Pour varier les plaisirs avec les courges, je vous propose une recette bien d’hiver, que j’ai testée hier. Il ne vous a pas échappé que nous avions eu de la courge mardi. Alors pardon, je ne suis pas experte en courges, je ne connais pas le petit nom de celle-ci, mais de toute façon même si les formes changent, globalement quand on peut faire une recette avec une, on peut la faire avec les autres.
Il faut donc :
– la courge incriminée
– des oignons
– des lardons
– du fromage tartiflettable. Je n’avais pas de reblochon sous la main, mais j’avais un délicieux Saint Nectaire, et le Saint Nectaire, c’est bon quand c’est cru, mais quand c’est cuit ça tue tout !
– d’autres ingrédients polémiques peuvent être utilisés, comme du fromage râpé ou de la crème fraîche, on n’a pas tous la même façon de faire la tartiflette.
Première étape : faire précuire la courge (pour la tartiflette je fais précuire les pommes de terre, même motif, même punition). Donc on enlève les graines, on coupe en morceaux de taille raisonnable…
… et hop, à la flotte.
Ensuite, c’est le tour des oignons. Notez l’accessoire indispensable si on veut avoir la classe dans sa cuisine et avoir un gros rond autour des yeux une fois son méfait accompli (mais les yeux qui ne piquent pas). Monsieur s’est plié de rire en me voyant, mais pas plus courageux que ça, il n’est pas resté longtemps dans la zone d’évaporation du sulfate d’allyle…
Je mets les oignons à revenir avec les lardons.
Et enfin le montage de la courgiflette : dans un plat à four, je mets une couche de courge (une couchrge ?) :
… une couche d’oignons aux lardons…
… et une couche de saint Nectaire.
15 min à four chaud et on obtient un plat bien appétissant :
C’est toujours pareil, un gratin, si on veut qu’il soit bien présenté dans l’assiette, il faut le faire cuire dans des plats individuels.
Mais c’était délicieux. Même que quand Monsieur et moi on en a repris, Mademoiselle s’est affolée « eeeeh, ne prenez pas touuuuuut ! ».