complet. J’ai beaucoup d’ingrédients exotiques dans mes placards, mais de riz complet, point. Donc riz basmati (c’est le meilleur de toute façon 🙂 ).

Les carottes cuisent, les graines de courge torréfient, le riz cuit, je m’attaque donc à la chantilly. Une chantilly, ça se réussit à tous les coups si la crème est bien grasse. 45% de MG comme celle de la Ferme des Jarouilles c’est parfait. Je bats donc, je sale, et je remarque le commentaire en bas de la recette qui dit qu’on peut mettre du piment de Cayenne sur les carottes. Je ne suis pas très piments, mais j’ai du piment d’Espelette : ce n’est pas très fort, ce sera joli si j’en mets un peu dans ma chantilly. Go ! Je suis un peu déçue par le faible changement de couleur de la crème espelettée, et je rajoute du paprika pour forcer le trait. Voila, j’ai une chantilly rosée. C’est ce que je voulais !

Une fois que tout est prêt, je prépare l’assiette : le riz au rond, parce qu’avec des carottes cuites entières, il faut une présentation un peu chic, le pesto à côté, la chantilly moulée autant que faire se peut à la petite cuillère, des graines de courges grillées tout partout. Sur ce, Monsieur rentre des courses avec du parmesan (il voulait faire des pâtes au pesto, pour rappel). Parfait, j’en râpe un peu sur l’ensemble, ça devrait bien se marier à l’ensemble ! Et voilà !

Bon, ça laisse une cuisine un peu en bazar, la plaque du four huilée, le saladier de chantilly, le batteur, la casserole de riz, le ramequin de pesto, l’économe pour le parmesan… mais c’est pas grave, c’est Monsieur qui a tout rangé pendant que je couchais Mademoiselle II. 🙂 Et c’est joli non ? (Bien sûr que c’est bon, je ne vous en aurais pas parlé sinon !) Mademoiselle II n’a pas eu droit aux petites carottes rôties, elle a eu droit à une petite purée des mêmes carottes, mais cuites à l’eau, allongée à la crème fraîche, histoire qu’elle dorme bien. Et ça a eu l’air de bien lui plaire (ajouter au bazar du plan de travail le petit mixeur plein de purée de carottes).

Et en dessert pour finir dans les jolies présentations, j’avais préparé le fameux clafoutis aux pommes de la mamie du Monsieur d’Elise !

Le panier et la distribution de la semaine du 26 octobre

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Cette semaine à la salle Saint Maurice*, j’étais de permanence au pain (avec Mademoiselle II qui a été d’une inutilité remarquable dans la distribution).

Aux produits laitiers, c’est Fanny qui officiait :

Et pour seconder David aux légumes, Jocelyne et Michelle. Françoise était bien sûr de la partie, qui en doutait ?, aux contrats.

En apercevant un céleri lors de l’installation, j’ai froncé le nez, tout en me disant qu’il finirait en frites pour la plus grande joie de Monsieur et Mademoiselle. Mais finalement il n’y en avait que dans les demi-paniers, ouf, une semaine de sursis pour moi.

Dans le panier complet, ni céleri, ni poireau, ni chou, ni poivron, mais un magnifique bonhomme d’Arcimboldo avec un pif en panais, des tifs en basilic, des mirettes en potimarron, une bouche en patates, une barbe en carottes et de bonnes joues bien rouges en tomates et betteraves !

Ne vous donnez pas la peine de me traiter de psychopathe, Monsieur le fera dès qu’il aura vu la photo.😇

*Saint Maurice désigne plusieurs saints :
Maurice d’Agaune († vers 287), martyr en Valais, fête principale le 22 septembre, ou parfois le 27 décembre, sans doute par confusion avec Maurice d’Apamée.
Maurice d’Apamée († vers 305), martyr en Syrie ; certains auteurs les confondent avec Maurice d’Agaune ; fête le 27 décembre.
Me voici rassurée, je n’avais encore jamais confondu Saint Maurice et Saint Maurice. En revanche je déduis de cette courte présentation qu’il ne faisait pas bon s’appeler Maurice il y a 1700 ans…!

Patates douces au four et aux aromates

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Ceux qui ont participé au chantier la semaine dernière l’ont constaté de visu, les autres l’ont lu, nous allons avoir le plaisir de manger des patates douces cet automne ! Comme on en a eu la semaine dernière, je me suis dévouée pour vous trouver une autre utilisation du légume que en soupe ou en purée (même si c’est très très bon en soupe ou en purée, et ce n’est pas Mademoiselle II qui dira le contraire, elle en raffole).

Voici mes 3 spécimens, celui du milieu a déjà été vigoureusement frotté à la brosse à légumes. Monsieur me demande si je fais un exposé sur les formes de crottes. Monsieur a ses moments poétiques…

Pour des raisons éplucho-techniques j’ai dû casser le magnifique étron de gauche en plusieurs bouts. Tout est bien brossé, les petites racinettes radicelles ôtées aussi, je coupe alors mes patates en 2.

On met les demi-patates dans un plat au four. Monsieur était devant son café au lait du matin (oui, c’est une recette qui se prépare très vite, et qui cuit pendant le petit dèj et l’habillage des Mademoiselles, bon dépannage quand on a oublié de préparer une gamelle la veille), mais s’il avait été dans la cuisine il n’aurait pas manqué de me faire remarquer que mon plat était trop petit. Mais en tassant un peu, ça passe (large).

Là, sur le principe, on huile la surface et on rajoute ce qu’on veut dessus. Moi j’ai huilé à l’huile de sésame et j’ai rajouté du sésame. Dans la recette elle prenait de l’huile d’olive avec du thym et du piment d’espelette (en disant qu’on pouvait aussi faire huile de sésame/sésame, on se complète, voyez-vous !). On pourrait aussi mettre de l’ail, « huiler » au lait de coco… bref, laissez libre cours à vos fonds de placards d’aromates !

C’est beau non ?

45 min à chaleur tournante sur th°6 et c’est cuit à la perfection.

Je viens de finir ma gamelle de midi, et bien sûr, c’est très bon (enfin vu les ingrédients, il y avait assez peu de doutes !).

Courge spaghetti à la carbonara

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Voici une courge spaghetti. Et plus particulièrement une courge spaghetti qui a reçu un bisou de son voisin le chou-rouge, quel profiteur celui-là. Il a laissé une trace de bleu à lèvres.

Et aujourd’hui n’est pas un jour de chance pour notre petite courge, puisqu’en plus de se faire voler un bisou, elle va être cuite…

40 min plus tard, elle a joliment craquelé. Je la laisse s’égoutter un moment dans l’évier pour éviter la fameuse et désagréable flaque sur le plan de travail.

Une fois qu’elle s’est bien égouttée et qu’elle a un peu refroidi, je n’ai aucune pitié et la fends dans le sens de la longueur :

Un habile coup de cuillère (enfin 2, un par côté) plus tard, et j’ai la même sans les pépins. (« Beuh, c’est pas une pomme, on dit pas des pépins pour une courge ! – Oh eh ! C’est moi qui écris, c’est moi qui décide ! »)

Après la cuillère, il faut sortir la fourchette pour avoir de beaux spaghetti de courges, qu’on effile et qu’on met dans la poêle.

Il est temps d’ajouter les lardons, et on laisse cuire jusqu’à ce que la flotte de la courge soit évaporée, ça correspond peu ou prou au temps nécessaire aux lardons pour cuire.

Et voilà, un peu de fromage râpé, une grosse cuillère de crème fraîche, et il n’y a plus qu’à se régaler, tous autant qu’on est, Monsieur, Mademoiselle, et moi !!!

Ça a quand même un goût de trop peu…