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Le panier de la semaine du 13 juillet [par Jeanne]

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J’étais tranquillement en train de préparer une salade de tomates quand je suis tombée sur Monsieur Tomate. Un mastard rouge plus gros que la lame de mon couteau, qu’il a fallu couper en 4 pour faire des tranches ergonomiques !

C’était une bonne chose, car comme ça j’ai pensé à faire la photo du panier. Notez également, discrètement cachée par le saladier, la courgette de 2,50m de long qui entoure de son unique bras les poivrons et les aubergines.

Et sinon : pour accompagner les tomates : du basilic (elles sont tellement bonnes que je n’avais pas mis ni sel ni vinaigrette dans la salade de tomates au basilic et je ne m’en suis même pas rendu compte !) ; pour changer des tomates, des concombres et de la salade verte.

Nous n’avons pas pris les haricots proposés en sus car les repas cuisinés seront peu nombreux cette semaine.

Bonne semaine !

Glace à la fraise [par Jeanne]

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Une fois n’est pas coutume c’est un produit laitier qui justifie la recette cette fois :

Monsieur aime la glace (bah oui parce que ça se mange vous comprenez). Il aime ça normalement. Mais il se damnerait pour le sorbet à la fraise maison (vous savez, celui qu’il mange midi et soir en dessert, et après il se plaint qu’il n’y en a plus).

Et donc maintenant que j’ai introduit le sujet du sorbet, je ne vais pas donner la recette, parce que si vous avez bien suivi, on va utiliser de la crème, et dans les sorbets il n’y a pas de crème. Aujourd’hui pour changer du sorbet et voir si c’est aussi bon : la glace à la fraise !

La recette vient du même livre, donc je suis optimiste. Ajoutons à ça qu’en principe quand on mélange de bonnes choses ensemble, ça fait de bonnes choses, je suis très optimiste pour le résultat final. J’ai cherché la date d’édition du livre. Je ne l’ai pas trouvée, mais bon, c’est marqué qu’il a été imprimé en CEE. CEE qui a été dissoute en 1993… voilà voilà !😆

Il faut donc 500g de fraises, lavées, équeutées, égouttées, et un demi-citron. À partir de là je ne suis pas parfaitement la recette, parce qu’eux ils mixent les fraises et les passent au tamis, et ils ajoutent le jus de citron pressé séparément, et moi je passe tout à l’extracteur de jus. Mais vu l’âge du bouquin, ça devait pas exister à l’époque, les extracteurs de jus. Ma méthode est meilleure, il y a plus de rendement et c’est moins long, même si on prend en compte le nettoyage du bazar, qui se fait vraiment bien.

Voici un extracteur de jus. Là il n’est pas bien clipsé, c’est juste pour montrer la tête que ça a.

Le principe est assez simple : une petite vis sans fin écrase lentement les fruits (ou les légumes) contre un tamis : ce qui traverse va dans le pichet à jus, ce qui ne traverse pas est évacué vers le pichet à pulpe.

Je suis une grande fan de cet appareil, il n’y a pas mieux pour faire des jus de tout et n’importe quoi, et ça amuse beaucoup Mademoiselle de mettre les morceaux dans l’entonnoir –et surtout de boire le résultat à la fin.

On en arrive à la crème. Il en faut 250g. Les petits pots de crème ne font que 200g mais ça fera l’affaire. Il faut la monter en chantilly.

Allez, nouvelle digression, fallait pas me laisser le clavier : quand j’ai commencé à cuisiner, j’avais l’impression que monter une crème en chantilly était tout un drame : il fallait mettre le saladier au congel, battre la crème avec des glaçons, mais pas trop pour pas que ça tourne au beurre… bref, ajoutez à ça que la crème chantilly, je ne trouve pas ça mauvais mais je n’en ferais pas des folies non plus, j’ai attendu d’avoir un siphon pour être fière du mousseux de ma crème. Alors qu’il y a un élément indispensable à la réussite d’une belle chantilly, et qui n’est pas toujours mentionné : le taux de gras de la crème de départ ! Plus c’est gras, mieux c’est, et il faut viser au-dessus de 40% de MG pour assurer le coup (vous regarderez, la majorité des crèmes du commerce sont en dessous, même quand elles sont entières). Mais bon là, la crème de la ferme des Jarouilles titre à 45%, alors j’étais confiante.

TADAAAAAAM !

On a toujours notre jus de fraises/citron qui attend sagement. On lui ajoute 175g de sucre et on mélange jusqu’à ce que ça fonde, et ensuite on intègre le tout à la crème montée en chantilly.

La dernière étape, c’est la sorbetière qui la fait.

On la laisse tourner jusqu’à ce que les pales s’arrêtent.

Moi je mets la glace dans des moules en silicone individuels, c’est plus joli et plus facile à servir que dans des bacs. Même avec l’emploi d’une sorbetière, la glace que j’obtiens reste plus ferme que la glace du commerce.

Et voilà ! Bon appétit !

Pot de fin d’année scolaire [par Jeanne]

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Mardi il y avait distribution comme tous les mardis. On a eu de quoi faite une ratatouille de compèt, ou un gaspacho, ou même les 2 : tomates jaunes et rouges, basilic vert, courgettes vertes, aubergine violette, salade verte, concombres verts, oignons verts.

J’ai tiqué sur ces derniers, parce qu’ils étaient clairement rouges. Limite je soupçonnais Denis de daltonisme aigu. Mais il s’est dédouané direct en expliquant qu’il répétait ce que David lui avait dit. Mouais. Mettons.

Il y avait un peu tous les produits ce mardi : farine, œufs, pain, lait.

Quand David est arrivé avec son vélo-DJ, ça a commencé à sentir, ou plutôt ouïr un peu la fête.

En parlant de vélo, voyez un peu : deux tandems côte à côte, ce n’est pas fréquent !

Et bien vite, le pain sur les tables de distribution a laissé la place aux cakes, tartinades, grignotages et régals (régaux ?) divers. Et aux bouteilles.

Les petits groupes se forment et taillent le bout de gras. Je ne connais pas encore tous vos prénoms mais je commence à reconnaître des têtes. Ci-dessous le pôle produits laitiers par exemple, avec Cyrille au centre, Camille son fidèle adjoint à gauche, et Mélanie à droite.

Françoise et Cyrille, en plein concours de mime peut-être. Et on dit que ce sont les Italiens qui parlent avec les mains…!

David, en train de recruter Boris (mon Monsieur avec Mademoiselle II sur le dos !😁) pour pédaler sur une rosalie qui se la pète et veut se faire appeler quadricycle. L’histoire ne dit pas si elle a la petite poignée de frein en l’air pour prendre le thé.

Julien qui était parti mais qui est revenu ensuite chercher sa précieuse boîte à glace (et son Opinel et son fromage).

Laurence qui a vu un fantôme et Valérie qui ne la croit pas.

Nathalie et Boris, qui ne parle décidément qu’aux jolies femmes.

Personne en particulier sur cette photo, mais je tiens à signaler que ce n’est plus la peine d’inventer de nouveaux mets : le fromage affiné de chèvre de Laure, de la ferme des Jarouilles, avec le pain aux graines de Stan, notre boulanger, c’est à tomber par terre. Ça a été difficile de me décoller de ce coin-là une fois que j’ai eu goûté ça ! Pour ceux qui s’intéressent à la grammaire, « j’ai eu goûté » c’est un passé surcomposé ; un terme charmant que je m’étais empressée d’oublier, si toutefois je l’avais appris. Oh, je sens que j’ai perdu du monde avec ma digression de conjugaison (j’allais écrire conjugale, mais manifestement ce n’était pas le terme approprié 🤭).

David ne s’y trompe pas, et se sert du délice en bouchée (ça se voit que j’ai été emballée ?).

Avec David, sa maman Hélène, Stan, et un monsieur à T-shirt orange. Même commentaire que ci-dessus je veux bien enrichir l’article avec les vrais prénoms, parce que non, monsieur-à-T-shirt-orange n’est pas un prénom facile à porter. Et puis c’est vachement réducteur pour sa garde-robe aussi.

Et puis bon il a fallu souhaiter une bonne nuit à tout le monde parce que Mademoiselle II avait bien commencé la sienne !

Les petites salades [par Jeanne]

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Les légumes de la semaine dernière se prêtaient bien aux petites salades d’été.

Les tomates ont très vite trouvé le basilic à leur goût, et avec juste une pincée de fleur de sel, c’est à tomber.

Comme je ne savais pas comment ranger les haricots verts (frigo or notre frigo ?) et que je voulais faire plaisir à Mademoiselle, j’ai aussi très vite préparé une salade haricots/lardons/échalote/vinaigrette à la moutarde. Avec des œufs durs c’est top mais je n’avais plus d’oeuf.

C’est un des plats préférés de Mademoiselle, qui a les yeux qui brillent quand je parle de haricots. Pas autant que quand je parle de petits pois, mais presque. Ne vous faites pas de fausses idées toutefois, le tout est largement supplanté par les frites.

Les concombres ont été faits tout simplement avec un peu de sel. Pas de photo mais ça n’aurait pas été plus spectaculaire que des concombres épluchés.

J’ai attendu pour écrire cet article d’avoir fait la salade « tagliatelles de courgettes aux pignons de pin » et bien sûr comme j’ai beaucoup de suite dans les idées, j’ai oublié de la prendre en photo.

Il faut faire des tagliatelles de courgettes (avec ou sans la peau, j’ai testé les 2, je valide les 2). Je fais ça à l’économe, jusqu’à arriver aux graines, que je ne mets pas dans la salade mais que j’ajoute dans la 1ère ratatouille venue parce que je n’aime pas perdre ce qui est bon. La courgette est et reste crue.

On fait légèrement griller les pignons de pin et on mélange le tout avec une vinaigrette légère, en remplaçant le vinaigre par du jus de citron par exemple. Je plébiscite également l’huile de courge, c’est un régal là dedans.

Voilà, la prochaine fois que j’en fais je rajoute une photo à l’article histoire de faire de ce blog une référence culinaire sérieuse. (Mouahahaha !🤭)

Edit : et voilà !

Le panier de la semaine du 22 juin [par Jeanne]

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Dans le panier aujourd’hui, des courgettes, des concombres, des radis, des haricots verts, des pommes de terre nouvelles, du basilic, une énorme salade et… les premières tomates ! Ne les cherchez plus chez nous, elles sont au menu de ce soir avec du basilic !

La distribution en plein air [par Jeanne]

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Avec les élections, nous ne pouvons pas investir les salles habituelles et la distribution se fera cette semaine comme la semaine dernière sur le parking.

Le soleil était de la partie mardi dernier, espérons que ce soit à nouveau le cas tout à l’heure !!!

Dariole de légumes [par Jeanne]

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J’ai ce livre dans ma bibliothèque de livres de cuisine, depuis fort fort longtemps, et la photo de la couverture m’a longtemps intriguée.

Jusqu’à ce que je me décide il y a quelques années à faire la recette correspondante.

Il faut des courgettes, et les légumes qu’on veut (vous qui ne savez pas comment caser votre chou-rave, cette recette est faite pour vous). Moi j’ai mis ça :

Alors une fois de plus j’ai arrangé la recette à ma sauce et l’ai largement adaptée à mon manque de temps chronique. Normalement, il faut faire revenir certains légumes à la poêle, en faire cuire d’autres dans du bouillon, faire cuire puis sécher les épluchures de courgettes décoratives…

Moi j’avais quelque chose comme 1/4h pour faire un repas complet pour 4 personnes (heureusement que j’avais écossé les fèves d’avance –cf article précédent– sinon ça ne passait pas), donc tout a été cuit à la poêle, sauf mes épluchures qui sont restées crues (elles ont cuit au four par la suite).

Et donc on fait précuire tous les légumes, et on verse dessus un mélange d’œufs battus et de fromage râpé. J’ai rajouté des lardons aussi en me disant que ça plairait à Mademoiselle. Je n’ai pas mis le cerfeuil de ma recette originale parce que je n’en ai pas encore.

On beurre un plat qui va au four, on y dispose les épluchures joliment…

… et on verse la préparation précédente dedans. Je n’ai pas pris le temps de couper les épluchures qui dépassaient un peu, j’aurais dû (voir mon commentaire précédent sur le manque de temps).

L’ensemble cuit ensuite 45 min au four dans un bain-marie (perso je fais le bain-marie dans le lèche-frite).

J’ai retrouvé dans mes archives une photo d’une dariole que j’avais faite avec un poil plus de temps, et des courgettes jaunes, eh bah tout de suite, ça en jette plus. Juste pour dire que si on s’applique un peu ça peut être hyper joli.

Bon et puis, rien que le nom, hein, quand on dit à sa belle-mère qu’on lui sert une dariole de légumes, ça pète plus que si on dit omelette aux légumes cuite au four non ?

Gros succès malgré la présentation un peu bancale (vous commencez à avoir l’habitude non ?), même Mademoiselle a tout mangé alors qu’elle avait commencé par décréter qu’elle n’aimait pas les épluchures de courgettes ! La dariole a été finie sur le champ. À servir tiède, ou même froid.

Bon app’ !

Les fèves à la marocaine de ma Maman [par Jeanne]

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Ma Maman a habité quelques années au Maroc, et moi aussi du coup mais moins longtemps. C’est ce qui me vaut ce beau teint hâlé. [Pour ceux qui ne me connaissent pas, c’est une blague, j’ai plutôt un teint à indice 50+… mais le coup du Maroc, c’est vrai].

En conséquence directe de ce séjour prolongé, elle a des étoiles dans les yeux quand on évoque certains mets. Les fèves par exemple. Et des fèves, on en a eu 2 semaines de suite.

Alors plusieurs constatations s’imposent : 1) pour conserver des fèves plus d’une semaine, il faut les mettre au frigo (ce que je n’ai pas fait, comme on peut le voir) 2) ce n’est pas parce que la gousse est un peu noire que les fèves dedans sont hors de combat 3) c’est vraiment une arnaque les fèves, on en écosse 1m³ et il reste tout juste de quoi tapisser le fond de la casserole.

Et donc j’ai fait selon les souvenirs de Maman : avec des tomates et des oignons. J’ai suggéré du cumin (jadore ça), elle a dit oui bien sûr. Monsieur a suggéré des herbes de Provence (il ne peut concevoir la cuisine sans, même la cuisine marocaine, le bougre) et Maman a ménagé la susceptibilité de son gendre en répondant qu’on y mettait ce qu’on voulait, comme ça tout le monde est content. Sauf que c’est moi qui ai cuisiné donc il y a eu du cumin, et du truc-rouge-qu’on-sait-pas-trop-ce-que-c’est-mais-ça-vient-de-Tunisie-et-ça-ressemble-à-du-paprika, mais pas d’herbes de Provence. Nonmého ! J’ai mis de l’ail aussi. Parce que c’est bon.

Se posait la question de l’épluchage. Moi ça m’enquiquinait un peu d’éplucher les fèves mais d’un autre côté je voulais que ce soit bon. Maman a dit qu’elle, elle ne les épluchait pas, qu’elle les fendait. Je me suis dit que ça valait le coup d’essayer. Et en fait en écrivant cet article je me rends compte que j’ai même oublié de les fendre. N’est pas Anne-Sophie Pic qui veut…

Bref, donc j’ai mis à cuire tout doux pendant longtemps.

Et j’ai rajouté mes épices.

Et j’ai bien mélangé mais apparemment je n’ai pas pris de photo.

Franchement, ça aurait peut-être été un peu meilleur sans la peau mais ça passe largement avec ; et c’est tellement long de l’enlever que mon choix sera vite fait pour les prochaines fois. J’ai servi ça en entrée chaude (mais après le plat parce que décidément, je n’ai pas de tête, heureusement que Monsieur suit et m’a demandé si je n’avais pas parlé d’une entrée par hasard), et ça a été bien apprécié !

Pesto delizioso [par Jeanne]

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Mardi, ça n’aura échappé à personne, nous avons eu du basilic. Et qu’est-ce qu’on fait de très très bon avec du basilic ? [Un indice se cache discrètement dans le titre de l’article]

Faire du pesto, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit, merci aux 2 du fond qui suivent, est une occasion en or de sortir le mortier. Faut dire que vu son poids, il n’est pas sorti tous les jours. Mais c’est l’outil idéal pour faire une quantité raisonnable de pesto (on verra par la suite que moi j’en ai fait un peu trop).

Quand la balance de cuisine ne suffit plus et qu’il faut sortir le pèse-personne, c’est qu’on a un mammouth. Moi personnellement je ne me pèse pas sur la balance de cuisine par exemple ?.

Pour faire un délicieux pesto comme en Italie, il faut, par ordre d’apparition à l’écran : du basilic, du sel, de l’ail, des pignons de pin, de l’huile d’olive et de l’huile de coude.

Ne cherchez pas l’ail sur la photo j’avais commencé par l’oublier. Et Monsieur est passé par là et m’a remise dans le droit chemin.

On commence par pilonner les feuilles de basilic et le sel, qui fait office d’abrasif. Et très vite on ajoute l’ail. Nous on adore l’ail alors on en met beaucoup mais moins ça va aussi.

De toute ma botte de basilic, il ne reste plus que cette petite purée. Intense en goût et en fumet, la petite purée.

C’est le moment d’ajouter les pignons. Et là vous commencez à comprendre pourquoi j’ai listé l’huile de coude dans les ingrédients normalement.

Comme j’ai été un peu enthousiaste sur les quantités, un peu ambitieuse sur ma force, et que j’avais un peu faim, je me suis arrêtée de pilonner un peu trop tôt. Il restait des petits morceaux de pignons. Normalement on a une belle purée bien homogène.

C’est l’heure d’ajouter l’huile d’olive, en mode mayo, peutapeu, sans cesser de tourner.

Là j’ai regretté de ne pas avoir fait les choses bien à l’étape précédente parce que du coup je n’avais pas la texture parfaite que j’ai d’habitude.

Je décide donc de tricher (si ce n’est pas très clair, c’est mon pesto dans le petit mixeur sur la photo suivante).

Mais là aussi, la trop grande quantité ne permet pas un résultat parfait. C’est un petit mixeur… C’est que j’ai voulu utiliser tout le basilic qu’on a eu. Quand je fais du pesto d’habitude, j’ai 3 ou 4 fois moins de feuilles ! Tant pis, c’est une question de texture, le goût sera au rendez-vous.

Comme je suis une filoute, je remets le tout dans le mortier pour faire admirer à Monsieur… qui ne se fait pas avoir parce qu’il a entendu le mixeur tourner.?

Mais il ne m’en tient pas rigueur parce qu’il se souvient avoir fait le pesto au mixeur plongeant dans la pizzeria où il travaillait pendant ses jeunes années.

Bref, le pesto est fait pour un régiment, les spaghettis sont cuits, il n’y a plus qu’à servir !

Il est à noter que le pesto se congèle très bien, dans des bacs à glaçons par exemple. Et qu’est-ce que c’est bon, du pesto maison !

Buon appetito a tutti!

Travaillez, prenez de la peine ! [par Jeanne]

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Ce samedi 5 juin, Mademoiselle était en vadrouille chez des amis. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour nous ça veut dire beaucoup : ça veut dire qu’on n’est pas tirés du lit à 6h45 par une demande pressante de biberon. On a en revanche été tirés du lit par le réveil, qui nous a rappelé que c’était le jour du chantier de l’AMAP aux Jardins de Laporte. Bouhouhouh…

Environ 1h de route plus tard, nous arrivons en vue desdits Jardins, et on les reconnaît aux serres.

On n’est pas les premiers, on n’est pas les derniers, on arrive juste bien pour la visite des lieux. Je dirais que la couleur dominante est le vert.

Mais c’est une question de semaines, parce que bientôt ça devrait virer au rouge.

Pas la peine de faire la liste de tous les végétaux que je vois, on les retrouve dans nos paniers dans la plupart des cas.

David explique le montage de la nouvelle serre, les choix faits de tel ou tel traitement (enfin, souvent le choix de NE PAS mettre tel ou tel traitement, même ceux autorisés par l’agriculture bio).

À l’extérieur, l’herbe n’est fauchée que pour nous permettre de marcher, car les coccinelles et autres insectes auxiliaires apprécient cette petite attention et remercient en bouffant les pucerons.

Savez-vous ce qu’on voit sur la photo ?

Des asperges montées en graines ! Ma maman s’intéresse un peu aux plantes et m’expliquera doctement qu’en effet, on reconnaît le feuillage de l’asparagus, qui peut être une plante d’ornement, et que asparagus et asperge sont de la même famille, comme on peut s’en douter à leurs noms. Elle m’a peut-être aussi expliqué que ces plantes n’ont pas de vraies feuilles, mais des cladodes fasciculées filiformes, c’est-à-dire des tiges très fines et ramifiées, qui imitent un feuillage délicat et vaporeux, mais il n’y avait aucune chance que je retienne ça, donc merci internet.

Ce que je n’ai pas retenu non plus, c’est le nom de cette grelinette de compèt’. Ah si, une campagnole. Je m’étais dit que ça n’avait pas une tête de souris des champs.

J’admire au passage le tatouage d’Émeline. :o)

Après cette visite, on attaque les choses sérieuses : le goûter du matin. Brioche, viennoiseries, café et jus nous donnent de l’énergie pour ce qui va suivre.

Au programme : plantation de courges. Les petits plants ont grandi sous serre :

On les emmène au champ :

Et David et Émeline nous montrent comment faire : un trou dans la bâche, on tire le foin, on fait un trou au plantoir, on mélange un peu de granulé d’engrais avec la moitié de la motte extraite, qu’on remet dans le trou, on met le petit plant, et on retasse la deuxième moitié de la motte, et on borde le petit plant avec amour et avec du foin pour lui tenir chaud (et humide).

Tout le monde se met au travail avec entrain :

Et les tâches se répartissent assez vite selon l’équipement disponible : ceux qui ont des gants tirent le foin, parce qu’assez souvent on tire des ronces aussi ; ceux qui ont des biscottos s’attellent aux plantoirs parce que selon les zones ça peut être assez dur ; ceux qui ont plus de 10 ans font les trous dans la bâche parce que ça nécessite un objet contondant potentiellement dangereux pour les petites mains.

Tout le monde touche un peu à tout et de nombreux plants sont mis en terre par une seule personne qui fait tout du trou au bordage.

Les enfants participent activement, même si au bout d’un moment le soleil en poussera certains à aller chercher l’ombre un peu plus loin.

Ça bosse ça bosse ! Partout ? Non, un petit îlot d’ombre cache une petite rebelle réfractaire à tout type d’activité physique.

Vers midi, le champ (David et Émeline utilisent un autre nom mais je l’ai oublié) a complètement changé de tête.

Quand il est question de repas, les affaires sont repliées en deux temps trois mouvements, et il ne reste plus que les photographes.

On se lave les mains direct sous le container :

Et on déballe. Le chat Châtaigne veut être de la fête. Ça s’écrit peut-être Chat-teigne, mais honnêtement il n’a rien d’une teigne.

C’est l’occasion de bavarder et de se réhydrater un peu.

Mademoiselle II passe dans de nombreuses paires de bras (et elle est ravie) :

Cécile-la-compagne-de-David a fait une tarte aux fraises et a aromatisé sa crème pâtissière avec de l’œillet-passion, dont elle me montre les feuilles :

La tarte rencontre un franc succès :

Mais c’est pas de tout ça, il faut se remettre en route, on n’est pas payés pour rester oisifs. Au programme de l’après-midi, encore un petit peu de courges pour un groupe, plantation de céleris pour un deuxième, et récolte de fraises pour un troisième groupe. J’en ai marre des courges et il m’est éthiquement impossible de contribuer d’une façon ou d’une autre au développement des céleris sur terre, donc je vais dans le groupe des fraises. Monsieur va aux céleris, le traître – mais il aime ça, lui.

Les fraises doivent se cueillir avec la queue et quand leur corolle est légèrement relevée. On fait une barquette de fraises à vendre et une barquette de fraises à confitures quand elles sont un tout petit peu abîmées.

D’en haut ça a l’air vert, mais dès qu’on soulève une feuille on se rend compte qu’il y a plein de rouge dessous. Donc c’est parti :

25 kg de fraises bonnes pour la vente auront été récoltées, quand même !

Pendant ce temps aux céleris, les petits plants s’alignent en attendant la pleine terre :

Ça, c’est ce qui arrive quand on veut faire le malin à mettre un pied de chaque côté de la butte, on est coincé…

Plants et compost arrivent par brouette :

Le compost est stocké à l’entrée.

Mademoiselle II commençait à être intenable, notre journée s’est donc terminée avec un peu d’avance.

Merci à David, Émeline et Cécile et tous les participants pour cette belle journée, c’était très sympathique !