Author: Jeanne

Le chantier des Jardins de Laporte du 16 octobre [par Élise]

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Samedi nous étions une trentaine d’amis, d’agro et d’amapiens pour le chantier et la petite fête organisée par Emeline et David en remerciements des dons collectés par Emeline pendant sa campagne de financement participatif.
On a commencé par ramasser les courges et les mettre en cagettes. Nous étions tellement nombreux et efficaces que cela a été vite plié.

Ensuite on s’est amusé avec les courges serpent (dsl j’ai oublié leur vrai nom…). J’ai trouvé que notre alignement sous la serre avait un petit air de land art ! Certaines courges avaient même des airs de statues de Niki de Saint-Phalle ! 


Ensuite on a entamé les patates douces. Les tiges et feuilles avaient déjà été scalpées la veille et elles attendaient qu’on les déterre sous une bâche. Une vraie tâche d’archéologues nous attendait ensuite. Car il faut extraire du sol la grappe de patate douce, avec force et délicatesse car il faut éviter d’entailler les patates. Qq Monsieurs se sont amusés avec les grelinettes, qq petits loulous ont bien patouillé dans la terre, et on a rempli beaucoup de cagettes ! Une belle récolte, avec de sacrés beaux spécimens fessus et ventrus, là encore dignes de statues !


Après avoir bien travaillé nous avons écouté le beau et touchant discours d’Emeline, qui a retracé son parcours et les échecs qui l’ont conduit finalement à rencontrer David et à s’installer au Jardin de Laporte pour son plus grand bonheur. Comme quoi des échecs naissent parfois de grandes réussites ! 

On a partagé un beau gueuleton, toujours sous un soleil radieux. 
Enfin nous avons aidé David à monter les caisses de courges (qui avaient bien séchées au soleil) en stockage pour conservation.


Une belle journée de chantier et de convivialité ! 

Le fameux clafoutis aux pommes de la mamie de Monsieur [par Élise]

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De son côté Monsieur a cuisiné  »le fameux clafoutis aux pommes que sa mamie faisait quand il était petit car c’était le dessert préféré de son frère (parce que lui il préférait le 4-quarts) » (super vous savez tout…!) :

– 6 ou 8 pommes (dsl il sait plus trop…) – 100g de farine – 50g de sucre – 3 oeufs – 30 cl de lait

Cuisson 1h : 20 min à 190° et 40 min à 170°

Si vous prenez tous les contrats vous avez un gâteau 100% amap locavore et ça, ça déchire grave, non ? Nous on avait tout de l’amap sauf le lait.
En sortie de four vous pouvez saupoudrer un peu de sucre vanillé ou de cannelle… Miam !

Poêlée ensoleillée au chou rouge [par Élise]

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Petite tambouille du jour :
Force est de constater que le chou rouge attend depuis plusieurs jours (semaines…) dans le bac du frigo. Cette semaine ça commence même dangereusement à s’accumuler avec la distri de mardi. J’en discute avec ma maman de passage à la maison pour m’aider avec les 3 loustics pendant que Monsieur s’offre une semaine de voile en solo (je l’ai autorisé…). Elle me dit qu’elle fait des poêlées avec le chou rouge. Tiens mais c’est vrai ça, pourquoi cataloguer ce pauvre chou rouge à l’éternelle salade chou rouge – pommes – noix… 

Du coup ce soir j’ai utilisé :

– 1 oignon – 4 grosses carottes – 3/4 d’un chou rouge – gingembre – shoyu et huile de sésame grillé (le bon combo pour donner la petite note asiatique qui va bien).

J’ai poêlé tout ça gentiment en commençant par les oignons et les carottes et en ajoutant le chou un peu après. Je n’ai pas cuit très longtemps pour que le chou reste un peu croquant. En voyant ça Monsieur me dit  »tiens tu cuisines le chou rouge toi ?! » (oui j’avoue, je lui laisse souvent les légumes qui ne m’emballent pas…). Verdict demain soir après dégustation ! 

La fondue du viking

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Monsieur est normand, et fier de l’être. Personne n’est parfait. Mais bon en Normandie il y a un truc sensationnel, ce sont les fromages. Ils puent, mais ils puent bon.

Je vous propose aujourd’hui une recette qui utilise un tas de pommes, du pain et de la crème fraîche, parmi les produits de l’AMAP, et en plus vous devrez vous procurer un camembert, un pont-l’évêque et un livarot, aussi appelé petit colonel en raison des bandelettes qui l’entourent. Le livarot ne se trouve pas partout ici, je le remplace par du neuchâtel sans remords.

Coupez les 3 fromages en morceaux, mettez-les dans le caquelon à fondue et ajoutez votre petit pot de crème fraîche.

Pendant que ça chauffe coupez le pain en cubes.

Les pommes finiront en cubes aussi mais ne les préparez pas trop à l’avance elles noirciraient. Compter entre 0 et 3 pommes par personne, elles ne sont pas très grosses.

Quand le fromage a bien fondu dans la crème, il est temps de passer aux hostilités.

Avec du pain…

Avec des pommes (le goût acidulé de la pomme avec le fromage, c’est à tomber par terre) :

Ou en combiné :

J’ai découvert cette recette de fondue normande dans un resto de Rouen qui à l’époque s’appelait Le temps des cerises et depuis quelques années s’appelle Maître Corbeau, et ne propose en entrées, plats et desserts QUE des plats à base de fromage. Ils sont fous ces Normands ! Mais quel délice !

Chou rouge, ach…

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J’en avais parlé, la voici, la recette du chou rouge, cuit, à l’allemande.

Il vous faut :
une cocotte en fonte
un demi chou rouge
deux pommes
2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre
2 cuillères à café de sucre
un peu d’huile d’olive
votre plus belle paire de chaussettes

Commencez par vous mettre dans l’esprit allemand en mettant des chaussettes dans vos sandales, vous verrez, tout ira comme sur des roulettes après ça.

Première étape : coupez le chou en lanières fines, et mettez-le à revenir dans un peu d’huile dans la cocotte.

Pendant ce temps, occupez-vous du cas des pommes. Épluchez-les, toutes les deux, même si la deuxième essaie de vous supplier.

Et coupez-les en morceaux. Voilà, la peur n’évite pas le danger.

Ajoutez les pommes au chou :

Mais aussi le vinaigre et le sucre.

Touillez, ajoutez un verre d’eau, et laissez mijoter 1h à feu doux.

Je m’y suis prise un peu au dernier moment, mais si j’avais mis les pommes de terre avant dans la cocotte elles seraient devenues rose fuchsia, et ça aurait été très joli. En viande, je recommande le charnu de porc du p’tit boucher de la rue Saint Paulin, dites-lui que vous venez de la part de la fille qui lui achète tout le temps du charnu, il rigolera et saura que c’est de moi que vous parlez.

Et voilà la jolie assiette !

Mon petit doigt m’a dit qu’en ajoutant un œuf dans le chou, il devenait… bleu turquoise ! Avis aux amateurs de couleurs ! (merci à Hélène, parfaite dans le rôle du petit doigt !)

Nos AMAPiens ont du talent

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Les denrées alimentaires, c’est bien, mais ça ne fait pas tout. Notre AMAP est aussi un ensemble d’adhérents, des gens très bien, qui ont des passions et même parfois un autre métier qu’AMAPien (si, c’est vrai).

Il y en a même qui sont tellement bons qu’ils transforment leur talent en livre. C’est le cas de Pierre (Wetzel), photographe, qui s’est allié à une dame que je ne connais pas personnellement mais elle a écrit de beaux textes en face des photos dans

Les rêves d’avant la route

C’est la loose d’être photographe et d’être photographié au smartphone dans un coin de couloir, mais je fais avec les moyens du bord…

A chaque page, on découvre un portrait (réalisé par Pierre, donc, si vous avez suivi) et une petite partie de l’histoire de la personne. C’est touchant, c’est instructif, c’est solidaire de donner la parole à ceux qui ne l’ont jamais.

Je n’ai pas encore fini de le lire, j’ai dû faire une petite pause à la fin du texte de Raziat ci-dessous, qui m’a touchée tout particulièrement.

Voilà, quand j’ai vu ce livre, j’ai tout de suite pensé à des personnes qui aimeraient le déballer à Noël. Si vous êtes dans le même cas, demandez à Pierre, il vous redirigera vers la bonne personne, mais ce sera rapide parce que c’est lui, la bonne personne. 🙂

Pour continuer à recevoir les articles du blog [par Jeanne]

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La glace à rien [par Jeanne]

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Aujourd’hui, constatant que j’avais de bons œufs des poulettes de Romuald, de la crème de la ferme des Jarouilles et une sorbetière vide au congel, j’ai proposé à mon ami allemand de faire de la glace.

« Tu veux quoi comme parfum ? » C’est risqué comme question. La dernière fois que je l’ai posée je me retrouvée à chercher partout une mangue parce qu’une copine a pour parfum préféré le sorbet mangue. Mais quelle idée ! Enfin c’est toujours ma copine hein, mais bon, quand même. J’avais aussi été amenée à faire une glace au caramel au beurre salé, une tuerie, si quelqu’un veut la recette…

Bref. Donc mon Allemand, il voulait quoi ? « Euh, une glace à rien. » Wie bitte, qu’est-ce que c’est ça une glace à rien ? L’image de Petit Ours brun goûtant la neige et déclarant que c’est aussi bon que de la glace à rien me traverse l’esprit (on a la culture qu’on peut). « Une glace à rien, juste au lait ! ». Sur ce, pour me prouver sa bonne foi il cherche une recette de Milch Eis, de glace au lait, donc.

1 œuf,
150mL de lait,
30g de crème et
30g de sucre.
J’avais 90g de crème. J’ai fait le grand seigneur et ai tout multiplié par 3. Il faut fouetter les œufs et le lait et le sucre jusqu’à ce que ça mousse, et ajouter la crème elle-même fouettée. Et mettre le tout en sorbetière (j’ai acheté la mienne 15€ sur le bon coin). J’ai été un peu foufou, j’ai ajouté de la vanille en poudre. Plus simple tu meurs…

Quelques heures plus tard, on avait notre glace au lait. Ça a le goût du sunday, la texture d’une glace maison réussie (parce que les ratées elles ont une texture à couper à la tronçonneuse un peu), et c’est très bon, je dois le reconnaître même si je ne partais pas convaincue !

Mais bon, gastronomiquement parlant, je suis contente d’être née à l’ouest du Rhin.😁

La soupe de David [par Jeanne]

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Hier au pôle pommes, on a eu le temps de discuter, et David m’a dit qu’il avait fait une soupe avec des betteraves et des courges, qu’elle était bonne, et rouge. Ça m’a semblé être une recette tout à fait acceptable et donc aujourd’hui, j’ai testé (les betteraves de la semaine dernière attendaient toujours leur tour). Moi, les betteraves, je suis pas fort dessus, comme dirait mon beau-père (je pense que l’expression n’est même pas locale d’ailleurs et qu’il n’y a que lui qui dit ça). Ça veut dire que dans la mesure du possible, si je peux éviter d’en manger, j’évite. Ou alors râpées, crues. Là c’est bon. Mais si c’est mélangé à autre chose, alors faut voir.

J’ai donc sorti :
les betteraves,
les courges,
les tomates,
de la purée de tomates aucazoù,
les patates douces (bon, elles, c’est pas que je les ai sorties, c’est que je ne les avais pas rangées. Mais elles correspondaient bien au critère : faut que ce soit rouge).
Et des oignons, parce que c’est bon les oignons, et j’avais oublié d’en mettre la dernière fois ça m’a traumatisée.

Maguelonne, c’est le moment de caser les poivrons que tu n’aimes pas, le goût des betteraves devrait les écraser, et la courge adoucir le tout.

Finalement je n’ai pas tout mis. Exit les tomates, ça me fait toujours un peu mal au cœur de faire cuire de délicieuses tomates comme ça et je n’en avais pas d’autres (à part la boîte, que je n’ai pas mise non plus, pas besoin, la casserole était déjà pleine), exit les patates douces, et je n’ai mis qu’une des deux courges (la sucrine d’hier). L’autre ayant une forme bien adaptée au fameux potimarron-coupé-en-2-rempli-avec-crème-et-lardons-passé-au-four. Si. C’est fameux. Et j’ai mis des patates pas douces, que j’avais oublié de sortir pour la photo. Vous remarquerez peut-être en déco derrière le basilic dans la bouteille de jus de pomme. Vu que les bouteilles ne sont PAS consignées, je les recycle.

Pour faire une soupe avec de la betterave dedans, il faut éplucher les betteraves. Le résultat est fatal, j’aurais pu candidater pour une suspicion de meurtre. Je note au passage que toutes les betteraves ne sont pas de la même famille. Je décide de ne passer en soupe que les rouges, l’autre je la couperai fino-fino à l’économe dans une salade, elle est tellement belle !

Une fois le massacre terminé, je mets classiquement tout dans une casserole, de l’eau qui mouille dedans et du feu qui brûle dessous. Avant même d’avoir mal, les betteraves commencent à pleurer rouge à gauche de la casserole. Aucune compassion, j’en rigole. Si je n’avais pas de bébé-sans-sel, je mettrais un bouillon-cube aussi.

Quelques dizaines de minutes plus tard, la couleur commence à être intéressante.

On passe tout ça au nouveau mixsoupe, le dernier ayant rendu l’âme après 30 ans de bons et loyaux services, et ça fait une soupe magnifique, et très bonne ! On sent peu les légumes de façon unitaire, ce qui m’arrange, ce qui arrange aussi mon ami allemand qui n’est pas fort sur les courges, lui, et l’ensemble a un goût, euh, de bonne soupe aux légumes. Et on s’est tous régalés, Mademoiselles incluses.

Monsieur un peu patraque a mangé plus tard et n’a pas suivi la préparation. Il a dû deviner ce qu’il y avait dans la soupe. L’occasion n’est pas souvent donnée de sortir les répliques de film culte dans le contexte :
« Y’a de la betterave ?
– Y’en a ! »

Hihihi !

Merci David !

Le panier et la distribution de la semaine du 5 octobre [par Jeanne]

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La distribution était avenue Alexis Capelle ce soir. Mademoiselle a tout juste appris à dire où elle habite en donnant son adresse, et elle a tressailli de joie en entendant que le GPS (mea culpa, je ne sais toujours pas aller à la salle Saint Maurice… je sais, c’est la honte…) parlait d’une avenue autre que « la sienne ». Qui est Alexis Capelle ? À votre avis ? Eh bien c’est un ancien maire de Bègles, 1925-1932, et c’est lui qui a adopté le projet de construction d’une piscine avec des bains-douches dont la mise en service marquera les débuts de l’hygiène publique pour le plus grand nombre. La piscine, caractérisée par son style « Art déco », deviendra la doyenne des piscines de l’agglomération bordelaise et sera classée à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques !

Fermons la parenthèse culture locale et revenons à nos oignons. Non, d’ailleurs, pas d’oignons dans le panier. Cette semaine, nous avons

– des patates douces (ça me fait toujours penser à ce monsieur qui, pour parler chic, m’avait vendu des pommes de terre douces une fois ! 🤣),

– du chou rouge, que je pense préparer cuit, parce que perso je ne connaissais pas avant d’habiter en Allemagne et peut-être que ça vous fera découvrir le chou rouge sous un nouveau jour (inversement, mon ami allemand ne connaissait pas sous forme de salade, ils sont fous ces Allemands),

– une aubergine qui a bien pris son temps pour mûrir, c’est cool, comme ça on a encore de l’aubergine en octobre,

– du basilic qui sentait bon dans toute la salle Saint Maurice,

– des tomates pour aller avec le basilic,

– et une courge présentée comme une sucrine –et là je me coucherai moins bête ce soir parce que pour moi une sucrine c’était une salade vendue sous plastique avec 2 copines.

Le stand légumes :

Ce mardi, j’étais au stand pommes pour soutenir moralement David dans sa quête de pépettes. Le remplissage des contrats est une occasion en or pour faire un peu de calcul mental. D’abord, réviser la table de 10 : sachant que 4 kg de pommes coûtent 11,80€ et qu’il y aura 10 distributions, combien doit-on payer au total ? Plus dur, si je fais 4 chèques, quel est le montant de chaque chèque ? Si on veut s’amuser on a aussi l’exercice inverse : un chèque de 17,90€ ? Ça correspond à 4 kg de pommes et 2 bouteilles de jus à 3,05€ ! Ah on sait se poiler au pôle pommes !

Pierre au pain et Bertrand (je crois ?) aux œufs :

Et il y avait une animation musicale ce soir, pour le plus grand plaisir de Mademoiselle, qui adore se trémousser !