Photos

Les fèves à la marocaine de ma Maman [par Jeanne]

by
Commentaires fermés sur Les fèves à la marocaine de ma Maman [par Jeanne]

Ma Maman a habité quelques années au Maroc, et moi aussi du coup mais moins longtemps. C’est ce qui me vaut ce beau teint hâlé. [Pour ceux qui ne me connaissent pas, c’est une blague, j’ai plutôt un teint à indice 50+… mais le coup du Maroc, c’est vrai].

En conséquence directe de ce séjour prolongé, elle a des étoiles dans les yeux quand on évoque certains mets. Les fèves par exemple. Et des fèves, on en a eu 2 semaines de suite.

Alors plusieurs constatations s’imposent : 1) pour conserver des fèves plus d’une semaine, il faut les mettre au frigo (ce que je n’ai pas fait, comme on peut le voir) 2) ce n’est pas parce que la gousse est un peu noire que les fèves dedans sont hors de combat 3) c’est vraiment une arnaque les fèves, on en écosse 1m³ et il reste tout juste de quoi tapisser le fond de la casserole.

Et donc j’ai fait selon les souvenirs de Maman : avec des tomates et des oignons. J’ai suggéré du cumin (jadore ça), elle a dit oui bien sûr. Monsieur a suggéré des herbes de Provence (il ne peut concevoir la cuisine sans, même la cuisine marocaine, le bougre) et Maman a ménagé la susceptibilité de son gendre en répondant qu’on y mettait ce qu’on voulait, comme ça tout le monde est content. Sauf que c’est moi qui ai cuisiné donc il y a eu du cumin, et du truc-rouge-qu’on-sait-pas-trop-ce-que-c’est-mais-ça-vient-de-Tunisie-et-ça-ressemble-à-du-paprika, mais pas d’herbes de Provence. Nonmého ! J’ai mis de l’ail aussi. Parce que c’est bon.

Se posait la question de l’épluchage. Moi ça m’enquiquinait un peu d’éplucher les fèves mais d’un autre côté je voulais que ce soit bon. Maman a dit qu’elle, elle ne les épluchait pas, qu’elle les fendait. Je me suis dit que ça valait le coup d’essayer. Et en fait en écrivant cet article je me rends compte que j’ai même oublié de les fendre. N’est pas Anne-Sophie Pic qui veut…

Bref, donc j’ai mis à cuire tout doux pendant longtemps.

Et j’ai rajouté mes épices.

Et j’ai bien mélangé mais apparemment je n’ai pas pris de photo.

Franchement, ça aurait peut-être été un peu meilleur sans la peau mais ça passe largement avec ; et c’est tellement long de l’enlever que mon choix sera vite fait pour les prochaines fois. J’ai servi ça en entrée chaude (mais après le plat parce que décidément, je n’ai pas de tête, heureusement que Monsieur suit et m’a demandé si je n’avais pas parlé d’une entrée par hasard), et ça a été bien apprécié !

Pesto delizioso [par Jeanne]

by
Commentaires fermés sur Pesto delizioso [par Jeanne]

Mardi, ça n’aura échappé à personne, nous avons eu du basilic. Et qu’est-ce qu’on fait de très très bon avec du basilic ? [Un indice se cache discrètement dans le titre de l’article]

Faire du pesto, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit, merci aux 2 du fond qui suivent, est une occasion en or de sortir le mortier. Faut dire que vu son poids, il n’est pas sorti tous les jours. Mais c’est l’outil idéal pour faire une quantité raisonnable de pesto (on verra par la suite que moi j’en ai fait un peu trop).

Quand la balance de cuisine ne suffit plus et qu’il faut sortir le pèse-personne, c’est qu’on a un mammouth. Moi personnellement je ne me pèse pas sur la balance de cuisine par exemple ?.

Pour faire un délicieux pesto comme en Italie, il faut, par ordre d’apparition à l’écran : du basilic, du sel, de l’ail, des pignons de pin, de l’huile d’olive et de l’huile de coude.

Ne cherchez pas l’ail sur la photo j’avais commencé par l’oublier. Et Monsieur est passé par là et m’a remise dans le droit chemin.

On commence par pilonner les feuilles de basilic et le sel, qui fait office d’abrasif. Et très vite on ajoute l’ail. Nous on adore l’ail alors on en met beaucoup mais moins ça va aussi.

De toute ma botte de basilic, il ne reste plus que cette petite purée. Intense en goût et en fumet, la petite purée.

C’est le moment d’ajouter les pignons. Et là vous commencez à comprendre pourquoi j’ai listé l’huile de coude dans les ingrédients normalement.

Comme j’ai été un peu enthousiaste sur les quantités, un peu ambitieuse sur ma force, et que j’avais un peu faim, je me suis arrêtée de pilonner un peu trop tôt. Il restait des petits morceaux de pignons. Normalement on a une belle purée bien homogène.

C’est l’heure d’ajouter l’huile d’olive, en mode mayo, peutapeu, sans cesser de tourner.

Là j’ai regretté de ne pas avoir fait les choses bien à l’étape précédente parce que du coup je n’avais pas la texture parfaite que j’ai d’habitude.

Je décide donc de tricher (si ce n’est pas très clair, c’est mon pesto dans le petit mixeur sur la photo suivante).

Mais là aussi, la trop grande quantité ne permet pas un résultat parfait. C’est un petit mixeur… C’est que j’ai voulu utiliser tout le basilic qu’on a eu. Quand je fais du pesto d’habitude, j’ai 3 ou 4 fois moins de feuilles ! Tant pis, c’est une question de texture, le goût sera au rendez-vous.

Comme je suis une filoute, je remets le tout dans le mortier pour faire admirer à Monsieur… qui ne se fait pas avoir parce qu’il a entendu le mixeur tourner.?

Mais il ne m’en tient pas rigueur parce qu’il se souvient avoir fait le pesto au mixeur plongeant dans la pizzeria où il travaillait pendant ses jeunes années.

Bref, le pesto est fait pour un régiment, les spaghettis sont cuits, il n’y a plus qu’à servir !

Il est à noter que le pesto se congèle très bien, dans des bacs à glaçons par exemple. Et qu’est-ce que c’est bon, du pesto maison !

Buon appetito a tutti!

Travaillez, prenez de la peine ! [par Jeanne]

by
Commentaires fermés sur Travaillez, prenez de la peine ! [par Jeanne]

Ce samedi 5 juin, Mademoiselle était en vadrouille chez des amis. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour nous ça veut dire beaucoup : ça veut dire qu’on n’est pas tirés du lit à 6h45 par une demande pressante de biberon. On a en revanche été tirés du lit par le réveil, qui nous a rappelé que c’était le jour du chantier de l’AMAP aux Jardins de Laporte. Bouhouhouh…

Environ 1h de route plus tard, nous arrivons en vue desdits Jardins, et on les reconnaît aux serres.

On n’est pas les premiers, on n’est pas les derniers, on arrive juste bien pour la visite des lieux. Je dirais que la couleur dominante est le vert.

Mais c’est une question de semaines, parce que bientôt ça devrait virer au rouge.

Pas la peine de faire la liste de tous les végétaux que je vois, on les retrouve dans nos paniers dans la plupart des cas.

David explique le montage de la nouvelle serre, les choix faits de tel ou tel traitement (enfin, souvent le choix de NE PAS mettre tel ou tel traitement, même ceux autorisés par l’agriculture bio).

À l’extérieur, l’herbe n’est fauchée que pour nous permettre de marcher, car les coccinelles et autres insectes auxiliaires apprécient cette petite attention et remercient en bouffant les pucerons.

Savez-vous ce qu’on voit sur la photo ?

Des asperges montées en graines ! Ma maman s’intéresse un peu aux plantes et m’expliquera doctement qu’en effet, on reconnaît le feuillage de l’asparagus, qui peut être une plante d’ornement, et que asparagus et asperge sont de la même famille, comme on peut s’en douter à leurs noms. Elle m’a peut-être aussi expliqué que ces plantes n’ont pas de vraies feuilles, mais des cladodes fasciculées filiformes, c’est-à-dire des tiges très fines et ramifiées, qui imitent un feuillage délicat et vaporeux, mais il n’y avait aucune chance que je retienne ça, donc merci internet.

Ce que je n’ai pas retenu non plus, c’est le nom de cette grelinette de compèt’. Ah si, une campagnole. Je m’étais dit que ça n’avait pas une tête de souris des champs.

J’admire au passage le tatouage d’Émeline. :o)

Après cette visite, on attaque les choses sérieuses : le goûter du matin. Brioche, viennoiseries, café et jus nous donnent de l’énergie pour ce qui va suivre.

Au programme : plantation de courges. Les petits plants ont grandi sous serre :

On les emmène au champ :

Et David et Émeline nous montrent comment faire : un trou dans la bâche, on tire le foin, on fait un trou au plantoir, on mélange un peu de granulé d’engrais avec la moitié de la motte extraite, qu’on remet dans le trou, on met le petit plant, et on retasse la deuxième moitié de la motte, et on borde le petit plant avec amour et avec du foin pour lui tenir chaud (et humide).

Tout le monde se met au travail avec entrain :

Et les tâches se répartissent assez vite selon l’équipement disponible : ceux qui ont des gants tirent le foin, parce qu’assez souvent on tire des ronces aussi ; ceux qui ont des biscottos s’attellent aux plantoirs parce que selon les zones ça peut être assez dur ; ceux qui ont plus de 10 ans font les trous dans la bâche parce que ça nécessite un objet contondant potentiellement dangereux pour les petites mains.

Tout le monde touche un peu à tout et de nombreux plants sont mis en terre par une seule personne qui fait tout du trou au bordage.

Les enfants participent activement, même si au bout d’un moment le soleil en poussera certains à aller chercher l’ombre un peu plus loin.

Ça bosse ça bosse ! Partout ? Non, un petit îlot d’ombre cache une petite rebelle réfractaire à tout type d’activité physique.

Vers midi, le champ (David et Émeline utilisent un autre nom mais je l’ai oublié) a complètement changé de tête.

Quand il est question de repas, les affaires sont repliées en deux temps trois mouvements, et il ne reste plus que les photographes.

On se lave les mains direct sous le container :

Et on déballe. Le chat Châtaigne veut être de la fête. Ça s’écrit peut-être Chat-teigne, mais honnêtement il n’a rien d’une teigne.

C’est l’occasion de bavarder et de se réhydrater un peu.

Mademoiselle II passe dans de nombreuses paires de bras (et elle est ravie) :

Cécile-la-compagne-de-David a fait une tarte aux fraises et a aromatisé sa crème pâtissière avec de l’œillet-passion, dont elle me montre les feuilles :

La tarte rencontre un franc succès :

Mais c’est pas de tout ça, il faut se remettre en route, on n’est pas payés pour rester oisifs. Au programme de l’après-midi, encore un petit peu de courges pour un groupe, plantation de céleris pour un deuxième, et récolte de fraises pour un troisième groupe. J’en ai marre des courges et il m’est éthiquement impossible de contribuer d’une façon ou d’une autre au développement des céleris sur terre, donc je vais dans le groupe des fraises. Monsieur va aux céleris, le traître – mais il aime ça, lui.

Les fraises doivent se cueillir avec la queue et quand leur corolle est légèrement relevée. On fait une barquette de fraises à vendre et une barquette de fraises à confitures quand elles sont un tout petit peu abîmées.

D’en haut ça a l’air vert, mais dès qu’on soulève une feuille on se rend compte qu’il y a plein de rouge dessous. Donc c’est parti :

25 kg de fraises bonnes pour la vente auront été récoltées, quand même !

Pendant ce temps aux céleris, les petits plants s’alignent en attendant la pleine terre :

Ça, c’est ce qui arrive quand on veut faire le malin à mettre un pied de chaque côté de la butte, on est coincé…

Plants et compost arrivent par brouette :

Le compost est stocké à l’entrée.

Mademoiselle II commençait à être intenable, notre journée s’est donc terminée avec un peu d’avance.

Merci à David, Émeline et Cécile et tous les participants pour cette belle journée, c’était très sympathique !

Courgette farcie vs courgette farcie [par Jeanne]

by
Commentaires fermés sur Courgette farcie vs courgette farcie [par Jeanne]

On a deux façons de cuisiner à la maison. Je cuisine efficace, Monsieur cuisine beau.

Démonstration avec une banale courgette farcie.

Ma technique : couper la courgette en deux, l’évider, faire une saucisse de chair à saucisse, caler ça dans la partie évidée, mettre au four : 2 minutes chrono, lavage de mains compris. Et je peux ensuite me consacrer à mes passions, du genre étendre le linge ou ranger les jouets de Mademoiselle.

Monsieur est plus esthète : il coupe la courgette en 2, l’évide (jusque là on est raccord), et là il part dans son délire de rajouter de l’ail, de l’oignon, des herbes de Provence (il y a un dicton à la maison : si c’est Monsieur qui cuisine, l’herbe de Provence te flattera la narine).

Donc il malaxe tout ça, il met son mélange dans la partie évidée, et puis après il s’occupe du décor : tranches de courgettes joliment arrangées et un peu de fromage râpé pour gratiner le dessus. Il a commencé par me dire qu’il lui avait fallu 5 min avant de se raviser et de dire plutôt 10 en fait. Mais le résultat est là. C’est indéniablement plus beau que ma version basique.

Après cuisson :

Bilan : côté présentation, il n’y a pas à tortiller, c’est la version de droite la plus belle. Côté goût, je n’ai pas de préférence marquée. J’aime l’apport de l’ail et des herbes de Provence qu’on sent bien, mais j’aime aussi le goût de la chair à saucisse « pure ». Monsieur a d’ailleurs remarqué que nous avions tous les deux choisi de terminer notre assiette par « notre » version.

On continuera de faire ma version quand il n’y a pas d’enjeu de présentation, et la sienne quand on reçoit. C’est bien, de varier les plaisirs !

Et maintenant, à vos courgettes !

Merci à mon Monsieur chéri pour les photos et le repas. Pour des raisons d’emploi du temps, c’est lui qui s’est chargé d’illustrer cet article.

Le panier de la semaine du 08 juin [par Jeanne]

by
Commentaires fermés sur Le panier de la semaine du 08 juin [par Jeanne]

Cette semaine nous avons eu 16 gousses de fèves, 91 gousses de petits pois, 3 branches de basilic, un chou-rave, un concombre, 2 courgettes, et 25 pommes de terre nouvelles.

Ne vous donnez pas la peine de me traiter de psychopathe, Monsieur l’a déjà fait quand il a vu que j’avais trié les pommes de terre par taille.

Nous avons été surpris de ne pas avoir de courges. Pourtant on avait mis toute notre énergie à les planter samedi… Article à venir.

Je n’ai pas encore complètement étudié la question des recettes. Le concombre est déjà parti en salade {tomates, concombre, olives, thon}, les courgettes seront farcies. Pour le reste, c’est à voir !

Bonne semaine !

Mission cake aux légumes [par Jeanne]

by
Commentaires fermés sur Mission cake aux légumes [par Jeanne]

Ce soir, quand il a fallu faire à manger, j’ai eu la musique de Mission impossible dans la tête. Tididouuuuuum tididouuuuuum tididouuuuuum toudoum poum poum poumpoumpoum poum etc. J’espère que je ne suis désormais plus la seule à l’avoir dans les oreilles. De rien ça me fait plaisir.

Votre mission si vous l’acceptez consiste à cuisiner un repas avec les légumes de mardi et les restes de la pizza auvergnate de la veille. J’ai donc à ma disposition :

Courgettes, chou-rave, une gousse d’aillet trouvée par Mademoiselle je ne sais pas trop où (enfin j’espère dans le tiroir des légumes quand même), des oignons nouveaux anciens, des carottes-pas-de-l’AMAP, et donc des lardons, du bleu d’Auvergne et du cantal râpé.

J’avais aussi Mickey et un petit Père Noël mais je ne les compte pas dans les ingrédients. Plus dans les dommages collatéraux du fait d’avoir un escabeau dans la cuisine pour que Mademoiselle soit plus ou moins autonome sur ce qu’elle veut attraper (ou laisser sur le plan de travail, donc).

Je me suis décidée pour un cake aux légumes. J’ai trouvé une recette de cake aux courgettes et au jambon, et je me suis fait une joie de ne la suivre qu’un tout petit peu.

Première étape : le tri et l’épluchage des protagonistes.

J’ai ensuite coupé en petits dés et fait revenir tout le monde à la poêle un bon quart d’heure environ. La recette préconisait de mettre un filet d’huile d’olive mais je suis d’avis que le gras des lardons suffit amplement, je n’en ai donc pas rajouté.

Pendant que ça (s’en va et ça) revient, je fais la pâte à cake. La recette donnait les proportions pour 350g de courgettes. Je n’ai évidemment rien pesé mais à vue de nez j’en avais 2 à 3 fois plus. J’ai donc doublé les proportions pour avoir 400g de farine, 20cl de lait, 10cl d’huile d’olive, 6 œufs et un sachet de levure chimique. On mélange tout.

J’ai ensuite incorporé mes maigres restes de fromages :

Et les légumes. Et hop, dans un plat à four beurré, 40 min à 180°.

Et voilàààààà. Toujours sous le regard jaloux de Mickey, qui sait bien qu’il n’en aura pas.

J’ai servi ça avec une petite salade verte.

Bilan : on a tous aimé, on en a tous repris, même Mademoiselle, qui était particulièrement séduite par le côté multicolore du cake : jaune pour la pâte, orange pour les carottes, blanc pour le chou et les courgettes, vert pour les herbes de Provence (que j’ai oublié de mentionner comme ingrédient plus haut) et la demi-peau des courgettes, rose pour les lardons… et bleu (même si ce dernier a fondu blanc à la cuisson) !

Il aurait pu y avoir plus de bleu, ou plus de lardons, enfin plus de quelque chose qui a un goût un peu prononcé. On a pallié ce manque en mangeant la salade (et sa vinaigrette) en même temps.

Bon appétit !

Croquettes pour humains [par Jeanne]

by
Commentaires fermés sur Croquettes pour humains [par Jeanne]

Cette semaine, j’ai voulu changer un peu et préparer le chou-rave autrement qu’en salade avec des pommes et des noix.

Une petite recherche plus tard, et je me passionne pour une recette de galettes de chou-rave dont voici le lien (merci à Delphine de me l’avoir envoyé) : http://lepanierdclaire.fr/recettes/galette-de-chou-rave. Ceux qui aiment le sucré-salé peuvent ajouter sans souci des raisins secs.

Monsieur pourrait vous dire que je suis infoutue de suivre une recette sans tout changer, et l’exemple d’aujourd’hui tend à lui donner raison, même si ça me fait mal de l’admettre.

Pour mes beignets-boulettes-que-j’appellerai-croquettes, j’ai donc largement pioché dans les légumes de la semaine et un peu de la semaine dernière : chou-rave (quand même), les 2 dernières pommes de terre qui n’étaient pas parties avec les asperges vertes, aillet, oignons et une courgette un peu abîmée que Monsieur avait mise innocemment sur le plan de travail.

On peut s’esquinter les doigts sur une râpe manuelle mais je suis une grosse feignasse donc je sors le robot des grands jours.

Quelques vzioums plus tard, j’ai la forme de légumes que je souhaitais. J’ai rajouté 10 cuillères à soupe de farine et 3 œufs.

Puis 1 cuillère à café de curcuma et une autre de curry. Mademoiselle aurait dit « c’est zouli hein ! » si elle avait été là mais elle n’était pas encore rentrée.

Je me suis ensuite dit que ce serait bien, roulé dans de la chapelure :

Et j’ai fait cuire tout ça à l’huile d’olive.

Quelques minutes plus tard ça embaumait dans la maison, et Monsieur et Mesdemoiselles arrivaient, donc on a pu manger aussitôt.

Bilan : j’en referai c’est sûr parce que ça nous a beaucoup plu, et j’ajouterai du fromage râpé à la préparation. Ça devrait ajouter du moelleux aux croquettes. Monsieur a testé et validé avec du ketchup (bon, faut aimer le ketchup quoi…). Mademoiselle s’est régalée.

Bon appétit !

Idée radis et idée asperges [par Jeanne]

by
Commentaires fermés sur Idée radis et idée asperges [par Jeanne]

Ce week-end j’étais chez des amis, ce qui aurait pu/dû être sans incidence sur ma consommation de radis de cette semaine, sauf que ces amis regardent beaucoup la télé et que du coup je suis tombée sur une recette de Laurent Mariotte, qui accompagnait une escalope de veau (je crois) de radis… cuits.

Vous connaissez mon goût pour l’aventure : quand j’ai vu ca je me suis dit que j’allais tester. Coup de bol, mardi, on a eu des radis. Je n’aurai pas eu à attendre longtemps !

C’est extrêmement simple : il faut couper les radis, les faire revenir dans un peu d’huile d’olive quelques minutes, déglacer au vinaigre de xérès, et lui à la fin il rajoutait les fanes. Mais les fanes chez moi étaient un peu trop dures pour ça, et en plus elles étaient déjà utilisées dans la mousse d’extraterrestres.

Mousse d’extraterrestres, aka soupe aux fanes de radis et aux 20g de courgettes pour ceux qui suivent

J’ai fait comme Laurent Mariotte avait dit, au vinaigre près : je n’ai pas de xérès et j’ai mis du balsamique.

Le résultat était étonnant : ça ne ressemblait à rien de ce qu’on connaissait, une petite touche acide avec le vinaigre… j’en referai, avec des escalopes de veau pourquoi pas !

On a mangé les radis comme entrée chaude. Le plat, c’était des asperges et des pommes de terre nouvelles au citron et au parmesan.

Après quelques minutes de cuisson à l’eau, on met tout dans la poêle avec de l’huile d’olive. Quand ça a légèrement grillé, un trait de jus de citron et du parmesan râpé, et le tour est joué !

Monsieur était content de manger les asperges autrement que toujours à la sauce hollandaise !? (même si avec tous ces tests de nouvelles recettes, ça fait un bout de temps qu’on n’en a pas mangé, de la sauce hollandaise).

Dans la catégorie « cuisine des restes » : on n’a pas fini les asperges du premier coup, et j’ai mélangé ce qui restait à des spaghetti en rajoutant un peu de parmesan : c’était un régal, presque encore meilleur que tout seul !

Pour les récalcitrants de la courgette, le gâteau Astrapi [par Jeanne]

by
Commentaires fermés sur Pour les récalcitrants de la courgette, le gâteau Astrapi [par Jeanne]

Je vous vois déjà hausser le sourcil. Le gâteau Astrapi ? Tout le monde sait que c’est mon gâteau au chocolat fétiche*. Mais quel rapport avec la courgette ? Elle a fumé le basilic la mère Jeanne ? Elle débloque ? Pas du tout ! Enfin, pas cette fois en tout cas.

Voici donc les ingrédients nécessaires : chocolat, sucre, œufs, farine… et courgettes.

De beurre point de trace. C’est même ça qui m’a poussée à tester cette recette la première fois, pour proposer un dessert à des amis qui ont le mauvais goût d’être intolérants au lactose. Une vraie gageure pour nous qui mettons du beurre, du fromage ou du lait dans tout ce que nous mangeons ou presque.

La recette est globalement assez classique. Pendant que les 250g de chocolat fondent tranquillou au bain-marie, il faut éplucher les 200g de courgettes. Moi, j’ai sous-traité cette opération à Mademoiselle.

Une fois que les courgettes sont vraiment épluchées, il faut les râper ou les hacher menu. Je ressors le mixer de Mademoiselle (j’avais bien dit qu’il servait tout le temps).

Il est à noter que les courgettes de David et Emeline ne sont pas calibrées pour le gâteau Astrapi. Il m’est resté un petit talon de 20g que j’ai hésité à mettre (et puis j’ai pensé que 10% de courgettes en plus, ce n’était pas rien, le petit talon a donc atterri dans la soupe aux fanes de radis).

En parallèle, on aura bien mélangé les 5 jaunes d’œufs et les 180g de sucre, jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Et ajouté le chocolat fondu.

C’est donc l’instant de vérité. Dans le saladier : un début de pâte à gâteau tout ce qu’il y a de plus conventionnelle. Dans le bol du mixer, de la courgette mixée. Ces 2 mondes vont-ils se retrouver ? Osera, osera pas ?

Notez que la question est purement rhétorique, parce que si j’avais dit « osera pas, merci d’avoir lu jusqu’ici, vous pouvez éteindre l’ordinateur et reprendre une activité normale » cet article n’aurait eu aucun intérêt.

Donc : osera !

Voilà, votre méfait est désormais accompli, une fois que l’ensemble est bien mélangé et que les épluchures de courgettes sont jetées au compost, vous pouvez laisser vos enfants rerentrer dans la cuisine et prendre un air innocent.

La suite va vite : on ajoute au mélange 100g de farine, et on bat les œufs en neige.

Hop, c’est bon ils sont bien fermes. Je mélange délicatement, je verse dans mes moules (oui, « mes » moules. Parce que c’est un gâteau très apprécié et que donc il en faut pour les collègues de Monsieur, pour la maîtresse et L’ATSEM de Mademoiselle, et pour les desserts des 2 prochains repas).

Entre 20 et 25 minutes (selon la taille de vos moules) de cuisson à 180°C plus tard, on obtient ça (et les autres petits gâteaux qui n’ont pas été photographiés).

Et c’est un gros succès. La courgette est indétectable, le gâteau est fondant, et il n’y a que le gras du chocolat dedans ! J’ai « piégé » un collègue qui déteste la courgette en lui en faisant manger sans rien dire, en fourbasse, et il a aimé. Il ne m’en veut pas et me parle encore et j’ai même reçu les félicitations de sa femme pour avoir réussi à lui faire manger de la courgette, elle-même n’ayant jamais réussi.

Bon appétit !

*Gâteau Astrapi : quand j’étais petite j’étais abonnée au magazine Astrapi, et dans chaque numéro il y avait une recette. Quand j’avais 6 ou 7 ans, un soir que Maman était en conseil de classe et moi seule à la maison avec le numéro du voisin, celui des pompiers, et l’interdiction ferme d’ouvrir à qui que ce soit, j’ai fait ce gâteau. Enfin, dans la vraie recette ce ne sont pas 200g de courgettes mais 200g de beurre (notez-le pour quand vous ferez ce gâteau hors saison de courgette !).
Et comme on n’était que 2 j’avais divisé les proportions par 2. Sauf les œufs, j’avais oublié. Normalement il y a 3 œufs, mais comme la 1ère fois que je l’ai fait j’ai oublié de réduire le nombre d’œufs, maintenant quand je fais les proportions normales j’en mets 5. Monsieur trouve ça aberrant, et ça l’est sans doute, mais que voulez-vous, on ne change pas une équipe qui gagne, et avec 3 œufs pour 125g de chocolat, c’est parfait, donc 5 œufs pour 250g, c’est parfait aussi.
Alors vous me direz « ouiiii, mais 2×3 =6 » et je n’aurai rien à dire contre. Il y a bien des ensembles dans lesquels ce n’est pas vrai, mais ça ne fait rire que certains matheux un peu perchés, et dans l’immense majorité des cas, 2×3=6, pas 5. Mais rappelez-vous, dans la recette originale, il n’y a que 3 œufs pour 250g de choc. C’est ma conscience qui me pousse à ne mettre que 5 œufs ! Pas facile de mettre par écrit les méandres de mon cerveau ! Vous suivez toujours ?

La dernière différence de ce gâteau originel avec la recette, c’est qu’on n’avait pas de batteur à œufs, donc j’avais mis les blancs sans les battre. Notez pour les jours où vous vous sentez un peu flemmard qu’un sachet de levure chimique remplace parfaitement le battage des blancs, mais ça c’est vraiment pour les jours sans, quand vous n’avez pas le courage de sortir le batteur, le brancher, le maintenir au-dessus du saladier pendant qu’il fait son boulot de batteur, le nettoyer et le reranger. À cette époque, ni batteur ni levure chimique dans la maison, le gâteau final était donc un peu raplapla, mais tellement bon qu’il a été pardonné.

Depuis, on m’a offert un batteur à œufs.

Le panier de la semaine du 25 mai [par Jeanne]

by
Commentaires fermés sur Le panier de la semaine du 25 mai [par Jeanne]

Cette semaine en entrant dans le centre Jean Lurçat, aussi connu comme centre social de l’Estey, ça sentait bon les pâtes au pesto. Pas de pizzaiolo en vue toutefois, mais quand j’ai pris mon panier, je n’ai pas été excessivement étonnée d’avoir du basilic. J’étais en revanche excessivement ravie.

Avec le basilic : du persil, des oignons nouveaux, des courgettes, des petites pommes de terre nouvelles, une belle salade, des radis et un chou-rave.

Je me suis demandé qui était Jean Lurçat, et ai appris dans la foulée que c’était un peintre, céramiste et créateur de tapisserie français. Je pensais que c’était un local, mais en parcourant en diagonale sa biographie sous Wikipedia je n’ai pas vu mention d’un passage en Gironde. Il repose dans le Lot, mais ce n’est pas exactement à côté. Peut-être y a-t-il une œuvre de Lurçat quelque part à la mairie ? Ou alors j’ai lu trop vite.

Bon, enfin toujours est-il que j’ai un tas de légumes à cuisiner maintenant et que j’ai moins de temps qu’avant, on va voir ce qu’on peut en faire !